Camp des commandos Paras de Djicoroni : La hiérarchie militaire discute avec les bérets rouges

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Aux premières heures de ce samedi  13 octobre,  le camp des bérets rouges est en effervescence, c’est la grande mobilisation dans la cour. Les femmes et les enfants sont sortis massivement pour remplir la cour et barrer le passage aux véhicules. Ils avaient peur, car des hommes armés venaient de faire irruption  dans le camp. Depuis les fâcheux événements du 30 avril 2012, les résidents du camp sont victimes de stigmatisation. La hiérarchie militaire délègue un colonel de l’armée malienne pour discuter avec les éléments du 33ème régiment des commandos parachutistes.

Le visiteur  du jour a été surpris par l’accueil à lui réservé par les femmes et les enfants des bérets rouges. Car ceux-ci sont dans la peur, et ont toujours considéré les autres militaires comme  des gens qui viennent arrêter leurs époux. Selon le commandant Traoré, un béret rouge que nous avons rencontré, les débats ont été houleux. Les intervenants n’ont pas fait la fine bouche. Ils ont évoqué des problèmes d’enlèvement, d’insécurité dans le camp, mais surtout le non paiement des soldes des bérets rouges. Le  paiement des soldes des bérets rouges n’est pas une réalité. Selon les femmes,  ceux qui ont  des  relations avec la junte de Kati perçoivent leurs soldes  sans problème, mais ceux qui ont accepté  leurs lieux d’affectation n’ont pas  perçu de soldes depuis trois mois ” Tandis que d’autres qui n’ont jamais quitté Djicoroni-Para, mais ayant des relations avec Kati, perçoivent allègrement leurs soldes”.  Malgré  cette mise au point, le colonel est resté pour écouter les uns et les autres jusqu’à ce qu’ils aient épuisé!

Prenant la parole, il fera savoir que sa visite s’inscrit dans le cadre de l’offensive que l’armée doit lancer.  Il a déclaré que l’armée a besoin de l’expertise des bérets rouges pour mener à bien les opérations de libération des régions occupées. Selon nos interlocuteurs, le colonel pense que l’heure est à l’union, à l’unité d’action pour libérer les régions.

Pour cela, l’armée a besoin de toutes ses composantes.  Pour le commandant Traoré,  la proposition n’est pas une mauvaise chose, mais le commandement doit savoir comment venir parler dans le camp para, car la situation n’est pas comme par le passé. Leurs femmes et enfants ont peur dès qu’ils voient les autres militaires. Sans quoi, ils sont prêts pour le combat, ils doivent aller libérer le nord, mais il faut la confiance  entre les hommes de l’armée, il faut l’entente et la parfaite compréhension gage de toute réussite. Ce n’est pas en étant divisés qu’ils peuvent faire la guerre et vaincre l’ennemi. Pendant notre passage, nous avons rencontré Ibrahima Famakan Coulibaly, notre confrère, qui mène aussi la médiation entre Kati et Djicoroni. Quand il a appris qu’il y a des mouvements dans le camp para, il était venu voir ce qui se passe. Le président de l’UNAJOM pense que sa démarche a suscité beaucoup d’émotion et d’espoir. Partagées entre colère et émotion  ”Nos braves dames de Kati ont promis de tout mettre en œuvre pour consolider la paix et l’entente entre épouses de soldats. Le capitaine, Amadou Haya Sanogo et son équipe seraient disposés à recevoir une délégation de journalistes pour une paix totale et durable”.

Pour lui,  la visite du colonel de l’armée n’est que le prélude à une paix durable pour l’intérêt du peuple malien.  Quant au colonel lui-même,  après avoir pris connaissance des doléances, il a pris congé, avant de faire savoir qu’il reviendra la prochaine fois de façon plus formelle pour éviter les grincements de dents. En tout cas les bérets rouges ne sont pas contre leur participation à la libération des régions occupées, mais ils veulent être traités sur le même pied d’égalité que les autres corps de l’armée malienne.

 Kassim TRAORE

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4 COMMENTAIRES

  1. Nous souhaitons la réconciliation entre nos militaires et la restructuration parfaite de notre armée.
    La même femme à ses enfants béret rouge béret vert et garde analysons la situation comme cette femme.

  2. IL EST NORMAL ET MÊME TRÈS URGENT DE RÉGLER DÉFINITIVEMENT SE PROBLÈME DE BÉRET ROUGE ET VERT AU MALI LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONAL ARRIVE AU MALI JE VEUT DIRE LES MILITAIRES FORMATEURS DE TOUS LES GRAND PAYS DU MONDE IL EST TEMP QUE VOUS VOUS MONTREZ UNIS ET ENGAGE POUR LE Réussite DE LEURS MISSION DANS L’INTÉRÊT supérieur de l’armée en premier et le mali en générale sachez que les choses sérieux commence maintenant fini le cache cache ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

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