L’alternative démocratique que l’on chantait si bien était-elle un leurre ? Nos lecteurs se souviennent de nos précédents articles sur « La course à la clarté démocratique » vue de Bamako et à Dakar. La leçon faite sur ces deux crises en parallèle concernant le cas ATT et celui de Wade : nous avons cédé du terrain d’une petite foulée à côté de la marche de nos amis sénégalais. Wade est allé jusqu’au bout d’une procédure démocratique et il a perdu (Vox Populi). Quant à ATT qui sera évincé, c’est comme si on nous rappelait qu’en gare ferroviaire, un terrain pouvait en cacher un autre. Un Amadou chassait un autre Amadou du pouvoir. C’est la sanction de l’histoire, à savoir que nos deux premiers Présidents de la 3è République ont rendu notre démocratie factuelle. Et nous allons vite vous faire relire ce petit communiqué. S’agit-il d’une lecture aléatoire? Un communiqué signé de l’UMAM soutenant le candidat Jeamille Bittar en date du 23 mars nous livrait ainsi sa sagacité en disant que conformément à la Constitution, toute formation politique qui soutient un coup d’Etat devrait (soulignez par nous) être dissoute et ses dirigeants interdits d’exercer le pouvoir à n’importe quel niveau. Sommes-nous à l’heure des nouveaux Saint-Just ( un révolutionnaire français proche de l’incorruptible Robespierre) ? Toujours est-il que les ralliements aux jeunes putschistes se multiplient au rythme des déclarations à l’ORTM qui se prête au jeu. Un peu comme si nos compatriotes sortaient d’une langueur, d’une torpeur qui avait anesthésié les esprits. C’est un test pour les esprits démocratiques où l’on voit et sait qu’une vraie colère rentrée habitait les cœurs. Ce sont de jeunes gens qui ont pris d’assaut le tarmac de l’aéroport de Bamako. Ils veulent, à toutes fins utiles, l’immixtion de la communauté internationale dans nos affaires domestiques. Nous avons une démocratie qui prenait les couleurs d’un fruit mûr, cependant nous ne sentions pas la fermentation. Quelque chose sourdait, prête au jaillissement. Mais comment donc le CNRDRE pouvait-il manœuvrer pour s’éloigner de la logique routinière propre à la machinerie de tout putsch militaire ? En se mettant sans doute à l’heure des contre-feux. Et si le comité des militaires se fait seconder dans cette manœuvre par des populations entreprises, il lui faudra faire preuve de beaucoup de doigté. L’ensemble de la classe politique est aujourd’hui appelé à la vigilance et à la plus grande des prudences.
C’est une contre-épreuve pour les militaires au pouvoir
Après la nuit des Généraux écartés des allées du pouvoir, hier soir sur les ondes de l’ORTM, ce fut la promesse des Colonels. C’est une clé pour comprendre l’évolution du CNRDRE. Une pluie de nominations d’officiers supérieurs à des postes de commandement, tous par ordonnances numérotés de 1 à 15. Peut-on considérer cela comme un premier acte de gouvernance ? En prélude, le mardi 27 mars était donnée par le Lieutenant-magistrat J.Koné la publication de l’Acte fondamental en considération des nécessités de fixer l’organisation provisoire des pouvoirs publics. L’avènement de la Constitution de la 3è République y est salué en des termes propres dans un préambule qui nous rappelle le génie propre du peuple dans ses formes de patriotisme et d’unité. Le but de ce repère identitaire de l’Acte fondamental : redonner confiance au peuple, assumer la réconciliation nationale et enfin garantir l’intégrité territoriale du pays. Si les putschistes, par un trait de plume, avait suspendu une Constitution votée par référendum en 1992, la nouvelle boussole proposée n’en posait pas moins des interrogations, des réserves. D’où ce mélange d’intérêt et de surprise en face des réactions enregistrées face au putsch. Soumaïla Cissé nous dira que les militaires « prétextent » un nécessaire rétablissement de la démocratie quand le Nord n’est ni sécurisé, ni défendu. Nous sommes en face d’un choix occulté, à 35 jours des élections. Tout le cadre institutionnel mis en place depuis 1992 est placardisé. Le Manifeste du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République y va dans ses considérants que tout coup d’Etat rompt avec la forme républicaine de l’Etat., qu’aucun acte pris par le pouvoir de l’Etat d’exception, qu’il s’agisse de l’Acte fondamental ou de communiqué, n’est assorti d’aucune légalité ou légitimité qui permet de soumettre les citoyens. Avec la Constitution suspendue, les lois qui en sont la dépendance nécessaire le sont aussi. Tout revient à l’illégalité. Soumaïla Cissé avertissait des conséquences de suspension des programmes de coopération. Et un communiqué du service de presse de l’Ambassade de France à Bamako ne soulignait-il pas « l’impasse dans laquelle s’engageait le CNRDRE en se coupant de la communauté internationale » ? Amadou H. Sanogo et les siens devaient se retrouver ce jeudi 29 mars avec des émissaires Chefs d’Etat de la CEDEAO. L’histoire retient pour l’heure son souffle. Une visite de mise en conditionnement ou d’une conduite à tenir avant toute mise en examen ? Nos voisins venaient-ils pour dévisager les putschistes et non pour deviser, a-t-on entendu ? L’Union africaine, par la déclaration d’Alger en 1999, condamne toute rupture constitutionnelle avec des sanctions automatiques. Dans l’Acte fondateur du CNRDRE, il y a 5 considérants et il se termine par une sorte d’ordalie, de recueillement sur la mémoire des illustres disparus dans les évènements du Nord-Mali. S’il était apparu plus facile pour l’ancien régime d’ATT de céder, il est désormais plus juste de parler de ceux qui ont renversé ce régime, de résister et de montrer aux rebelles de quel bois les militaires sont faits. C’est une partie serrée qui s’engage entre Amadou H. Sanogo et ses interlocuteurs de tous bords. Prestement, les jeunes militaires nous donnent l’impression de vouloir réviser tout le logiciel de la guerre au Nord. Nouveaux commandements à la tête de structures, nouvelle direction à imprimer, même si les militaires devaient se battre à mains nues ( ?). Le fait est audacieux en attendant d’avoir une vraie discussion avec la classe politique et la société civile et où la confiance serait au rendez-vous…
S. Koné
Mes chers compatriotes, des le debut de ces troubles semer par quelque laches et menteurs soldats maliens, je vous ai et toujour dis que leur objectifs n’etait pas de sauver ou de lutter contre la corruption dont eux meme faite partir du jeu au Mali mais ils ne voulaient pas aller au Nord pour defendre le Pays. Maintenant l’histoire vient juste de me donner raison, Ces putchists sont les premiere enemis du Mali, Ils ont trahit Le peuple malien, ils nous a menti pour sauver leurs tetes, ils nous ont prie comme des cons et des ignorants pour ne pas aller renforver les braves soldats qui sont au Nord. ATT etait entrain de negocier et de trouver une solution pour combattre les rebelles et il avait trouve l’aide de l’UA, CEDEAO, UN et de toutes les grandes puissance mondiale et la balle etait au camp des ces laches soldats pour s’appreter et partir comme renfort au Nord mais ils ont dit non et ils ont fait le coup d’etat. Qu’allah aide les Maliens a se reveiller et a chasser tous ces incompetants peureux laches soldats du Mali. Qu’ALLAh le tout puissance les MODITTE pour avoir sacrifier le Mali a cause de leur propre interets. VIVE le MALI, VIVE la CEDEAO et vive le PRESIDENT Blaise Compaore. Courage aux auters soldats qui se trouvent actuellement au front(NORD) qu’ALLAH vous BENISSE et vous sauve AMEN….
les rebelles encercleraient deja les garnisons de Tombouctou;et apres la prise de Gao ils s’apprettent à s’emparer de tombouctou.
Jusqu’ou nous menera t’elle cette junte ???
La CEDEAO n’est qu’une bande de mal elu et de puschiste du genre Blaise et Alassane qui veulent nous donner une leçon de democratie ! C’est ridicule ! Il n’ ya jamais eu de democratie en Afrique . Ce n’est pas parceque les gens à chaque fois mettent un bultin dans l’urne que nous sommes en democratie ! la democratie ne se limite pas à aller voter . Sinon comment comprendre qu’avec plus de 100 partis politique au Mali c’est un independant qui passe .Cherhez à comprendre.
-Comment comprendre qu’en 2007 que l’ADEMA , l’URD , le CNID …. ne presentent de candidat aux elections sous pretexte qu’ils soutiennent la candidature d’ATT .
-Comment comprendre qu’avec une population de 14 millions d’habitants , 150 partis politique en 2007 qu’il n’ y’ai pas d’opposition valable .
-Comment comprendre , qu’avec tous ces soit disant hommes politique, personne n’a pu critiquer pendant 10 la gestion suicidaire d’ATT .
-Comment comprendre que des le debut de la rebellion touareg qu’aucun pays de la CEDEAO ne se soit manifeté pour aider ATT à sauver son mandat et le Mali .
-Comment comprendre que la CEDEAO menace de bloquer ses frontieres aux maliens au non de la democratie . Sans l’existance du Mali ( ce qui va etre le cas )pouvons nous parler de democratie ?
Alors , chers membres de la CEDEAO , si vous vous attendez à une grande manifestation de la population Malienne pour faire partir les pushistes , vous vous fatiguez car le Malien est tellement indifferent de la gestion politique des politiciens que cela vous donne l’impression qu’ils sont menacé s’ils manifestent contre les pushistes . C’est loin de tout ça . Qu’ATT meurt ou que la Junte soit dynamité par les bombes de la CEDEAO , le Malien s’en fout . L’essentiel pour nous c’est de mieux vivre. Meme si c’est sous la dictature militaire. A bon entendeur salut
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