Le colonel, également vice-président, a accusé Bah N’Daw et Moctar Ouane de tentative de « sabotage » de la transition. Le président élu, Ibrahim Boubacar Keïta, avait été renversé par l’armée le 18 août 2020.
Au lendemain de leur arrestation par des militaires, le président malien et le premier ministre de transition ont été démis, mardi 25 mai, de leurs fonctions par le colonel Assimi Goïta qui les accuse de tentative de « sabotage » de la transition.
« Le processus de transition suivra son cours normal et les élections prévues se tiendront courant 2022 », a également déclaré le colonel Goïta, dans une déclaration lue à la télévision publique par un collaborateur en uniforme.
Lire aussi Au Mali, la junte tente un coup de force pour maintenir son emprise sur le gouvernement
Le colonel, à la tête des putschistes qui avaient renversé le président élu, Ibrahim Boubacar Keïta, le 18 août 2020, a reproché au président, Bah N’Daw, et au premier ministre, Moctar Ouane, d’avoir formé un gouvernement sans se concerter avec lui, bien qu’il soit chargé de la défense et de la sécurité, domaines cruciaux dans le pays en pleine tourmente.
« Une telle démarche témoigne d’une volonté manifeste du président de la transition et du premier ministre d’aller vers une violation de la charte de transition (…), d’où une intention avérée de sabotage de la transition », a-t-il estimé. La charte, grandement rédigée par les colonels, est un texte référence de la transition censée ramener des civils au pouvoir.
Mainmise des militaires sur le pouvoir
Le président et le premier ministre maliens ont été arrêtés lundi, quelques heures à peine après avoir formé un nouveau gouvernement. La composition du gouvernement communiquée lundi a, semble-t-il, mécontenté les colonels. Certes, des militaires conservaient des postes-clés, mais deux figures de l’ancienne junte étaient écartées des portefeuilles primordiaux de la défense et de la sécurité.
Assimi Goïta, qui est également vice-président de la transition, a assuré mardi s’être vu « dans l’obligation d’agir » et de « placer hors de leurs prérogatives le président et le premier ministre ainsi que toutes les personnes impliquées dans la situation ».
Lors d’une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale à Paris, le ministre des affaires étrangères français a condamné « le coup de force » et exigé la libération des deux hommes de pouvoir maliens. Il a annoncé que des mesures seront prises contre ceux qui entravent la transition politique dans le pays.
Sous la conduite discrète du colonel Goïta, les militaires ont conservé la mainmise sur le pouvoir. Ils se sont engagés, sous la pression de la communauté internationale, à restituer ce pouvoir à des civils élus au bout de dix-huit mois, et non trois ans comme ils l’estimaient nécessaire.
Le Mali, pays de 19 millions d’habitants, et ses voisins nigérien et burkinabé sont pris dans un tourbillon de violences, notamment djihadistes et intercommunautaires, qui ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.
SOurce: https://www.lemonde.fr/afrique
On dirait que ce pays existe pour être indéfiniment la risée du monde entier.
Sangonza
La vieillesse,ce n’est pas l’âge numérique,mais le comportement lié aux expériences vécues.
On peut être vieux à 30 ans et un gamin à 70 ans.
BA NDAW A FAIT UN DISCOURS QUI A FAIT RÊVER TOUS LES MALIENS.
Dans ses actes,tout le monde a été déçu.
Il est venu dans un contexte défini par les tueries des 10,11,12 juillet 2020.
Sa priorité devrait être d’élucider ces meurtres car ce sont des maliens qui ont perdu des vies.
Il n’a rien fait.
Des scandales financiers sont connus depuis la création du vérificateur général.
On ne dit pas à BA NDAW de mettre toutes ces personnes à la disposition de la justice,mais qu’il prenne des mesures pour les empêcher de refaire les mêmes délits.
Le M5-RFP qui prône la lutte contre la corruption a été ignoré par BA NDAW.
ON NE CRÉE PAS UN BRAS DE FER AVEC SES ALLIÉS QUAND ON N’EST PAS SÛR D’UN SOUTIEN POLITIQUE.
Il n’a jamais voulu considérer les hommes politiques.
Il aurait décidé d’appliquer les termes de son discours,c’est avec les hommes politiques connus pour la lutte acharnée contre la corruption qu’il allait collaborer.
POURQUOI N’A T’IL PAS APPROCHÉ SOUMANA SACKO?
OUMAR MARIKO?
Il sait qu’ils sont SOUVERAINISTES PATENTÉS alors qu’il a décidé de se lier à l’impérialiste français qui l’a encensé.
ASSIMI GOITA a agi ainsi face à un homme incompétent dans la gestion politique qui n’a pas su exploiter une situation inespérée.
DIONKOUNDA TRAORÉ A PROCÉDÉ AUTREMENT AVEC SANOGO POUR ÉCARTER CHEICK MODIBO DIARRA QUI NE L’A JAMAIS CONSIDÉRÉ COMME SON SUPÉRIEUR POUR PLACER SON CHEF DE GOUVERNEMENT.
ASSIMI VICE PRÉSIDENT peut être écarté politiquement par un homme politique par des combines qui vont créer des divisions dans leurs rangs.
IBK a créé le désordre dans les rangs des SANOGO pour écarter ceux des camarades qui étaient contre sa candidature.
Ils ont fini par s’entretuer.
BA NDAW est victime de son incompétence politique.
Il lui reste à espérer que la France va le replacer qu’il a préféré au détriment de la classe politique notamment celle qui prône la SOUVERAINETÉ DU MALI.
Aucun patriote ne peut regretter BA NDAW.
Les prisons sont remplies de vieillards,si on pense qu’il faut nécessairement les respecter.
Le vieillard IBK aussi a mérité son sort en laissant ses proches profités des deniers publics pendant que nos soldats manquaient du minimum sur le terrain.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
Je pense que Goita a profité du fait qu’il est armé et il dispose des hommes armés qu’il s’est permis d’arrêter ces 2 hommes sans réelle défense. Si Bah NDaw était encore dans l’armée et avec ce même grade, la situation aurait pu dégénérer. Goita avait juste besoin de lui notifier de sa démission et le laisser rentrer chez lui. A son âge, il me semble difficile que Bah soit en mesure de déstabiliser son pays. Mais hélas, on aura finalement tout vu dans ce pays. On dirait que ce pays existe pour être indéfiniment la risée du monde entier.
Laissez Goïta faire. C’est le seul garçon du Mali. Tékéré pour ce colonel spécialiste des coup de force contre des vieillards. Chant et danse pour ce lion qui ne sait qu’attraper des souris ! Iyad Ag Ghaly est au nord. Hamadoun Kouffa aussi ! Pendant que ces derniers continuent de massacrer les civils, nos colonels de pacotilles, avec à leur tête Goïta, le Samuel Doe malien, dégomment les civils qu’il a lui-même appelés au secours. Ils comptent sur son mentor, le sinistre imam Mahmoud Dicko, mais il va regretter ses actes. Je le préviens. Chez nous, on n’humilie pas les vieillards. Tous ceux qui l’ont fait on mal fini. Surtout que Bah Ndaw n’a jamais demandé à venir au pouvoir. Tu es allé le chercher dans son champ.
La charte de la Transition ? Est-ce qu’on peut accuser une personne d’avoir trahi la charte illégale d’une transition illégale?
Commentaire costaud, analyse pertinente.
—
Pensées rebelles.
Si vous écartez tous les civils du pouvoir, la gestion sera calamiteuse , nous sommes complémentaires, chacun dans son domaine de compétence , c’est mieux Mr Goita, n’écoute pas trop ton cœur, mais faisons travailler nos cervelles.
Comments are closed.