Au camp militaire de Base 100 d’Hamdallaye :Les femmes du Génie militaire dénoncent l’état délabré de leurs logements

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Décidément les femmes de porteurs d’uniformes, précisément celles des éléments du génie militaire habitant au camp de Base 100 d’Hamdallaye, sont très en colère. Pour cause, elles habitent dans des bâtiments datant de l’époque coloniale et dont la toiture risque de s’effondrer. Paradoxe : au même moment, ce sont des équipes du génie militaire qui procèdent à l’exécution de certains grands chantiers du pays. Le comble !

Ici, à la Base 100 de Hamllaye, les éléments du Génie militaire et leurs familles sont logés dans des bâtiments datant de l’époque coloniale. Et cause de vétusté avancée, les toits ouvrent directement sur le ciel. L’ont craint un effondrement surtout en période hivernale.

Le mal, nous dit-on, a été signalé en haut lieu, mais en vain. Le moindre budget n’a été mis à disposition pour les réparations nécessaires. Au même moment pourtant, l’Etat procède à d’importantes dépenses de prestiges auxquelles il peut d’ailleurs se passer.

En marge des festivités du 08 mars dernier, journée mondiale des femmes, celles du Génie militaire habitant au camp Base d’Hamdallaye nous ont narré leur calvaire. Très angoissées et préoccupées par l’état de leurs maisons que par la célébration du 08 mars, elles voulu se faire entendre : « Nous logeons dans un bâtiment de l’époque coloniale avec la toiture délabrée laissant même entrevoir le ciel. Pendant l’hivernage, la nuit, nous sommes obligées de rester éveillées et débout craignant un effondrement ».

La hiérarchie est-elle au courant ?

Bien entendu, répliquent-elles !

Elles ne comprennent surtout pas l’attitude de l’Etat qui fait réparer les bâtiments de tous les autres camps de la capitale excepté la base 100.

Aussi, précisent-elles, on a procédé à la construction de nouveaux bâtiments dans tous les autres camps. « Qu’avions-nous donc fait à ATT », se lamentent-elles ?

Puisqu’il est reconnu que les époux se préoccupent peu de pareilles situations ou n’osent en parler par crainte d’effaroucher la hiérarchie, les épouses veulent prendre le taureau par les cornes en décidant de rencontrer le ministre de tutelle et la première dame.

Innocent

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