Atrocités commises au Mali : La CPI à Bamako pour une enquête préliminaire

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Ce mardi 28 août, dans le cadre d’une  enquête préliminaire relative aux  atrocités commises au Mali, la Cour pénale internationale (CPI) vient d’y envoyer quatre de ses représentants (deux jeunes femmes et deux hommes) pour identifier les personnes qui portent la responsabilité desdites atrocités.

Une femme entre dans le siège de la Cour pénale internationale à La Haye
© ANP/AFP

Le 13 juil.let dernier, le gouvernement malien avait déféré à la Cour internationale les crimes commis dans le Nord du pays. Dans son courrier adressé à la CPI, le ministre de la Justice, Malick Coulibaly, avait expose sa demande en expliquant « qu’il s’agit de violations graves et massives des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises notamment dans la partie Nord du territoire : exécutions sommaires de soldats de l’armée régulière, viols, massacres de civils, tortures, pillages, disparitions forcées, destruction de symboles de l’Etat, d’églises, de mausolées et de mosquées ». C’est ainsi que  le 18 juillet, cinq jours après cette demande, la Procureure de la CPI, Mme Fatou Bensouda, a ouvert un examen préliminaire qui consiste à vérifier si la situation déférée est recevable en vertu des critères de statut et si ces crimes dénoncés par le Mali et tombant sous la compétence  de la CPI ont été commis. L’arrivée des enquêteurs sur le sol malien pour une investigation enfin de déterminer les responsabilités prouve que la CPI est décidée à faire toute la lumière sur cette affaire.

 

Mais le hic, c’est que tous les crimes commis dans le pays n’ont pas été dénoncés par notre gouvernement. La preuve : un rapport publié tout récemment par Amnesty international fait état de graves violations des droits humains commises par des soldats fidèles à la junte militaire contre des militaires et des policiers impliqués dans un contrecoup d’État le 30 avril 2012.

 « Les autorités maliennes ont l’obligation d’enquêter sur tous les cas que nous avons documentés. Les personnes responsables de ces atrocités, qui visaient à venger la tentative de contrecoup d’État, doivent répondre de leurs actes », a déclaré, le 31 juillet dernier, Gaétan Mootoo, chercheur d’Amnesty international en Afrique de l’Ouest. « Ces actes de vengeance vont à l’encontre des obligations internationales relatives aux droits humains qui incombent au Mali, et des mesures doivent être prises afin de s’assurer que la junte militaire ne puisse plus agir en toute impunité ». Certes, le gouvernement malien a déféré une situation au Procureur de la CPI, mais seulement en partie car en tenant  compte du rapport l’Amnesty international, tout n’a pas été relevé : c’est comme s’il y a des crimes à dénoncer et d’autres à dissimiler. Pourtant, cette information venant d’Amnesty international peut changer la donne et  inciter la Procureure de la CPI à décider d’ouvrir une enquête sur l’ensemble du territoire malien et faire ainsi d’une pierre deux coups.

Rappelons que partout dans le monde, les ONG ont le droit d’informer  le Bureau du Procureur de la CPI des crimes commis et dans ce sens aider à lancer une procédure devant ladite Cour. À son tour, le Procureur  de la CPI décidera de son propre chef d’engager l’action d’une affaire sans se limiter à la seule requête du pays demandeur.  Ce Bureau du Procureur reçoit l’information de la part des ONG et ensuite, l’utilise à sa guise. « Le gouvernement de transition du Mali a failli dans sa tâche de protection des droits humains de ses citoyens et cette absence de droit ne peut pas continuer », a déclaré Gaétan Mootoo. En 2009, le Mali avait ratifié la Convention internationale pour la protection de toutes personnes contre les disparitions forcées. Au terme du droit international, le  nouveau gouvernement dit « d’union nationale » est tenu de révéler  toutes les barbaries commises au Mali car la dignité et la noblesse d’une justice consistent à rester impartial pour tous. Alors, bonne chance aux enquêteurs de la CPI !

NNC    

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8 COMMENTAIRES

  1. “Mais le hic, c’est que tous les crimes commis dans le pays n’ont pas été dénoncés par notre gouvernement. […] c’est comme s’il y a des crimes à dénoncer et d’autres à dissimiler.”

    rien à ajouter, tout est dit si clairement.

  2. Il est grandement temps de mettre fin aux injures profereres a l’endroit de notre Armee Nationale.Toute personne bien sensee comprend parfaitement pourquoi l’Armee Malienne sous-equipee
    ne pouvait confronter ces terroristes et apatristes traites sur-equipes avec des armements ultra modernes et efficaces.Cette Armee
    pourvue d’equipements requis a eu ses jours de gloire et de fierte.Elle est prete encore une fois a relever le defi.Nos soldats
    ayant un haut degre de formation generale et militaire ne badinent pas devant l’ennemi.Notre devoir en tant que citoyens maliens est de soutenir moralement les soldats qui sont prets a faire le sacrifice
    ultime pour sauver la patrie et garder en veneration les vestiges de notre civilisation, les tombes de nos ancetres,et les champs de bataille ou nos ancetres se sont sacrifies pour nous.

  3. il faut les arretés se sont des chiens des connards des mercenaires ils doivent montrer les fausses communes cachées derrière kati sanogo et sa délégation sont tous des assassins;soulares;ATT na pas tuè les gens tous les berets etais ego

  4. Le problème du Mali est bien connu, il s’agit du lâche coup d’état du 22 Mars 2012 et surtout la nomination de Cheick Oumar DIARRA comme premier Ministre et depuis les choses se sont empirées.
    Les Américains savent très bien qui sont le capitaine SANOGO et le Premier Ministre, tous deux sont friands de l’alcool et des fesses, voila pourquoi le mali s’effondre car leurs attitudes ne sont pas compatibles avec les religions maliennes. En cela il faut regretter le soutien de Mohamedou DICKO du HCI à ces deux farfelus.
    Tenez vous bien, Le capitaine SANOGO à été renvoyé du prytanée militaire pour insuffisance de niveau, le lieutenant KONARE a échoué à son brevet de para , quant à l’adjudant Seyba DIARRA il a été renvoyé du régiment para pour indiscipline, voila les trois soulards qui veulent diriger notre armée; Mais que non non et non .Mais dans les jours à venir la donne va changer car le Capitaine SANOGO sera poursuivi par la CPI

    • Laissez nous en paix avec ces accusations interminables a l’endroit de Sanogo et de ces hommes. JE NE SUIS PAS PRO SANOGO. Soyons franc avec nous meme. CETTE MERDE que nous vivons est le fruit de 40 ans de bordele au sain de non seuleument l’etat mais de la societe malienne toute entiere. Le coup d’etat n’est pas la source du problem malien. Le coup d’etat a simplement mis a nue la situation. Alors, de grace, si vous cherchez qui blamer, commencez par les ATT et autre et rasurez vous de vous pointez du doit aussi car en tant que citoyen nous avons tous faillie a notre devoir civic que consiste a rendre nos institution etatique responsable de leurs actions.

      • vous savez mon fère, il y a toujours des tarés sur ce site qui pense qu’ils sont obligé de s’exprimer même s’ils n’ont rien à dire d’où Sanogo ceci Sanogo cela, cheick Modibo ou cheick oumar comme le dit d’autre.
        ton analyse est pertinent. Sanogo a fait le coup d’état parce que la situation du pays était catastrophique.

  5. quand des individus appliquent l’article 320 parce qu’un pauvre type a volé une mobylette , n’est ce pas une atrocité ??? avec les maliens il faut agrandir la CPI ,que des sauvages 👿 👿

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