Voilà des jours que les hommes forts de Kati et ex-putschistes du 22 mars dernier ne savent plus où donner de la tête pour se tirer d’affaire et pour cause : depuis l’annonce concernant l’envoi au Mali des troupes africaines sous le couvert des Casques bleus des Nations Unies pour la sécurisation du pays dont le Nord est le théâtre d’opérations militaires contre les terroristes, les soldats de l’ex-junte de Kati seraient plongés dans une grande confusion.
En effet, il suffirait que ces éléments soient éparpillés, ou du moins mutés dans les grandes villes du pays pour que Kati perde ses privilèges et autres avantages. Dans tous les cas, ces mutations auraient déjà été décidées par les Nations Unies qui privilégient la sécurisation du pays après la libération de toutes les villes du Nord. Est-ce une manière d’isoler ces ex-putschistes des décisions politiques et militaires ? Quoi qu’il en soit, la peur et l’angoisse sont si grandes chez eux qu’ils ne sauraient plus aujourd’hui à quel «saint sauveur» se fier. En tout cas, cette nouvelle donne dans la crise malienne donne à réfléchir, surtout que la CEDEAO, la communauté internationale et les partenaires du Mali ont exigé et exige toujours le retour dans leurs casernes de ces militaires dont le plus haut grade ne dépasse pas celui de Capitaine. Accusés d’avoir été les acteurs directs du coup de force militaire du 22 mars 2012 et pour s’être immiscés dans la vie politique du pays, le Capitaine Sanogo et ses compagnons seront désormais isolés du commandement. C’est dire qu’ils n’auront plus de poids et que par conséquent, ne pourront plus prétendre participer aux prises de décision de l’Etat. Sur ce point, des langues se délient pour apprécier cette décision d’écarter les ex-putschistes des affaires de la Nation. D’ailleurs, le peuple malien connait et déjà son sauveur : la France de François Hollande sans qui le Mali tout entier serait occupé par les terroristes. Une raison de plus pour soutenir cette décision qui permettra au Mali de ne plus revivre les excès de pouvoir des éléments de Kati et leurs complices politiques et civils. Par ailleurs, on apprend que les ex-putschistes de Kati cherchent une issue favorable à leur demande de bénéficier de postes à, l’extérieur ou d’une retraite paisible. D’où la visite d’une délégation de ces ex-putschistes au Médiateur Blaise Compaoré et à Alassane Dramane Ouattara, président en exercice de la CEDEAO, pour trouver des compromis.
Serge Lath
Eh Allah ! Que nos journalistes sont nuls. Les casques bleus au Mali, c’est pas la fin de Sanogo mais celle du Mali un et indivisible. Croyez vous que le nord est pour le Mali, c’est terminer depuis que les francais sont arriver. Le MNLa est un produit pur de la France. Au Mali seul le pagailleur Oumar Mariko a compris la France tandis les autres par meconnaissqnce et d’aucuns par traitise.
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