Arrestation du Général Sanogo :A ne pas confondre avec le mandat d’arrêt contre les barons du MNLA

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Photo d’archives
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L’arrestation du Général Sanogo  et peu après son inculpation, de  nombreuses charges ont  défrayé les chroniques le mercredi. Actualité oblige, l’apogée du règne de l’homme fort de Kati est le principal sujet  des causeries de tous les points de rassemblements. Et, les idées  divergent sur le problème. Certains  pensent que nul n’est au dessus de la loi et d’autres  pensent que ce n’est pas juste. Car les responsables du MLNA contre  qui des mandats d’arrêt internationaux ont été lancés suite au massacre des soldats d’Aguelhok en janvier 2012 sont libres.

 

 

Les Mandats d’arrêt contre le MNLA constituent une véritable affaire d’Etat.  Certes, certains échos nous effleuraient les oreilles sur un éventuel mandat d’arrêt contre le Général putschiste serait en cours. La visite  du staff de la CPI en disait long. Pour le moment, il n’y a aucune information concernant un  mandat d’arrêt international contre un seul individu comme dans ce cas.

 

 

Selon les explications du ministre de la défense pointé du doigt par les partisans du Général déchu, comme le cerveau de cette affaire, pour débarrasser le gouvernement de cet officier très, très encombrant, « cette procédure judicaire qui est en cours n’est pas une initiative de l’Etat, malien, c’est une procédure initiée  à la demande des familles des victimes ». Avant de conclure : « Et demain, si c’était à refaire, nous le referions et  chaque  fois si quelqu’un doit être conduit devant le juge, nous le  conduirons devant le juge », a précisé le ministre SBM. A ces propos du ministre journaliste de la S E, les langues se sont tout de suite déliées pour  traiter le gouvernement de tous les péchés d’Israël dans le désert de Kidal. Certes, le massacre d’Aguelhok mérite d’être puni, mais le comble a même été que l’un des commanditaires du massacre est élu député sur la liste du parti au pouvoir, de surcroit. Il s’agit de Mohamed Ag Intalla dans la circonscription électorale de Tine-Essako, dans la région de Kidal. Une région qui reste une arrête dans la gorge du gouvernement. Cependant, ce cas ne doit pas être confondu avec le cas Sanogo.

 

 

A en croire un enregistrement qui serait les explications de Sanogo en personne,  il dit ne jamais avoir reçu une convocation ni de la part du procureur, ni d’un juge d’instruction : « C’est le mardi passé que j’ai reçu d’une lettre de la part du ministre de la défense pour que je me présente devant le juge…. Juste le lendemain pendant que je m’apprêtais même à y aller, je vois ma maison envahie par des dizaines de bérets rouges dont le Colonel Abdine Guido qui était incarcéré et provisoirement relâché  pour cause de maladie. Et ce dernier me demande de les suivre ; je voulais prendre mon véhicule pour les suivre ; il a refusé en me demandant de monter dans le coffre d’un véhicule militaire. J’ai obtempéré pour éviter un accrochage entre ces bérets rouges et mes éléments….. ». Si ces propos étaient réellement de Sanogo, pourquoi avoir commis le colonel Abdine pour aller cueillir le Général putschiste chez lui ? est-ce une manière pour SBM de se venger du Général Sanogo ?

 

En tout cas,  que cette affaire judicaire soit un règlement de compte ou une véritable volonté des autorités du pays de rétablir l’ordre et la justice à tous les niveaux au Mali, même dans les casernes, elle est très loin du cas MLNA.

 

Christelle

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1 commentaire

  1. Et demain, si c’était à refaire, nous le referions et chaque fois si quelqu’un doit être conduit devant le juge, nous le conduirons devant le juge

    ILS PEUVENT ALLER SE PLAINDRE LA OU ILS VEULENT,MAIS LA PROCEDURE JUDICIAIRE CONTINUERA SON COURS.

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