Le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita a visité lundi la flotte aérienne de défense à la Base 101 de Sénou. Après quatre ans de tourmente et grâce aux efforts inlassables des plus hautes autorités, le gouvernement a pu doter cette composante de l’armée de six avions de nos jours : deux aéronefs de type Y12 et deux hélicoptères de combat de type MI-35.
L’acquisition de ces deux derniers aéronefs est entièrement financée sur le budget national, à travers la Loi d’orientation et de programmation militaire 2015-2019. Avant ces quatre aéronefs, l’armée de l’air avait reçu un hélicoptère Super Puma et la Casa pour le transport des troupes.
Les équipages de ces vecteurs aériens sont des Maliens. Cependant, avec les exigences contractuelles, ils sont accompagnés par des assistants sur une période de garantie d’un an. En plus de ces aéronefs, il est entendu très prochainement l’acquisition de deux nouveaux MI-35 et de quatre Super Toucana.
Toutefois, la refondation de l’armée de l’air se trouve confrontée à plusieurs difficultés, notamment l’absence d’un parking adapté, de magasins climatisés pour le dépôt des pièces de rechange. S’y ajoute le problème de personnel qualifié.
Pour pallier ce dernier point, l’on suggère l’ouverture d’une école militaire en aéronautique, où les jeunes seront formés sur place pour faire face à la problématique de maintenance qui se pose avec acuité de nos jours.
Pour la maintenance d’un avion qui se trouve à Sevaré, il faut qu’il rejoigne la Base de Sénou à Bamako et cela est dû au nombre insuffisant de techniciens.
Ousmane Daou