Armée : Vers l’interdiction du bizutage

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arméeRécemment un garde en formation est succombé suite à des mauvais traitements reçus lors d’un bizutage. Après enquête, il s’est avéré que la victime est décédée après des exercices d’étirement infligés à lui par des encadreurs. Dès lors, le chef d’Etat-major des armées a vigoureusement réagi. Il vient d’instruire à tous les chefs militaires l’arrêt des mauvais traitements à l’adresse des recrues lors des formations militaires. Le chef d’Etat-major général des armées s’est dit déterminé à punir sévèrement tout formateur coupable de bizutage.

 

 

L’on se rappelle qu’en 2010, l’école militaire interarmes (Emia) de Koulikoro a été le théâtre d’un drame au cours d’un bizutage. Cette année, 5 élèves officiers (dont une sénégalaise), avaient trouvé la mort, après des mauvais traitements administrés à eux par leurs aînés. A l’époque, des sanctions disciplinaires avaient concernées tout l’encadrement de cette école. Mais, il  semble qu’à l’Emia la pratique continue toujours. Et, c’est souvent les formateurs de l’Eutm qui interviennent auprès des formateurs maliens pour arrêter ces exercices qui frisent souvent la barbarie et qui datent d’une autre époque.

 

 

Cpi

Après Blé Goudé, Sanogo ?

La Cour pénale internationale vient d’obtenir le transfert de Blé Goudé, le général de la rue. Il y rejoint «son» président, Laurent Gbagbo. Sur la table du procureur de la Cpi se trouve un dossier malien. Il est relatif aux crimes commis pendant la crise.

 

Outre les crimes commis au Nord, dont le massacre de 77 soldats (égorgés à Aguel Hock) par les combattants du MNLA et leurs complices, djihadistes. Il y a aussi ceux (les crimes) perpétrés au sud, notamment à Kati. Dans ce cas, la Cpi pourrait demander le transfert de Sanogo à la Haye, pour être jugé. Une éventualité qui se précise avec toute la pression qui commence à entourer ce dossier, ici à Bamako.

La  Rédaction

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