Armée malienne : L’état réel des hommes et du matériel

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Alors que les trois régions nord du pays sont totalement occupées par des rebelles depuis mars 2012, le peuple ne sait toujours rien des moyens que comptent utiliser les autorités pour recouvrer l’intégrité territoriale du Mali. Enquête sur l’état réel des forces armées maliennes.
Au nord-Mali, les rebelles indépendantistes du MNLA ne font plus militairement le poids face aux rebelles islamistes. Ces derniers, commandés par Iyad Ag Ghaly, le leader du mouvement Ansar Dine, veulent, non l’indépendance de l’Azawad, mais l’application de la charia (loi islamique) sur l’ensemble du territoire malien. Pour mener à bien sa croisade, Ag Ghaly s’est allié aux redoutables chefs d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), dont on connaît les orientations salafistes.Le duo Ansar Dine-AQMI croule sous les armes et ne manque pas d’argent, alimentant régulièrement son trésor de guerre grâce au trafic de la drogue et l’industrie des otages. Grâce à cette suprématie financière et militaire, le duo a chassé le MNLA des zones conquises ensemble et y dicte seul sa loi. Afin de ne pas se laisser surprendre par une attaque armée malienne ou étrangère, les occupants islamistes entretiennent des taupes dans les armées sous-régionales, pactisent avec des tribus locales du nord-Mali et prennent position au sein et à la lisière de villes de plus en plus proches du sud du Mali – celles de la région de Mopti, par exemple. Le gros des troupes d’occupation ne réside pas en un lieu précis mais effectue d’incessantes navettes dans le désert, servi par sa connaissance du terrain et la rapidité de ses véhicules tout terrain équipés d’armes lourdes ou de mitrailleuses. L’ardeur des guérilleros au combat est décuplée par la présence à leurs côtés de djihadistes venus de tous les théâtres terroristes du monde: Pakistan, Afghanistan, Irak, etc. Pour venir à bout de ces groupes armés, l’armée malienne doit littéralement se tranformer.
Il faut, au préalable, que l’armée se réorganise. Pour des effectifs d’environ 20 000 hommes (tous corps confondus), elle compte, selon les sources, 50 généraux et autant de colonels.”L’armée n’a pas besoin de tant de hauts gradés du point de vue opérationnel, analyse un officier; la plupart d’entre eux ont acquis leurs galons, non au combat, mais grâce à leur zèle à servir le pouvoir en place”. Il s’agit, à présent d’adapter le nombre d’officiers au nombre de troupes combattantes, ce qui passe par la dépolitisation de l’armée et la promotion du mérite.
Il faut, en outre, rémotiver la troupe. La principale tragédie observée dans les rangs de l’armée depuis l’éclatement de la rébellion, en janvier, a trait à des désertions massives.”Les soldats maliens n’ont pas fui par couardise mais parce qu’ils ont perdu le moral qui,  dans une guerre, est vital.”, analyse un officier. Deux événements permettent de mieux comprendre la démotivation des troupes. A Aguelhok, alors que son camp était encerclé par les rebelles et qu’il avait vainement attendu des renforts et des munitions, le capitaine Sékou Traoré a expliqué à ses soldats que la situation était désespérée, qu’il laissait à chacun la liberté de fuir et que quant à lui, il préférait attendre, désarmé, sa triste fin au camp. Fiers de son exemple, les soldats ont tous décidé de rester à ses côtés et c’est tous ensemble qu’ils furent ligotés et abattus par leurs ignobles assaillants. Le second épisode a eu lieu à Kidal: alors que le camp faisait l’objet de surveillance étroite de la part des rebelles et que l’armée locale demandait en vain des avions de combat, on vit venir, à bord d’un jet civil (léquivalent de plusieurs hélicoptères d’attaque!), Kafougouna Koné, général de son état et ministre de l’administration territoriale. Lors de la rencontre  avec la troupe et l’administration régionales, Kafougouna  Koné annonça qu’il venait s’enquérir de l’état de préparation des élections à Kidal. Ce qu’entendant, un adjudant, fou de rage, apostropha le général en ces termes:”Va dire à celui qui t’a envoyé ici que Kidal vit, non à l’heure des élections, mais de la guerre! Pourquoi venir nous parler d’élections dans une ville qui se prépare à la guerre ? Pourquoi nous envoyer un ministre de l’administration alors que le ministre de la défense se terre à Bamako ? Si jamais nous te revoyons ici, mon général, nous te ligoterons et te  livrerons  aux bandits armés, à défaut de te fusiller!”.
Ces deux épisodes montrent comment la troupe, excédée par les dysfonctionnements dans le commandement, et convaincue de servir de chair à canon, a fini par baisser les bras et à s’enfuir chaque fois que l’occasion se présentait.”C’était sa façon de se venger des généraux qui amassaient les privilèges sans jamais oser aller au front en compagnie des soldats.”, explique un officier qui souligne que les hauts gradés s’entassaient à Gao, prétendu quartier général, laissant leurs subordonnés se frotter tout seuls aux rebelles dans le désert. A la démotivation générale des soldats fit suite une indiscipline générale. “Les soldats ne se reconnaissaient plus dans les officiers chargés de les commander. C’est pourquoi, dès que l’occasion s’est présentée à travers le putsch du 22 mars, ils ont, sans ordre, attaché leurs supérieurs pour les livrer aux putschistes. Restaurer le moral et la discipline dans les camps nécessite donc la nomination de nouveaux commandants plus preoches des troupes et plus respectés”, conseille un expert.
L’armée, une fois remotivée et redisciplinée, doit être reéquipée. “Toute victoire sur les rebelles est exclue sans un soutien aérien destiné à traquer, à tout instant, les convois de véhicules qui sillonnent le désert, diagnostique un chef militaire. C’était possible dans les années 1984. A cette époque, le Mali avait pour doctrine de pouvoir combattre simultanément sur ses 7 frontières. Une telle doctrine ne pouvait s’appliquer qu’à condition de dominer les airs. Aussi le Mali avait-il acquis quelque 40 avions d’attaque Mig 21 et des dizaines d’hélicoptères de combat. En 1990, quand l’armée malienne a compris que les rebelles bénéficiaient du soutien de Khaddafi, elle a pointé 30 Mig 21 sur la base de Gao, prêts à foncer sur Tripoli. Quand Khaddafi l’a appris, il a fait machine arrière. Quand, en 1984, le Burkina nous a cherché querelle à propos de la bande d’Aouzou, il a suffi  d’envoyer quelques Mig se balader au-dessus de Ouagadougou pour que le capitaine Sankara demande un cessez-le-feu. Aujourd’hui, la situation est tout autre. Faute d’avoir investi dans l’armée au cours des 20 dernières années – Alpha et ATT craignaient sans doute d’avoir à cohabiter avec une armée trop forte -, le pouvoir politique a laisser l’aviation se dégrader.”. Selon les confrères de jeuneafrique.com, l’aviation malienne compte 2 hélicoptères d’attaque Mi-24; 2 avions de chasse Marchetti offerts par la Libye, en 2010, à l’occasion du cinquantenaire du Mali; 6 avions de surveillance de type Tétras et 1 vieux Basler américain pour le transport de troupes. Et en ce qui concerne les véhicules terrestres, l’armée a acheté, en 2010, quelque 40 automitrailleuses blindées BRDM et 40 autres blindés de transport de troupes de type BTR. Mais plusieurs de ces engins sont tombés entre les mains des rebelles du MNLA et des islamistes d’Ansar Eddine, depuis la conquête des villes du Nord. Si l’armée utilise plusieurs centaines de voitures tout terrain, elle est dans l’ensemble sous-équipée. « Aujourd’hui, l’armée malienne a besoin d’une logistique adaptée au terrain: efficace, légère et facile à déplacer », dit un haut gradé. «Il faut plus de mitrailleuses lourdes de type 14,5 mm et 12,7 mm, des mortiers, des canons pour atteindre une distance lointaine: lors des derniers accrochages avec les rebelles, les tirs de ces derniers atteignaient l’armée malienne mais pas l’inverse », poursuit la source.
Il manque aussi des pilotes pour les hélicoptères disponibles, depuis que les mercenaires ukrainiens employés par le régime d’ATT ont levé le camp. Il manque aussi des avions de reconnaissance.
L’armée malienne a enfin besoin de l’appui des pays de la sous-région. Les espaces désertiques sont si vastes que les seuls moyens de l’armée ne lui permettront jamais de neutralisder les rebelles. Il faut forcément l’appui, actif ou passif, des pays voisins. A défaut de nous aider à traquer les combattants rebelles, les pays voisins doivent, à tout le moins fermer leurs frontières, comme le fait l’Algérie, afin de couper toute retraite aux bandits.  Un éventuel déploiement des troupes de la CEDEAO serait inespéré. En effet, les 3 à 5 000 soldats concernés pourraient sécuriser les régions non occupées du pays et laisser l’armée nationale se battre au nord.

De lourdes contraintes

Tous ces beaux plans ne produiront d’effet qu’à la condition de pacifier le sud du Mali. La reconquête du nord dépend absolument de la stabilité politique et économique à Bamako. Or le Mali, pour l’instant, n’en prend guère le chemin. La querelle entre le capitaine Sanogo et la classe politique autour du fauteuil de président de la transition menace de conduire le pays sous embargo politique et économique sous-régional. Une telle éventualité, inévitable en cas de désignation d’un militaire à la tête de l’Etat, coupera le Mali du monde et privera l’armée de toute possibilité de s’équiper. “Nous dirons alors adieu à la reconquête du nord”, martèle un observateur qui rappelle que les autorités de transition auront plutôt à coeur de nourrir les populations du sud. Sans coopération sous-régionale et internationale, comment importer du matgériel militaire et du carburant, les deux mamelles de la défense nationale ? Comment recevoir les renseignements humains et satellitaires des services français et américains qui gardent l’oeil sur les déplacements des rebelles ?
L’autre contrainte majeure réside dans les divisions au sein de l’armée. La récente bataille fratricide entre fantassins de Kati (bérets verts) et commandos parachutistes de Djicoroni (bérets rouges) a poussé le capitaine Sanogo, chef du CNRDRE, a annoncer, samedi soir à la télévision nationale, la dissolution du régiment des parachutistes. Or, ce régiment d’environ 600 soldats est le mieux entraîné de l’armée. Il comporte des unités d’élite qui ont subi des formations militaires de la part de la Corée du nord, des États-Unis et du Canada. “Ils sont les seuls capables de déloger, sans dommages collatéraux significatifs, les rebelles qui se seront infiltrés dans la population civile, comme c’est le cas au nord”, indique un spécialiste qui croit qu’il faudra au moins 3 ans pour former l’équivalent du régiment parachutiste dissous. Pour ne rien arranger, la plupart des généraux n’ont aucun atome crochu avec la junte, ce qui prive l’armée d’une certaine expertise dans la direction de la guerre et l’établissement des plans de bataille. En définitive, ces divisions, inimitiés et suspicions internes obligent l’armée à consacrer une bonne partie de ses ressources en des missions autres que la reconquête de l’intégrité territoriale du pays.

Une enquête de Tiékorobani

Commentaires via Facebook :

36 COMMENTAIRES

  1. MERDE A CES VOLEURS ET DESTRUCTEURS DE L’ ETAT DU MALI !

    MERDE A CE DIONCOUNDA ! MERDE A CE IBA NDIAY ! MERDE A TOUS CEUX QUI ONT FAIT COULER LE NAVIRE MALI .

    MERDE A TOUS CES DIRIGEANTS HAUTEMENT CORROMPUS ET LUTTANT AIJOURD’HUI POUR COUVRIR LEURS BETISES ET TRAHISON DU PEUPLE DIGNE DU MALI !

    ABAS CETTE CEDEAO DE MAUVAISE INTENTION VISANT A PLACER NOTRE PAYS SOUS SA TUTELLE EN IMPOSANT L’UN DES RESPONSABLES DE NOS MISERES A LA TETE DE L’ETAT POUR MIEUX LE CONTROLER .

    MALIENS OUVREZ MAINTENANT LES YEUX POUR VOIR LA MANIGANCE DE LA CEDEAO .

    ABAS L’ ECOMOG AU MALI . CE SONT LES MEMES QUI POUSSENT LE MNLA ET ANSARDINE A PROGRESSER POUR FAIRE MONTER LA TENSION !

    ET SI CES VOLEURS DU REGIME DE ATT CROIENT POUVOIR CONTINUER LEURS FORTFAITS , ILS SE TROMPENT CAR NOUS JEUNES DU MALI SOMMES DETERMINES ET DISPOSES EN DEHORS DU CNRDRE A VOUS STOPPER PAR TOUS LES MOYENS Y COMPRIS LA KALACHS A BAMAKO ET AILLEURS . LE MALI NOUS APPARTIENT TOUS ET NOUS MOURRONT POUR NOTRE PAYS POUR VOUS TENIR LOIN DE LA GESTION DE L’ETAT .

    METTONS LES MILITAIRES A COTE , ET ENTRE CIVILS PRO OU CONTRE OU AUTRE , NOUS REGLERONS CETTE PHASE DE NOTRE HISTOIRE . NOUS METTRONS CES CORROMPUS DANS LE DEGOUT DE VIVRE AU MALI . NOUS VOUS TRAITERONS COMME DU GIBIER. MORT A TOUMANI ET SES ACOLYTES NEO DEMOCRATES , QUI CROIENT POUVOIR TROMPER TOUT LE MONDE TOUT LE TEMPS .

    MORT AUX ENEMIS DU MALI ! VIVE LE MALI ET LE PREMIER MINISTRE DIARRA , GRAND PATRIOTE !

  2. LES BERETS ROUGES VONT RESTER,C’EST SANOGO QUI VA DISPARAITRE
    LES BERETS ROUGES VONT RESTER,C’EST SANOGO QUI VA DISPARAITRE
    LES BERETS ROUGES VONT RESTER,C’EST SANOGO QUI VA DISPARAITRE
    LES BERETS ROUGES VONT RESTER,C’EST SANOGO QUI VA DISPARAITRE

  3. de toutes façon rien ne justifie la disparition d’un corps militaire !!! et chers amis sachez que celui qui prône cette dissolution est dans l’absolu illégalité donc une decision nulle et non avenue a bon entenduer salut

  4. J’espre que les ecerveles supporteurs du regime dechu comprennent que des le debut les rebelles pourraient venir a Bko. Cest ATT lui meme qu’avait avoue que les rensforts ont fait 2 tentatives sans pourvoir atteindre les Capt Seckou Traore 😯 je ne suis militaire mais je demande aux experts que est ce que cela revele reelement si ce n’est pas que l’armee malienne n’etait preparee? La debandade et l’eventuel “repli tactique” de Tessatlit et le coup d’etat facile contre la presidence de ATT s’ajoutent sur les preuves non-discutables que l’armee malienne etait l’armee la plus impreparee au monde. Cependant, nous avons nos supporteurs d’ATT a moralite demi-teinte qui ne peuvent jamais juger correctement pour distinction entre le faux et le vrai ni meme entre le bien et le mal qui nous cassent les oreilles ici sur Maliweb : ” le coup d’etat a precipite la chute des 3 regions… pititi patata” un argument d’enfant indigne d’un adult qui a moindre du cerveaux.
    On remarque aussi que ces memes supporteurs d’ATT, qui sont devnus aujourd’hui des aigris politiques, anti-putshistes/anti-Sanogo, ne parlent meme pas des crimes de leur chef ATT a savoir la negligence de auguelhoc qui a resulte aux massacres de jeunes militaires heroiques diriges par le Super Heros Mr Seckou Traore. Ces imbe-ciles ne pensent meme pas a ces heros morts pour la patrie dont meme les lacets de chaussures valent mieux qu’eux. Ils nous accusent de supporte Sanogo sans comprendre reelement ce que nous supportons.

    Ainsi est la realite du Mali, un pays divise entre des heros qui se donnent a la mort pour la patrie et des hommes aux intrets sordides qui pillent le pays jusqu’a ses os. Ces denriers en fait ne haissent le coup d’etat et Sanogo parce qu’ils sont democrates convaincus… loin de la… il le haissent pour le changement qu’il impose desormais. Nous autres nous ne supportons pas le coup d’etat et Sanogo; nous supportons le changement! Tout sauf ce qui etait en place sous ATT! 😯

    • ton problème est que tu ne connais pas les règles elémentaires de la democratie.le peuple a fait une erreur en choisissant ATT c’est le peuple qui doit reparer son erreur pas l’armée.on ne peut pas vouloir une chose et son contraire.dans tous les pays du monde sans exception il ya tous les jours des raisons de faire un coup d’Etat.Sanogo est un lache parceque le pays était en difficulté et les vrais soldats étaient au nord.ce nul a choisi ce moment pour s’emparer du pouvoir.quelle bassesse!

  5. Les bérets rouge sont les mieux former mais les plus grands lâches sur le champs de bataille a part maitrisser les bandits en ville sinon ce sont les plus grands fuillard de l’armée renseigne toi bien monsieur tiekoroba tu n’as rien écris de bon

    • Certainement que Lyad t’a coupé le bras! d’ou ton pseudo!
      Toi tu es un fuillar de bidasse de soldat de sanogo et non les commandos para, berets rouges. On sait tous déjà vos jalousies pour ce corps d’élite. :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  6. Cet article ne raconte rien de vrai et les chiffres sont faux, il y a au sein de l’armée des unités d’élite autre que la compagnie para et mieux entrainés.

    • Menteur il n’y a aucune troupes d’élites au Mali depuis le temps ils seraient déjà entrer en action s’ils existaient.
      Des commandos para mis en déroute par de simple fantassin tu parle de troupes d’élite. J’ai fréquenter des troupes d’élite et crois moi au Mali il n’y e a pas!!!!

      • Ragot ,moi je suis un ex du 3émeRPIMA de Carcassonne ,je sais ce que troupe d’élite veut dire . Je sais qu’ATT avait fait lui un stage commando para à Collouire ,pour l’avoir fait moi aussi ,je peux t’assurer qu’il faut s’accorcher . je ne pense pas que vos paras commando ont le meme niveau!

        • Salut le fou.moi je suis tellement deçu et triste que je ne lis meme plus.Meme un vieux tirailleur comme toi aurait mieux defendu le nord.tu as tjours dit qu’on a pas d’armée et on t’a tjours incendié.quelle honte.

    • Sale lache menteur! tu devrais avoir honte de poster un tel commentaire ! 😈 😈 😈

    • C’est dommage que des pseudo journalistes continuent de polluer les consciences des honnêtes citoyens.
      Vous devez revoir votre article à plus d’un titre.

  7. foutaise, ils etaient ou ces berets rouges lorsque les rebelles prenaient les villes du Nord ou ne sont ils pas des Maliens?

  8. Visiblement ce journaliste n’est pas du tout renseigné. la guerre Mali-Burkina ne date pas de 1984, mais plutôt de Décembre 1985. La guerre a commencé par l’occupation du village de Djoulouna par les Burkinabè,à l’époque je faisais la 10ème au Lycée régional de Sikasso. Piètre journaliste!!!

  9. Visiblement ce journaliste n’est pas du tout renseigné. la guerre Mali-Burkina ne date pas de 1984, mais plutôt de Décembre 1985. La guerre a commencé par l’occupation du village de Djoulouna par les Burkinabè . Piètre journaliste!!!

  10. Belle conclusion, mais beaucoup d’information erronée dans le corps de l’article. La recherche du journaliste n’est pas pousse exemple la bande d’Aouzou c’est au Tchad.

  11. je pense qu’il s’agit de bande d’agacher et non celle d’aouzou.j’ai des doutes sur les chiffres donnés sur la flotte du mali.

  12. Monsieur Tiékorobani a fait un grand effort de collectes d’informations, mais sur le plan de l’analyse, ses vérités ne sont pas évidentes. Ex: 40 Mig 21 ne pouvaient défiés les presque cinq avions de chasse et de combat que possédait Kadhafi en son temps, sans compter ses diverses hélicoptères de combat. En passant, au Tchad, sur le plan aérien, c’est l’Opération Epervier qui a atténué les ardeurs de Kadhafi (si on revient sur la Bande d’Aouzou). Quant à l’exemple du Burkina, l’aviation n’a pas fait la différence, et il est mieux d’oublier cette guerre fratricide où de chaque coté chacun a eu son lot de malheurs. L’aviation est déterminante dans une guerre, mais ne peut gagner à elle seule la guerre. Elle amoindrit l’ennemi à l’avantage des troupes au sol. La guerre se termine avec de braves troupes sur le terrain. Effectivement, l’armée malienne au temps de Moussa Traoré était suffisamment équipée. Mais en dehors de l’équipement, comme vous l’avez si bien souligné, il faut une armée bien structurée, bien commandée dans les règles de l’art, bien formée, et enfin, déterminée, idéalisée et fanatisée pour la défense de la patrie. Ceci doit être tacitement pour tout militaire, un devoir assermenté. Sinon, comment une armée mal équipée peut-elle abandonner autant de BRDM et BTR aux mains de l’ennemi et s’écrier par la suite: je n’ai pas pu tenir parce que j’étais si mal équipée! Notre armée est plutôt sans commandement, sans motivation et donc sans combativité, et tout ceci aboutit à une armée sans dignité, se résumant à “chicoter les civils” et à se faire des épreuves de force entre corps et garnison frères. Le dévouement et la combativité guerrière au mépris de la vie pour la patrie, devraient être inculqués aux combattants comme un devoir existentiel pour la patrie. C’est pour cela que je suis d’accord avec vous que l’armée soit refonte. Mais on restructure efficacement une armée combattante matériellement, structurellement et combativement en combien de temps?

  13. – Il nous faut combien de temps pour acquérir des armes ?
    – Combien de temps pour former nos militaires à l’utilisation de ces armes ?

  14. Dans cet article on avait besoin de chiffres et de typologie du matériel. Trop de mots sans chiffres. Vraiment, essayer d’améliorer votre plume, chers journalistes

    • secret d’etat, on ne te devoilera pas le nombre d’armement que possèdent le Mali en son temps seul ATT a fait en disant à la tele nationale que le Mali possedait 4 Mig21

  15. Les 40 migs21 et dizaines d’hélicos sont partis OU?
    Le Mali n’a jamais eu plus de 6 migs21 dont certains ce sont écrasés sous Moussa et les autres non obsolètes par manque d’entretien.
    Les pilotes maliens ont même perdu la main faute d’entretien.

    • L’entretien des equipements modernes coute aussi cher que leur acquisition; c’est pourquoi, moi, je suis contre meme l’existence d’une armee plethorique dans nos etats de la sous region. Je suis pour la creation d’une gendarmerie biene quipee et bien entrainee, d’une unite du type para-commando bien equipee en helicos et bien entrainee; et la mise en commun des autres moyens militaires avec les autres pays de la sous region sous commandement du president de la commission de la CEDEAO. J’espere que le chaos que vit le Mali amenera le president ADO a envisager cette alternative serieusement car son pays aussi a ete dans la meme situation avant le Mali, et aptes le Mali, ca pourrait etre le tour d’un autre pays!

  16. bjr,bel article bien analysé et surtout plein d’enseignements .au mali on n’a jamais mis l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.les gens sont tellement corrompus qu’ils ont perdu toute notion d’État ,de grandeur ;dignité.la corruption tue plus que le sida parce que elle pervertit nos mœurs.

  17. Solution claire:Sanogo et Cnrdre s’efface avec toutes les garanties nécessaires,on trouve un président de transition civil qui n’aura d’autres idées que l’intégrité territoriale et les élections,en fin ce président et le gouvernement vont s’attaque exclusivement à la question militaire contrairement à ce qui se passe aujourd’hui.
    Cheick Modibo est entrain de se noyer dans des objectifs revanchards inavoués cela ne facilite pas la sortie de crise.

    • Pas question de garantie.

      S’ils n’ont rien fait de mal qu’ils soient récompensés dans le cas contraire, qu’ils soient châtiés avec la dernière rigueur (Parce qu’il en ait question de charnier tous près de Kati). 😥 😥 😥 😥 😥 😥

      source d’information: bandiougou diabaté de l’indicateur du renouveau.

  18. Tièkorobani a visiblement des problème de géographie, la bande d’Aouzou c’est au nord du Tchad, et la zone avait fait l’objet d’une longue guerre entre ce pays et la Libye.
    Pour autant, il ressort de cet article certaines verité qu’il faut prendre en compte pour sortir le Mali de cette impasse. L’armée est remplie d’officiers bien formés qui domine largement le problème, il ne reste plus qu’à les écouter et leur donner les moyens qu’il faut pour circonscrir le problème.
    Le Colonel Lamine Diabira avait regigé un rapport quand il était au bureau statégique du ministère des Affaires Etrangères dans lequel il resortait les risques que le pays courrait et les évolutions possibles, avec à la clé les solutions graduelles en fonction de la presentation de la situation. Un officier brillant et efficace.

    • Bien parlé cher zié mais n’oublie pas un chose ces officié qu’on dis bien formé le sont tout simplement dans le cadre de la dilapidation des bien de l’Etat. si non où sont-ils parmi plus 40 nommés par ATT? qu’ont-ils fait avant qu’on en arrive là? c’est bien de faire des rapports mais c’est mieux de réagir.

  19. Les choses sont tellement claire ds cet article que nous devons reflechir par 1000 avant dde nous accusé mutuellement.Nous avons plusque jamais besoin de moyen logistique c’est la premiere source de motivation de nos troupes.

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