Généralement, l’armée est muette. Mais depuis la déclaration du Capitaine Sanogo selon laquelle l’ex-Premier ministre avait même payé des porteurs d’uniformes pour le soutenir, elle ne cesse de murmurer. A ces bourdonnements s’ajoutent la suppression du corps des Bérets rouges et des nominations en série opérées par certains ministres issus des rangs de l’armée au sein du département ministériel dont ils ont la charge.
Les bidasses sont réputés pour leur mutisme. Mais lorsqu’ils décident de rompre le silence, c’est que trop, c’est trop ! C’est bien ce qui se passe actuellement au sein de notre armée, sous le regard indifférent des hautes autorités. Et cela, depuis l’attaque du 33è bataillon du régiment des commandos-para contre les Bérets verts et la suppression sans demi-mesure du corps des Bérets rouges. Mais les déclarations du Capitaine Sanogo, après la démission du Premier ministre Cheick Modibo Diarra, sera la goûte d’eau qui a débordé le vase.
D’abord, dans le rang de certains responsables de la hiérarchie militaire, on soutient que la plupart des nominations militaires dans les Cabinets ministériels ne sont pas faites sur la base du mérite et que la suppression du corps des Bérets rouges n’est qu’un prétexte fallacieux d’autant plus que les victimes clament que ce ne sont pas tous les Bérets rouges qui se sont opposés au coup d’Etat du 22 mars dernier. Mais là où le bât blesse, c’est que depuis un certain temps, des officiers de l’armée, qui ne se reprochent rien, tentent de semer le trouble au sein de la troupe. Or trop de frustrations ont eu lieu au sein des « hauts galonnés ». En clair, ces bidasses en chef trouvent qu’après le putsch du 22 mars dernier, les promotions militaires se font par affinité et non par mérite. Ventres bedonnants, toujours à bord de luxueuses bagnoles, ces officiers d’opérette n’ont aucune notion de l’administration militaire. La plupart d’entre eux semble avoir tout oublié aux portillons des écoles militaires. Qu’ont-ils en termes de compétences pour mériter ces postes ? Suffit-il de porter des barrettes sur les épaules pour accéder à la haute administration militaire ?
Depuis la sortie en fanfare du Capitaine Sanogo pour soutenir que Cheick Modibo a payé des porteurs d’uniforme pour qu’ils se mettent sous sa coupe, il fallait s’attendre à des interpellations ou à un nouvel affrontement entre frères d’arme sous forme de règlements de comptes au sein de la « Grande muette ». Déjà, le Capitaine a « ouvert des brèches ». Il s’agit d’un prétendu conflit entre porteurs d’uniformes, une situation qui trace le schéma typique du cas des Bérets rouges contre les Bérets verts, une confrontation qui suscite toujours des questionnements. Certes, les commentaires vont bon train sur la démission de Cheick Modibo Diarra. Mais le Capitaine en rajoute en déclarant que CMD avait fait un planning de déstabilisation des forces armées et de sécurité. Le Capitaine pousse même le toupet jusqu’à soutenir Cheick Modibo aurait acheté (avec argent comptant) la conscience de certains porteurs d’uniforme pour qu’ils soient ses bras armés. « Quand un Premier ministre va jusqu’à payer de paisibles citoyens pour sortir afin de défendre sa cause, et quand un Premier ministre va jusqu’à payer des officiers, des sous-officiers et des militaires des forces armées pour l’appuyer au cas où il serait limogé, je pense que là, c’est dangereux », déclare le Capitaine Sanogo. Si ses assertions sont fondées, la situation au sein de l’armée se complique davantage. D’où des inquiétudes à tous les niveaux ou presque, surtout que ce sont des arrestations ou des affrontements en série qui s’ensuivront En attendant, il appartient au Capitaine Sanogo de redoubler de vigilance afin d’éviter que « l’ivraie » contamine la « bonne graine » de notre armée.
Jean Pierre James
CAPITAINE SANOGO, RETIRE TOI, AVANT QUE LES CHOSES NE SE RETIRE DE TOI.LE COSEIL DES SAGES. CAPITAINE TU DEVIENS LA BETE NOIR DES MALIENS ET MEME DES AFRICAINS. L’OCCIDENT NE TE DIGERE PAS. CAPITAINE TU DEVIENS TRES SALLER DANS CHAQUE REPAS, NOUS NE VOULONS PLUS DE REPAS SALLER. DEGAGE, AVANT QUE L’ON NE TE FASSE DEGAGER DE GRER OU DE FORCE.LE CAPITAINE DADDIS CAMARA SE TROUVE AU BURKINA RENSEINGNE TOI AUPRES DE LUI.
Je suis d’accord avec toi. C’est pas en prenant une position passive face à Sanogo. Il se croit tout permis, alors qu’il n’a que quelques hommes à son côté et si toute l’armée se reunie pour le dire non, il arrêtera ses agissements.
La communauté internationale doit exiger l’exil des bidasses de 15 km de Bamako avant toute intervention militaire afin que Dioncounda puisse être le maître à bord.
En tout cas si les militaires se décident, alors, Dioncounda pourra être le chef des armées et les choses bougeront.
Raison toute faite pour se debarasser des brebis gales . Mais, a quand la vraie revolution les maliens?
Apretes toi, ce soir des hommes cagoules taperont a ta porte.
Le capitaine a raison! Avec tous les betises qu.il fait,si personne ne reclame,il fait cequ.il veut!Il faut une revolte aveugle contre Sanogo et ses copains pour que ça change au Mali.Les autres militaires doivent prendre leur responsabilité pour en finir une fois pour toute avec ce SANOGO…….
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