Armée Malienne : \”Pour bâtir un pays prospère et fort\”

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Cette troupe était repartie en 8 petites unités avec l’Etat-major territorial à Bamako, une compagnie de dépôt à Bamako, une compagnie de parachutes à Bamako, de transmission, (à Bamako), de génie à Ségou, de reconnaissance à Nioro, une autre à Tombouctou ; et une autre saharienne à Tombouctou et à Gao.


C’est après la proclamation de l’indépendance du Mali, que le président de la nouvelle et jeune République du Mali, (le président Modibo Kéïta) a demandé solennellement aux troupes françaises de quitter le territoire, le 20 janvier 1961.
Ce départ est intervenu effectivement le 5 septembre 1961.
C’est ainsi que les Forces Armées Maliennes (FAM) d’alors venaient d’être créées, par voie de transfert de certains personnels du Soudan, ajoutés à des volontaires.


C’est en ce moment que sera mis sur pied l’Etat-major des Armées, cinq bataillons dont ceux de deux unités à Ségou, de deux unités à Kati et un de 3 unités à Kayes. A cela, il faut ajouter un groupement aérien tactique et un groupement de la Gendarmerie.


La Gendarmerie sera mise en place en 1972 et le groupement aérien tactique (GAT) en 1976, et deviendra formellement l’Armée de l’Air.
En mai 1979, le corps des gardes (goum) a été créé.


S’en est suivie, la création d’autres corps de l’armée moderne du Mali : Inspection générale des armées, la Direction de la sécurité militaire, l’Office national des Anciens Combattants, la Direction  de la justice militaire, le musée des armées, l’Etat-major général des Armées, l’Armée de terre, la Direction du Génie militaire, la Direction centrale du service de santé des armées, la Direction de la Transmission et des télécommunications, entre autres.
Concernant l’effectif actuel de nos forces armées (sujet sensible), il évolue dans le temps.


Des réformes à hauteur de souhait
Par rapport aux réformes qui ont été menées, il y a eu plusieurs dont la plus importante est le remplacement de l’Etat-major des armées par « l’Etat-major Général des Armées », doté de l’ensemble des pouvoirs de commandement sur toutes les unités. Ainsi, le chef d’Etat-Major Général des Armées a des pouvoirs plus étendus sur tout ce qui concerne la chose militaire.


Il est devenu le conseiller du gouvernement concernant toute opération ou décision pouvant avoir des incidences sur le secteur de la défense nationale.
Il coordonne les relations interarmées, veille à l’application des règlements de l’Armée, etc.
Il est aussi chargé, comme cela se dit dans le jargon militaire, de « gérer l’étendue du territoire national ».
Enfin, dans le cadre du PDES du président ATT, il a été décidé de rééquiper l’Armée malienne, pour bâtir « l’armée de nos besoins et non l’armée de nos rêves ! ». Aujourd’hui, cela est une réalité, malgré les défis.

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