Après une tentative de contre-coup d’Etat : Le colonel Abidine Guindo se met dans la gueule du loup

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Il a été arrêté le mercredi aux environs d’une heure du matin dans la zone ACI-2000. Son arrestation n’a donné lieu à aucune résistance de sa part.

La cavale de l’ancien aide de camp du président déchu, Amadou Toumani Touré, s’est achevé dans la nuit de mardi à mercredi. Le lieutenant-colonel Abidine Guindo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, précédemment chef de corps des commandos-parachutistes, a été arrêté le mercredi 11 juillet 2012 aux environs de 1 h du matin par des forces de l’ordre dans la zone ACI-2000.
Son arrestation s’est faite sans coup férir. Pour le moment, sa famille qui a confirmé l’information, ne sait pas encore où il a été conduit. Serait-il à Kati au QG de ses pires ennemis ?
C’est la question que bon nombre de Maliens se posent quand on sait que l’homme était activement recherché par les putschistes de la ville garnison depuis le contre-coup d’Etat du 30 avril au 1er mai 2012, perpétré par des hommes du Régiment des commandos para, communément appelés bérets rouges.
Il était d’ailleurs le commandant de ce Régiment au moment du renversement du régime de son mentor, Amadou Toumani Touré. C’est dire que c’est le présumé cerveau du mouvement qui vient d’être neutralisé.
Dès lors, les inquiétudes deviennent légitimes à son sujet pour qui connaît les conditions de détention à Kati des bérets rouges, arrêtés après l’échec du contre-coup d’Etat. C’est aussi la fin des rumeurs qui annonçaient celui dont la tête était mise à prix en fuite en Allemagne ou dans un trou de rat dans son village natal.
Abidine Guindo a été l’aide de camp du président déchu. Ce dernier en fin de mandat l’avait nommé commandant du Régiment des commandos parachutistes. Lors du coup d’Etat du 22 mars 2012, perpétré par les bérets verts de Kati, conduits par le capitaine Amadou Haya Sanogo, c’est lui qui était parvenu à exfiltrer l’ancien chef de l’Etat de Koulouba au moment où le palais présidentiel était sous une avalanche de tirs.
Il était resté depuis dans un silence qui troublait les putschistes, qui ont finalement compris, par les actes du 30 avril au 1er mai, qu’il ne voulait pas se soumettre à leur autorité. Commença alors la chasse à l’homme qui a connu son épilogue ce 11 juillet 2012.
Abdoulaye Diakité

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1 commentaire

  1. Voici un homme ses ça nous appelons des solda qui peuve libère le nord
    1 Guindo avec son regima de 300 homme ont put prendre l’aéroport avec plus de 200 béret vert a ceux jour prendre bamako chasse les béret vert sur tout les lieu stratégique de la capital jusqu’à la porte du camp de ses rebelles kati .il fallait l’intervention de sikasso koulicoro,quel faiblesse qui prouve qu’il ne faut pas compte sur ses béret vert 3 camp militaires d’un pays contre 300 homme,et vous voulez détruire cette unité et leur leur chef ,je vous même sil on tuer 5000 milles rebelles béret vert il doive être libère et forme son regima ,être a la tête du comendement millitaire pour libere le mali .

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