La fin du mois de septembre 2013 à Bamako a été très agitée par la mutinerie de Kati. Elle a commencé le 27 septembre. Ce n’est que le 30 septembre que les autorités maliennes ont pu regrouper les forces nécessaires pour venir au bout des mutins. Une bonne partie de ces forces ont dû quitter le théâtre des opérations, notamment Sévaré, à plus de 600 km de Bamako, pour venir en renfort. Entre temps, si les frondeurs avaient eu le soutien des autres corps des forces armées et de sécurité à Bamako, le pire était inévitable.
Cela démontre la nécessité de mettre en place à Bamako une véritable force spéciale automne, pouvant circonscrire tout problème à tout moment. Au Mali, le régiment des commandos parachutistes a bien joué ce rôle de forces spéciales avant les événements du 22 mars 2012. Les bérets rouges font partie des forces spéciales, une unité des forces armées spécifiquement formée, instruite et entraînée pour mener des opérations particulières. Ils sont aptes à intervenir en tous lieux et en toutes circonstances. Tous brevetés parachutistes, ils ont de nombreuses spécialités dans le domaine du combat, du corps à corps, du tir, etc.
Les bérets rouges intervenaient chaque fois que cela est nécessaire pour mettre de l’ordre. Formés par des meilleures armées du monde (américaine, allemande, coréenne, israélienne et celles d’autres puissances militaires.), les bérets rouges mènent des actions de coercition ou de maîtrise de la violence ; d’infiltration par le combat commando derrière les lignes ennemies, des poursuites, des ouvertures et des combats en zones difficiles. Ils se distinguent par leur discipline, leur professionnalisme, leur rigueur, leur disponibilité et leur moral d’acier. Ils ne cèdent jamais sous la pression. C’est l’arme secrète des forces spéciales. C’est d’ailleurs pourquoi, ce corps n’a pu être dissout par les tenants du pouvoir après le 22 mars 2012 et le contre-coup du 30 avril 2012.
Après les événements du 30 septembres 2013, l’opération Saniya, les nouvelles autorités politiques et militaires doivent plus que jamais redynamiser ce régiment, pour des missions difficiles du genre du 30 septembre dernier. Il doit être autonome de la chaine de commandement classique, qu’il soit lié directement au président de la république ou au ministre de la défense, mais pas à l’Etat major général des armées. Il doit avoir aussi des équipements propres.
En tout cas, tous les pays ont leurs forces spéciales. En France, plusieurs unités militaires sont rattachées au commandement des opérations spéciales (COS). Leur grande polyvalence leur permet de conduire des missions d’action contre des objectifs importants, tout comme des missions d’environnement telles que l’assistance à des forces alliées, la protection de personnalités, la conduite d’opérations psychologiques ou encore la participation à des actions civilo-militaires.
En Grande-Bretagne, les forces spéciales de l’armée britannique comptent en particulier les célèbres SAS (Special Air Service), stationnés à Credenhill, ils sont en mesure d’intervenir dans des opérations subaquatiques, tout comme dans des missions aéroportées de chuteur opérationnel. Ils dépendent du Groupe des Forces spéciales britanniques tout comme le SBS (Spécial Boat Squadron), considéré comme la meilleure unité au monde des forces spéciales de la marine.
Aux Etats Unis, les Bérets verts (Green Berets) et les Rangers sont les principales forces spéciales de l’armée américaine. Les deux unités dépendent de l’US Special Opérations Command (Commandement des opérations spéciales américaines) dont l’état-major est situé à Tampa (Floride).
Les Bérets verts ou Marines peuvent intervenir dans des actions directes contre un ennemi ou des opérations « coup de poing » mais également dans des missions de reconnaissance et d’infiltration. Les Rangers quant à eux ont pour mission de planifier et de conduire des opérations militaires spéciales dans le cadre d’un conflit.
La Russie dispose également d’unités spéciales appelées Spetsnaz (spetsialnoe naznachenie), troupes à usage spécial, qui dépendent du ministère de la Défense et que l’on trouve soit au sein du FSB (service de renseignements russe) soit au sein des forces armées. Les unités de Spetsnaz, pour la plupart stationnées à Moscou, sont avant tout des formations de reconnaissance en profondeur.
Ahmadou Maïga
Encadré
Le 33ème régiment des commandos parachutistes
Au Mali, le 1er bataillon des commandos parachutistes a été formé le 1er janvier 1974. Il était composé des 1ère et 2ème compagnies des parachutistes. Ce bataillon prendra plus tard le nom de 33è Régiment des Commandos Parachutistes (RCP), dont le PC est basé à Djokoroni. Ces éléments se distinguent de leurs frères d’armes par la couleur de leur béret, qui est rouge. Pourtant, ce corps d’élite relève de l’une des trois grandes composantes de la famille de l’armée de terre. Il s’agit de l’infanterie, surnommée «La reine de la bataille», constituée de troupes capables de combattre à pied.
L’Infanterie est l’armée de combat par excellence ; elle exige des capacités extraordinaires. Car, sa position à l’issue du combat détermine la réussite ou le fiasco de l’opération engagée. Elle est décisive au combat.
C’est dans cette infanterie, représentant la base de l’armée de terre, que le 33è Régiment des Commandos Parachutistes est classé. Il est dans l’enseigne de l’infanterie mixte, aéroportée, aéromobile, c’est-à-dire les unités spéciales. Ce corps d’élite (bérets rouges) a une formation continue avec les meilleures armées du monde.
Le 33è Régiment des Commandos Parachutistes a un centre d’instruction commando à Samanko. Avant le coup d’Etat du 22 mars, il assurait la garde statique du palais présidentiel et l’escorte présidentielle sur l’ensemble du territoire. En outre, il formait aux techniques aéroportées et commandos des militaires et des agents des forces de sécurité des autres unités. Après les événements du 30 avril 2012, le gouvernement a décidé, le 15 février 2013 de maintenir le 33è Régiment des Commandos Parachutistes. Il est restructuré avec trois compagnies, respectivement une à Bamako (compagnie d’instruction au Camp Para de Djikoroni), une à Gao et une à Tombouctou.
Rappelons que la 1ère compagnie des commandos parachutistes fut commandée par le lieutenant Diby Sylas Diarra et le sous-lieutenant Amara Danfaga. Les premiers parachutistes maliens ont sauté le 5 septembre 1961.
A.M
Ils sont tellement spéciale et si élites qu’ils n’ont rien pu faire pour empêcher les évènements qui ont fait fuir le 1er d’entre eux et Général 5 étoiles.
Vraiment les journalistes de merde arrêter de déstabiliser ce pays!
Que Dieu nous sauvegarde
La Gendarmerie est la première force d’élite au Mali,la Garde Nationale est aussi une Force spéciale d’infanterie et d’appui aux missions de sécurité et c’est la Garde Nationale qui le plus convaincu au nord.
Les béret rouges commandos parachutistes ont une véritable formation et constitue redoutable force d’infanterie qui à la différence de la garde nationale ont des missions spécifiquement militaires et ne sont pas couramment utilisées dans les maintiens d’ordre mais ils ont beaucoup déçu dans les combats au nord ils se voyaient plus gardiens de président que militaires toute fois certains relevé le défi.
Il ne faut plus mettre dans la tête d’un militaire qu’il est formé pour le défilé et l’escorte présidentiel si non le jour où on a besoin de lui au front ça peut dérailler comme en 2012.
Quel rôle nos braves gendarmes ont-il joué dans la Défense Opérationnelle du Territoire (DOT) avant l’assaut des djihadistes sur Konna? Et pourtant, si la gendarmerie avait été équipée en son temps, l’infiltration des djihadistes à Konna aurait pu être déjouée. D’aucun pensent que c’est par le fleuve que ces gens sont arrivés, non ils ont infiltré petit à petit avant l’heure H du jour J. ATT a failli sur toute la ligne car il a toujours relégué l’armée au second plan.
la meilleur unite au monde des forces specials c est pas le SBS britanique,MR le journaliste..ce sont les US NAVY SEALS.. c est une unite unique au monde ,il n ya pas d oficiers parmis les US NAVY SEALS..Ce sont eux qui ont tue BEN LADEN et intervenu tout recent en libye…allez si sur youtube c est disponible…
Monsieur le Journaliste avez-vous entendu parler du “Groupe des Commandos Volontaires” pour palier l’absence au combat des Bérets Rouge, des vrais SOLDATS sont montés à Sevaré Voir Didier pour constituer une force spéciale; Sans cette force spéciale Konna serait tombée plus tôt et Serval ne serait peut être pas basé à Sevaré pour se dépoiler.
Les français disent d’eux: Plus kamikazes que le Djihadistes ils vont à l’assaut sans casques ni gilets par balle.
je consent qu’il faut redynamiser les forces spéciales mais en y incluant les plus motivés les plus téméraires.
A un moment critique ils étaient les très rares à croire en l’armée et au Mali.
Ils étaient affectueusement appelé à KONNA “la Patrie ou la Mort”
Allez savoir pourquoi?
de toutes les facons, ils valent mieux que leurs rivales qui n’ont pas vouluent partir au NORD et préférer rester à voler, brgander, torturer et voilà maintenant qu’ils sont dans des salles problèmes. les BERETS ROUGES quant à eux sont au NORD et ils sont entrain de faire la guerre sans problème. Alors que les autres (B.V) sont recherchés par la justice Malienne et la CPI
Mon cher, c’est bien dit, mais cette photo n’est pas celle des parachutistes, mais c’est la GARDE Nat. Il faudra mettre la photo des Commandos.
Sankingba
“Ne peut-on pas se demander comment cette unité délite s’est désagrégée au premier choc avec des assaillants hétéroclites (gardes, police, gendarmerie et bérets verts)”
Tu rêves?… 😯 😯 😯 Il faut plutôt se poser la question inverse, à savoir: On peut se demander comment ils ont pu leur donner du fil à retordre pendant plus de 24 heures!!!
Ils étaient une poignée comparé aux bérêts verts,policiers, et gendarmes, et ils n’avaient pu sortir que de vieilles pétoires comparé à tout l’armement qui était entreposé à Kati!!! A un contre cent, et avec du vieux matériel, il a quand même fallu 48 heures aux autres lâches pour arriver à les maîtriser!…
Ha voilà que tu tires à côté. En faisant référence à la loi du nombre, pourquoi un mois plus tard des commandos ont tenté la contre coup sans analyser que la population était pas forcément favorable? Les politiciens étaient dans leur coquilles et jouaient au griotisme des putschistes. N’est pas là une carence du chef des paras dans son raisonnement tactique? Etant à la défensive sur les hauteurs du palais, on vous défait et vous engagez bien après une offensive sur Kati, l’ORTM et l’Aéroport en dispersant le peu de forces dont vous disposez. Je suis pas militaire mais ce chef commando est un piètre tacticien. Aussi, il ne s’est ni assuré du soutien de ses compagnons d’armes du camp de Koulouba, ni assuré d’une couverture. Tout raid est tributaire de la discrétion. Déjà au petit matin, tout Bamako savait que les paras montaient sur Kati. Non!!! leur contre coup n’a pas été méné avec professionnalisme. Un raid c’est d’abord le facteur surprise combiné au choc et la fugacité
Où est la règle de proportionnalité entre le but et les moyens? Un autre chef aurait chercher des appuis au sein de la garnison de Kati et dans d’autres unités de Bamako car tout le monde ne peut pas être unanime au coup des putschistes car déjà il y avait eu des frustrés dans la hiérarchie militaire et politique. L’analyse du quand? du comment et avec quoi? a échappé totalement au chef des paras. Il devrait savoir qu’il engageait une entreprise sans issue.
Sankingba
Tu peux développer toutes les théories de stratégie que tu veux, tu peux tenter de démontrer par 15 posts supplémentaires que les bérets rouges ssont des soldats incompétents et les bérets verts des soldats de 1er ordre, moi, je suis UN ESPRIT SIMPLE:
Tout ce que je vois, c’est que tes valeureux bérets verts soi-disant fins stratège se sont PLANQUES A KATI au lieu d’aller se battre, et que les bérets rouges, dès qu’ils en ont eu la possibilité, sont montés au Nord se battre pour défendre la patrie! POINT BARRE!
Et j’ajoute qu’ils y sont encore, sans faire jamais parler d’eux!…
Alors laisse tomber tes “démonstrations” ultra techniques, on sait tous faire la différence entre UN DESERTEUR ou un FUYARD et un soldat qui va AU FRONT RISQUER SA VIE POUR SA PATRIE!
Monsieur NFP, vous vous trompez sur mon compte. Je vais vous dire que c’est la défaillance des bérets verts qui a mis en selle les gardes. La garde Nationale constitue à l’heure actuelle le fer de lance de l’armée malienne et ce parce que les bérets verts n’ont pas répondu aux attentes. Pendant que des bérets verts combattaient avec honneur dans les régions nord, d’autres se la coulaient douce à Bamako et à Kati. Dommage et maintenant on est en droit de se demander à quoi servent les bérets verts et leurs cousins bérets bleus (Armée de l’Air). Lors de l’assaut sur la Mairie, l’articulation des forces maliennes étaient “zéro pointé”. Un brassage (une vraie salade) de gardes, de bérets verts, de bérets bleus ensemble sur la même ligne de feu. Cela dénote qu’on a pas d’infanterie. Complémentarité sous le feu mais pas dans pagaille. En dépit de cette carence, le général Didier en qui j’ai de l’admiration et du respect a su évolué sur le terrain avec honneur. Gloire à lui!!!!!!
Je fais allusion à l’attaque de la mairie de Gao suite à leur infiltration. On voyait des militaires maliens courageux, vaillants et volontaires mais pas professionnels. Pour réduire cette petite résistance, c’était tout un scénario théâtral.
“Après les derniers événements de Kati : Une nécessité de REDYNAMISER les forces spéciales”
Titre mal formulé!
“Après les derniers événements de Kati : Une nécessité de DYNAMITER d’urgence les restes de la racaille du 22 mars”
Ne peut-on pas se demander comment cette unité délite s’est désagrégée au premier choc avec des assaillants hétéroclites (gardes, police, gendarmerie et bérets verts). Une unité spéciale ne vaut que de par sa formation, son emploi et ses moyens. Aucun BRDM affecté aux bérets rouge n’a pu fonctionner lors de l’assaut contre le Palais. Les RGP étaient grippés et aucune disposition tactique n’a été mise en oeuvre pour défendre le Palais idéalement situé sur les hauteurs. Le Chef des commandos n’était-il pas à la hauteur? Je pense que oui. Pour accéder y, il n’y a qu’un col constituant un axe d’effort obligé pour toute blindé et véhicule en mouvement vers le Palais. Ayant été incapable de barrer la route aux vieux engins (BRDM et chars) je doute de la capacité opérationnelle de votre unité délite. En plus, il n’existe plus de cohésion entre les deux camps paras de par la faute de celui qui était sur la crête militaire de Koulouba. Dommage 😈 😈 😈
ATT a failli sur tous les plans même dans sa spécialité
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