Les consultations du nouveau Premier ministre de transition, Cheick Modibo Diarra, ont débuté le mercredi pour former le “gouvernement consensuel”. Ces consultations se déroulent dans un climat de forte tension, après l’arrestation suivie de la libération de 22 personnalités civiles et militaires.
Les interpellations, opérées sur deux jours, concernent 11 personnalités civiles, dont le directeur général de la BMS, et 11 personnalités militaires, dont plusieurs généraux parmi les proches du président déchu ATT. Il y a là le contrôleur général de police Modibo Sidibé (que la junte ne rate pas une occasiohn de jeter en taule), le général Sadio Gassama (l’homme par qui le putsch est arrivé), le général Kafougouna Koné (ex-ministre de l’administration territoriale)…Parmi les civils, on compte, enrtre autres, Soumaila Cissé (leader de l’URD, il a été blessé lors de son arrestation), Tiéman Coulibaly et Kassoum Tapo (alliés politiques de Dioncounda Traoré qui n’a pas pu empêcher qu’on les arrête dans sa propre saller d’attente). On aurait même arrêté ATT lui-même s’il n’avait pas eu l’idée de s’enfuir (encore une fois!) du lieu où il se cachait.
Ces arrestations, selon le chef d’Etat-major de la gendarmerie, le colonel Diamou Kéita, se justifient par la découverte d’armes de guerre chez certains prévenus. Lesquels ? Mystère. Le colonel a tenu à rappeler, sur les ondes de la télévision publique: “Lors des investigations menées dans certains domiciles, des caisses d’armes neuves ont été découvertes…Ces armes ne font pas partie de la dotation de l’armée régulière”. L’orateur de préciser: “Nous faisons face à une nouvelle menace: l’infiltration d’armes de guerre dans notre pays”. Et d’ajouter: “Les interpellations font suite à des enquêtes menées par nos différentes structures depuis quelques jours…Ce n’est point une chasse aux sorcières”. Un des responsables du CNRDRE, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, a indiqué, mardi soir, qe les arrestations avaient été faites “sur instructions de la hiérarchie” et “sur la foi d’indications précises et d’informations graves et concordantes”.
Quoi qu’il en soit, les autorités militaires n’ont pas convaincu l’opinion publique de la fiabilité de leurs “informations concordantes” ni de la nécessité d’arrêter d’éminents hommes politiques juste après le début de normalisation qui a suivi le forum de Ouagadougou. Du côté des leaders politiques arrêtés, on croit savoir que les arrestations ont surtourt frappé ceux qui ont dit non au maintien de la junte au pouvoir et qui oçnt proposé, à Ouagadougou, qu’elle rentre dans les casernes et ne s’occupe plus des affaires publiques tant que durerait l’intérim de Dioncounda Traoré.
Entre la version du CNDRE et celle des politiques, une autre version a fait son chemin, fabriquée par l’opinion publique. A en croire ces rumeurs persistantes, des hommes politiques auraient remis 40 millions à deux lieutenhants chargés d’assassiner le capitaine Sanogo; les lieutenants, au lieu d’exécuter leur contrat, seraient venus montrer l’argent au capitaine qui leur aurait dit de le garder (“C’est votre chance!”, leur aurait-il déclaré) avant d’ordonner les arrestations. Cette version du complot se heurte à une question de simple bon sens: qui aurait été président après cet assassinat ? Si les lieutenants avaient réussi à tuer Sanogo, quelle garantie auraient leurs commanditaires de prendre le pouvoir à Kati, sachant que c’est la troupe entière qui a chassé ATT de Koulouba et non un individu ?
En tout état de cause, le nouveau Premier ministre ne tire pas un grand avantage de la colère née des arrestations. Il n’est pas dit que le FDR, qui regroupe les plus grands partis maliens, y compris celui du président intérimaire, accepteront de participer à un gouvernement dont ils savent qu’ils n’aura aucun pouvoir malgré les stipulations de l’Accord Cadre du 6 avril. D’ailleurs, au moment où nous mettions sous presse, le FDR n’avait pas été consulté par Cheick Modibo Diarra en vue de la formation du gouvernement. “Peut-être que des individus ont été consultés mais pas les partis dun FDR ni le regroupement FDR lui-même”, nous a assuré un responsable de l’Adema. Si le FDR était exclu du gouvernement, on perdrait alors l’esprit de l’Accord Cadre qui prône le consensus et on entrerait dans une gestion solitaire des seuls alliés du CNRDRE, notamment le MP 22 du docteur Oumar Marioko ou le groupe mi-CNRDRE, mi-démocratie conduit par le CNID et la CODEM.
Tiékorobani
Walaye vivement un gouvernement sans le FDR
LE Mali rien que pour le Mali
Vivement un Gouvernement sans le FDR, cette bande d’escrots depuis 2 décennies!
Le F D R sont des Vampires Le Malien n’a plus de sang; prions bon Dieu qu’ils ne participe au prochain
guouvernement si non nous sommes tous KADAVRER…….
👿 👿 CNRDRE
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