A peine sortie de l’école, la première promotion de pilotes formés au Mali fait déjà des jaloux et des égoïstes. Tapis dans l’ombre, ils ont décidé de s’attaquer à l’honneur et au mérite des artisans de cette prouesse dans notre pays. Il s’agit du général Mamadou Togola, Chef d’Etat Major de l’Armée de l’Air, du colonel Mamadou Sissoko dit Samareck, Commandant de la Base 101 de Senou, et du Capitaine Lassine Togola, Directeur du Centre de Formation des Pilotes à la Base 101 de Senou.
Pour duper le peuple, ces ennemis du Mali qui ont décidé de s’attacher aux services d’une certaine presse, arguent que la majorité des récipiendaires sont des fils d’officiers. Au-delà d’une allégation mensongère visant à discréditer les honnêtes et courageux citoyens qui se sacrifient à longueur de journée pour le pays, cette situation met à nu l’égoïsme et la méchanceté de l’homme malien. Pourtant, ces avocats du diable oublient aisément que depuis plus de 2 ans, ces élèves sont en formation. Alors, pourquoi avoir attendu maintenant ? S’attendaient-ils à l’échec de l’entreprise ? Le fils des responsables administratifs et militaires n’ont-ils pas le droit d’être recrutés ?
Il est temps, 50 ans après, qu’on revienne sur terre, qu’on laisse les querelles personnelles au profit de l’intérêt suprême du Mali. Il ne sert à rien de vouloir s’attaquer à une chose qui a été unanimement saluée par le peuple tout entier. Qu’on le veule ou pas, la sortie de la 1ère promotion des pilotes made in Mali restera dans les anales de notre armée et de notre pays. A défaut de rendre hommage à ces artisans, qu’on la ferme à jamais.