Il y a deux ans une bande de militaires à la fois inconstants et incohérents dans leur comportement plombaient le pays dans le chaos. Un triste anniversaire pour les uns, un rappel d’une des pages les plus sombres de l’histoire moderne de notre pays. Deux ans après, à l’analyse, leur forfait l’un des plus débiles de l’histoire du monde n’a servi à rien. Les principaux militaires acteurs du putsch connaissent des fortunes diverses. Au total, ce sont vingt d’entre eux qui sont arrêtés, six placés sous mandats de dépôt et sous contrôle judiciaire enfin huit autres tués ou portés disparus. Triste sort ! Triste anniversaire pour ces aventuriers à cause desquels le Mali tout entier s’est effondré en mars 2012 avec son corolaire d’occupation des trois régions du Nord du pays.
Au plan économique, les putschistes ont laissé une ardoise très salée à l’Etat. Ils se sont lourdement endettés au nom de tous les maliens. D’où la sortie d’un collectif d’avocats qui réclament au nom de certaines sociétés et entreprises le paiement par le trésor public des dettes de plusieurs milliards de nos francs. A quoi a servi la révolte de ces soldats ayant abouti à la démission du président ATT ? Rien une fois de plus.
En tous les cas, cette bande de bandits de grand chemin mérite d’être là où ils sont aujourd’hui. C’est le Mali qui a été sauvé. Imaginons un instant que ces délinquants avaient eu le temps de diriger le Mali pendant plus de deux ans qu’allons-nous devenir ? D’ailleurs, c’était prévu qu’ils finissent mal ces putschistes. Ils ne savaient pas dans quoi ils se fourraient le nez.
Pour revenir sur le cas spécifique du capitaine Amadou Haya Sanogo bombardé général de corps d’armée (quelle honte dans ce pays). Il est qualifié de porteur de malédiction pour beaucoup de maliens, cet individu entré par effraction dans l’histoire le 22 mars 2012 est auteur d’actes abominables. Par ailleurs, ce personnage, dont on assure qu’il a échoué deux fois au DEF s’est transformé en boucher sanguinaire. Rattraper par ses malédictions, il a été Interpellé à son domicile, le 27 novembre 2013, après plusieurs refus aux convocations de la justice pour être entendu dans l’affaire dite des « Bérets rouges », disparus le 2 mai 2012. Amadou Haya Sanogo a été cueilli à son domicile par des soldats et conduit dans le bureau du juge d’instruction, Yaya Karembe. Après audition, il a été inculpé pour « complicité d’enlèvement de personnes ». Le général Sanogo a passé quelques temps à la gendarmerie de Faladié avant d’être transféré dans les locaux du CB de la gendarmerie de Sélingué, il y a quelques jours.
Deux ans après avoir géré le pays d’une main de fer avec son corollaire d’assassinats, d’enlèvements, de disparition, de vol, de pillage, de dilapidation des ressources nationales, d’humiliation et d’emprisonnement de certains hommes politiques, il n’imaginait pas se trouver ce jour-ci entre les quatre murs.
Après avoir rêvé d’un destin de sauveur national, l’ex-putschiste et ses compagnons préparent désormais leur défense en prison.
M.M.B
Ceci ne surprend guère les avertis.
Mon cher le journaliste ‘MMB’ il ne faut pas avoir la mémoire courte. Le putsh a permis de rédemarrer notre démocratie qui de plus n’était qu’une démocratie de façade. Pour preuve environ 50% des maliens se sont mobilisés pour aller voter.
Mr le commentateur toute t’es qualificatif envers ses gens il y’a rien n’a dire ils ont braqués le Mali et c’est du pillage qu’ils ont fait mais un vol à main Armée et dans ce cas ils ont droit à la guillotine carrément
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