Deux ans après leur coup d’état : 26 putschistes arrêtés et 8 autres tués ou portés disparus

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Le QG de la Junte a Kati (photo: AP Archves)

Deux ans après leur coup d’état, il ne reste que peu des meneurs de la mutinerie du 21 mars 2012 qui a provoqué la chute du président Amadou Toumani Touré le 22 mars. Si certains ont été tués ou portés disparus, d’autres sont derrière les barreaux pour leur implication ou leur complicité dans la disparition forcée de bérets rouges le lendemain du contrecoup d’Etat du 30 avril 2012.

En effet, le juge en charge de l’instruction de cette affaire, Yaya Karembé, a procédé à l’inculpation de 26 officiers et sous-officiers. Parmi eux, 20 sont actuellement écroués dans différentes garnisons de la gendarmerie nationale.

Il s’agit d’Amadou Haya Sanogo (ex-chef de la junte), Yamoussa Camara (ex-ministre de la Défense), Sidy Alassane Touré (ex-DG de la Sécurité d’Etat), capitaine Amadou Konaré (ex-membre de la junte), capitaine Christoph Dembélé (membre de la garde rapprochée de Sanogo), capitaine Issa Tangara (garde rapprochée), capitaine Amassongo Dolo (garde rapprochée), sous-lieutenant Seyba Diarra (garde rapprochée), sous-lieutenant Mamadou Oulé Dembélé (garde rapprochée), lieutenant Tahirou Mariko, sous-lieutenant Cheickna Siby, sous-lieutenant Lassina Singaré, adjudant-chef Fousseyni Diarra dit Fouss ; adjudant Mamadou Koné, Oumarou Sanogo, sergent Amara T. Diarra ; adjudant-chef (police) Siméon Kéita, sergent chef (police) Siriman Fané, Adama Kéita et Drissa Coulibaly (milice privée).
En plus de ceux-ci, six officiers ont été placés sous mandats de dépôt et sont sous contrôle judiciaire.

Il s’agit du général Ibrahima Dahirou Dembélé, ancien chef d’état-major général des armées. Il a été entendu le vendredi dernier par le juge. Avant lui, d’autres proches de Sanogo avaient été concernés, la semaine dernière par la même mesure.

Il s’agit des capitaines Issa Mohamed Ouédraogo, Adama Diarra et Seydou Samaké dit Diafrin Seydou, les lieutenants Abdoulaye Coulibaly dit Bak et Boua Koné. Ceux-ci sont, entre autres, interdits de quitter le pays, de communiquer avec les autres inculpés et de porter une arme. Ils sont inculpés de complicité d’enlèvement et d’assassinat.

Triste anniversaire pour ces aventuriers à cause de qui le pays s’est effondré en 2012.

Y. C.

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6 COMMENTAIRES

  1. Certes il faut la justice pour les bérets rouges assassinés mais il faut la justice pour les bérets verts assassinés et aussi pour les égorgés d’Aguelhoc. Sinon IBK trouvera le peuple malien devant lui.

  2. Président Ibrahim Boubacar Keita doit faire attention à ces anciens collègues et compagnons du FDR. Il a beau se justifié, la relaxe des rebelles qui nous ont offensé et humilié, le rapprochement avec les anciens du FDR qui nous ont fait mal à cause de l’appât du gain facile; ne sont pour nous que moquerie et humiliation.

    La prétendue RECONCILIATION NATIONALE en pâtira s’il n’y prend pas garde. Nous nous sentons trahi, abandonné, humilié et oublié par IBK en qui nous avions placé nos espoirs.

    Ces gents du FDR ont détruire le Mali, déstabiliser l’armée nationale, faciliter infiltration des bandits sur notre territoire et encourager la délinquance financière.

  3. ces arrestation montre simplement la peur, peur que ces gens ne parle et ils vont parlés. Vous avez humilié les Malien nos dirigeant

  4. Et le coup d’état a bien sur ramenée la BONNE GESTION…

    Réfléchis, réflechis… 🙄 🙄 🙄 🙄

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