Anniversaire du coup d’Etat du 22 mars 2012 : Un complot des partisans de Haya déjoué de justesse

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Gl Amadou Haya Sanogo
Gl Amadou Haya Sanogo

Sous le prétexte de la célébration du 22 mars 2012, date anniversaire du coup d’Etat, des associations, partis politiques, policiers, militaires radiés et des femmes et jeunes de Kati ont voulu préparer un complot contre l’Etat malien. Le plan concocté était d’organiser des meetings «spontanés» devant la Cour d’appel de Bamako, l’école de la gendarmerie, le Pôle économique et le camp I de la gendarmerie nationale.

 

 

En effet, le groupe de soutien aux militaires détenus, par le biais des sous-commissions mises en place à cet effet, avait confectionné des tee-shirts à l’effigie d’Amadou Haya Sanogo, que des militaires armés devraient arborer pour participer aux manifestations prévues dans le but de troubler l’ordre public. Ce sont ces militaires en tenue civile qui devraient ouvrir le feu sur d’autres civils et en faire ainsi porter le chapeau aux forces de l’ordre.

 

Ce plan d’atteinte à la sureté de l’Etat était depuis plusieurs semaines en préparation dans les villes de Kati et Bamako. Le but était de permettre l’évasion des détenus au niveau du camp I. La fin justifiant les moyens, certains militaires détenus auraient cotisé à hauteur de 120 millions pour soutenir de cette action, qui n’avait d’autre but que de mettre l’Etat au centre d’une situation de désordre et d’insécurité. Malheureusement, cette entreprise d’atteinte à la sureté de l’Etat a été déjouée par les services de renseignements du pays. C’est ce qui justifie et a précipité le transfert du général Amadou Haya Sanogo, le mercredi 19 mars 2014, à Sélingué. Suivi le vendredi 21 mars 2014 de ceux du général Yamoussa Camara et du capitaine Amadou Konaré, transférés tous les deux à Markala.

 

En réalité, le seul transfert du général Amadou Haya Sanogo a suffi pour dissuader certains auteurs de ce complot. C’est ainsi qu’ils ont organisé samedi 22 mars 2014, dans la matinée, un meeting devant Radio Kayira sous la houlette du MP22. Dans l’après-midi, certains militaires radiés et des femmes du camp de Kati ont également organisé une cérémonie de dépôt de gerbe de fleurs au Carré des martyrs, une première au Mali. De leur côté, les éléments de la police proches de Kati et les militaires radiés avaient prévu d’organiser une réunion dans le but de peaufiner le plan d’opérationnalisation du complot. Cette réunion n’a pu se tenir après qu’ils eurent appris le transfert de Bamako à Sélingué d’Amadou Haya Sanogo. Selon nos sources, c’est dans la même foulée que certains d’entre eux ont quitté Bamako, alors que d’autres sont restés tout en se tenant loin des manifestations organisées.

 

Par ailleurs, le transfert des militaires arrêtés dans l’affaire de la disparition des bérets rouges disparus commence à être effectif. Il nous est revenu en outre que des éléments de la gendarmerie, qui ont tenté de ralentir le processus de transfert, ont été identifiés et seront bientôt interrogés. Certains ont même été dépouillés de leurs responsabilités.

 

Il faut sûrement s’attendre à des arrestations d’hommes politiques impliqués dans cette affaire. Lesquels avaient commencé à recruter des gens pour organiser des manifestations dites «spontanées» devant le Pôle économique, l’école et le camp I de la gendarmerie nationale. Ainsi leur complot, qui consistait à tuer des manifestants pour en faire porter le chapeau aux forces de l’ordre, par ricochet au gouvernement, a été déjoué par plus malin qu’eux.

Kassim TRAORE 

 

Commentaires via Facebook :

8 COMMENTAIRES

  1. Un article bidon qui est une honte pour ce pseudo journaliste . Vraiment la fin justifie les moyens pour certains journalistes alimentaires.

  2. Il est impensable que Sanogo soit arrêté sans ses complices de crimes comme Oumar Mariko et Bakary Mariko.

    Il est impensable que Sanogo soit arrêté sans ses complices de crimes comme Oumar Mariko et Bakary Mariko.
    La liberté de Oumar Mariko est tout simplement une preuve de l’impunité et d’une justice sélective car sa complicité avec les criminels Sanogo et CNRDE est indéniable.
    En plus des motifs cités plus haut par NFP (implication dans la mort des 2 étudiants, complicité dans l’affaire des bérets rouges, tentative, avec Sanogo, de livrer le pays aux barbus),
    Oumar Mariko a voulu être 1er ministre dans un régime militaire dirigé par Sanogo. Pourquoi le juge ne l’arrête pas ? Est ce parce qu’ils sont tous originaires de la même localité ou promotionnaires comme l’a révélé Mariko ?
    Il en est de même pour Bakary Mariko.
    Le borné Bakary Mariko renvoyé à l’ENA pour impolitesse caractérisée a préféré servir d’homme à tout faire pour Sanogo renvoyé de l’EMIA. Comme si ça ne suffit pas comme honte, d’autres Mariko ont créé des structures de suppôt du CNRDE pour trouver leur part de gâteau.
    Franchement, la tribu Mariko doit tenir un congrès de méaculpa.
    Depuis ces traîtres et opportunistes n’arrêtent pas leurs agitations.
    IBK a l’air timide, peut être par crainte de se faire dénoncer par ses amis trahis.
    Mais, il doit faire attention à ne pas se faire renverser par ces complices du crime qui préfèrent leurs intérêts personnels à celui du Pays et l’honneur.
    Toto, le Véridique.

  3. Tout laisse apparaître que cet article est de la pure affabulation.
    Il est évident que l’arrestation du général Amadou Haya Sanogo a fait des millions de mécontants dans la popultation malienne.
    Toutefois ,nous attendons la suite avant de poster des actes non pas pour déstabiliser mais pour se faire entendre.
    Et croyez-moi nous serons entendus;
    Les soutiens des militaires arrêtés ne sont pas des lâches.

  4. Tout laisse apparaître que cet article est de la pure affabulation.
    Il est évident que l’arrestation du général Amadou Haya Sanogo a fait des millions de mécontants dans la popultation malienne.Toutefois ,nous attendons la suite avant de poster des actes non pas pour déstabiliser mais pour se faire entendre.
    Et croyez-moi nous serons entendus;
    Les soutiens des militaires arrêtés ne sont pas des lâches.

  5. Pourquoi les journalistes n’ont plus d’éthique de leur métiers. Seulement dire ce qui plait et ce qui est juste. Alla-hou Akbar

  6. Article sans interet et sans consistances Mr S.V.P epargnez nous les commentaires non sense .
    Ibra

  7. si ce que vous dites est averé qu’attendent les autorites pour mettre de l ordre on a l impression que ce criminel n est soutenu que par des insignifiants

    • Ce que le journaliste écrit ici est à tel point grave que la SE doit l’entendre. De tlelles informations doivent $etre prises au sérieux et verifier ilico. Si c’est vrai la SE aurait fait son travail de protection de la République, mais si cela s’avère faux, le journaliste doit servir d’exemple aux “éventuels auteurs de roman policier”. On ne blague pas avec la surêté de l’Etat.

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