Vous venez de suivre la restitution de la mission de la Coalition pour le Mali, dans le nord du pays. Quelles sont vos impressions ?
Je voudrais tout d’abord, féliciter la Coalition pour le Mali qui a pris cette heureuse initiative pour aller parler à nos populations du nord, à nos élus du nord. Aller même parler à ceux qui occupent le nord du Mali. Puisqu’aujourd’hui, après cinq mois d’occupation, aucune initiative n’avait été entreprise, pour une sortie de crise. Les tenants du pouvoir ont tergiversé pendant cinq mois, il appartient, aujourd’hui, à la société civile, aux acteurs politiques, élus et aux populations du nord qui résident en dehors des zones occupées de se retrouver pour parler du Mali. De se retrouver pour dire, qu’à partir du moment où un problème est posé, il faut trouver des solutions. Je demande tout simplement au gouvernement de prendre à bras le corps les propositions de la coalition, les recommandations et les résolutions qui ont été faites par les populations du nord, par les élus du nord, par les occupants du nord. Pour qu’ensemble nous puissions nous mettre autour de la table pour sauver le Mali. Et je suis persuadé que nous pouvons sauver le Mali, nous pouvons ériger le Mali. Nous pouvons faire en sorte de que les Maliens vivent en paix, dans la concorde et en communion.
Est-ce que vous êtes persuadé que le dialogue seulement peut suffire à ramener la paix au nord du Mali ?
C’est un début. Hier, personne ne pouvait imaginer qu’une délégation pouvait quitter Bamako pour aller parler avec les occupants. Cela a été fait. Je pense que plus les négociations vont continuer, plus on trouvera des points d’entente. On trouvera des solutions par rapport aux problèmes qui sont posés. Nous allons dire, nous ne sommes pas l’Etat, nous sommes la société civile. Il appartient à l’Etat d’imaginer les différents scénarios de sortie de crise. S’il s’agit de faire le dialogue, la coalition apportera son appui. S’il s’agit de se préparer, pour aller en position de force, la coalition sera là encore. Parce que nous, nous parlons du Mali, nous ne parlons pas des individus. Mais nous saluons quand même ce premier pas qui est d’aller vers l’autre, de l’écouter. A partir du moment où on l’a fait, ça veut dire que l’espoir est permis.
Est-ce que, selon vous, une rentrée scolaire, aujourd’hui, au sud sans le nord ne constitue pas une victoire pour les occupants ?
Nous sommes dans une situation extrêmement difficile où la sécurité de nos populations est menacée. Le gouvernement, à travers le ministère de l’éducation, est en train d’entreprendre des initiatives pour que cette rentrée soit effective et que les élèves du nord déplacés à Bamako puissent s’insérer dans le système éducatif. L’idéal serait qu’on fasse cette rentrée au nord. Si d’ici là, les solutions sont trouvées, les négociations aboutissent, tant mieux. Si ce n’est pas le cas, nous souhaitons que ces enfants qui vivent dans les zones occupées puissent se déplacer en dehors du Mali. Par exemple, au Niger et au Burkina et qu’on crée les conditions afin qu’ils puissent redémarrer l’année scolaire.
Après la formation du nouveau gouvernement, il y a eu beaucoup de polémiques autour de la création du Ministère des affaires religieuses et du culte. Que pensez-vous de ce ministère ? Est-ce que vous pensez que ledit ministère peut avoir un rôle important à jouer dans la résolution de la crise actuelle ?
La coalition est apolitique. Mais aujourd’hui, nous pensons que le Mali a besoin de tous les enfants de ce pays pour sauver ce qui est à sauver. Pour ramener la paix, l’entente et l’accalmie. Si la création de ce département du culte et des affaires religieuses peut nous conduire à cette paix, à la libération des régions occupées du nord, à réconcilier les Maliens entre eux, à réconcilier les cœurs et les esprits des Maliens, nous ne voyons aucun inconvénient. Mais nous osons espérer que ce département contribuera à amener l’accalmie, à faire comprendre à ceux qui ont occupé le nord que pour prétendre imposer la charia, que le Mali est un pays musulman.
Bien que vous occupez un poste clé au sein du FDR, on a constaté votre absence dans le nouveau gouvernent. Qu’est ce ça vous fait de ne pas être dans le gouvernement aujourd’hui ?
Ça ne me fait ni chaud, ni froid. Le combat que nous avons mené est un combat pour le Mali, pour la République et pour la démocratie. Ce n’est pas un combat personnel. Le FDR est aujourd’hui représenté dans le gouvernement par des hommes de qualité. Des hommes qui ont une expérience et une expertise avérée. Qui tenteront d’apporter leur savoir faire dans cette équipe gouvernementale. Pour que les maux dont souffre le pays puissent être résorbés. Quand à moi, mon combat continue, il s’amplifiera pour la démocratie et la République.
Propos recueillis par Abdoulaye OUATTARA
Accueil Armée
Amadou koita est une référence
vous une bande d’égoïste et sans avenir
n’importe qui ne peut pas faire ce qu’il fait
mes félicitations amadou
l’histoire te donnera raison un jour
5em maire de la commune 3 et chargé de mission au ministère
merci
Un mendiant politique en campagne mediatique. C’est tout.
et toi coulibaly, un égoïste sans avenir
koita au moins est connu pour avoir lutter au f d r
Les vieux loups se cachent derrière le jeune Goita qui n’a ni expérience ni connaissance. N’est-ce pas Goita qui a divisé la jeunesse malienne. Combien de jeunes filles a t’il donné à son ministre des sport et de la culture. On se connait au Mali. Petit Goita, tais-toi!
Amadou koita je t’apprecie beaucoup
surtout pour ton courage
tu as de l’avenir donc fonce
n’écoute pas les égoistes
vous etez des aigris au moins lui il a le merité de s’exprimer. Quand t’as toi qui parle des 25 jeunes morts sur la route paix à leurs ames , il faut avoir de mentir depuis kan koita les as tués, il faut etre honnete bande d’incapable, les jaloux vont maigrir. Koita est plus méritant et plus réprésentatif que vs il au moins un élu , bande d’egoistes.
Attention!!!! ce KOITA veut profiter de la crise pour se faire remarquer. c’est un opportuniste qui n’a rien dans la tete il a montré lors du debat avec Moussa MARA à l’ORTM.
Hàà Koita tu chaux !
Il y a tout çà et tu voulais être ministre. Peut être c’est être muinistre de chèvres et des moutons pour les tués facilement sans problèmes; parce si on tu des personnes on demande des enquêtes ou procès ; or si c’est des bêtes qui sont tués, elles n’ont pas d’esprit pour de procès.
Qu’est ce Sanogo pour donne ordre à Konaré de l’exécuter comme l’exemple de la Gambie
Le faux amadou koita doit être condamné à mort,car c’est lui qui a été le complice de ATT pour sacriffier plus de 25 jeunes tués sur la route de Ségou en Sept 2008 après qu’ils aient quittés à l’ouverture du pont de Gao.
C’est maintenant que les parents de ces jeunes tués peuvent porter plainte comme mes beaux parents l’ont dejà commencé.
Fais attentention Koîta, assassin. Les plaintes même ont déjà commencé depuis hier.
Si tu n’as rien a dire tais toi. Vos propositions sont inacceptables et ne seront pas prises en compte. On ne peut pas négocier avec des étrangers qui viennent nous dicter nos façons de vivre. Ils n’y a rien à négocier, qu’ils dégagent, c’est tout
Au moins cet escrot a le mérite de se battre dans son pays pour sauvegarder la démocratie. Et vous, c’est à partir d’un clavier. Si vous êtes homme, sortez comme et je sais que vous n’avez pas ce courage.
Un es.cro tout fait. Voici les gens qui representent la jeunesse malienne. L’avenir est sombre pour ce pays
Propositions INDECENTES
Les émissaires de la Coalition affirment que leurs interlocuteurs souhaitent un retour des services de l’Etat. Ainsi, Ansar Dine et le Mujao, qui se disent ouverts au dialogue, demandent à Bamako d’assurer les services de base, à savoir l’eau et l’électricité. Ils n’ont toutefois pas parlé de contrepartie et, ne serait-ce que pour cette raison, il est difficile d’imaginer que l’Etat malien puisse cautionner l’occupation de ces groupes armés en alimentant les générateurs.
Pour ce qui est de la charia (loi islamique), les représentants d’Ansar Dine seraient ouverts à son application uniquement dans le nord alors que ceux du Mujao la voudraient partout, au Mali. Là encore, la proposition s’avère délicate. Même si le fait d’appliquer la charia uniquement dans le nord du pays, en considérant que c’est un début pour les négociations, on voit mal comment, le Mali qui est un pays laïque, puisse accepter une application, même partielle, de la loi islamiste sur son territoire.
Reste que la Coalition pour le Mali le reconnaît : ni le MNLA, ni al-Qaïda au Maghreb islamiste (Aqmi) ni les groupes locaux d’auto-défense n’ont été associés à ces premières discussions. Ce mercredi 29 août, les émissaires de la Coalition n’ont fait, finalement, que présenter ce qu’ils ont entendu. Seules les autorités gouvernementales peuvent mener des négociations officielles et c’est, bien entendu, à l’Etat de prendre le relais.
La religion au cœur des discussions
Il y a un point qui a marqué tous les émissaires partis dans le nord du Mali. Ils reconnaissent que les questions religieuses ont été au cœur des discussions et que la charia sera, finalement, le centre de toutes les futures négociations.
C’est ce que confirme Oumar Hamaha, chef de guerre d’Aqmi. Joint par RFI, ce djihadiste, qui entretient des liens très étroits avec le Mujao et Ansar Dine, considère que l’Etat malien doit se soumettre à la charia
A bon entendeur chers maliens la charia ou la guerre
quel dilemme pour des GOUVERNANTS ET MILITAIRES poltrons?
MOURIR DANS LA DIGNITÉ OU VIVRE DANS LA HONTE ET L OPPRESSION
pour bien faire faut commencer par dissoudre ce HCI et foutre ses membres en prison car ils constituent les relais de ceux qui occupent le nord.
UN BEAU PAYS EST EN TRAIN DE CHAVIRER…
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