Amadou Haya Sanogo et Djibril Bassolé, deux généraux et un même destin : Les partisans de Bassolé réclament sa liberté provisoire, où sont ceux de Haya ?

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A Ouagadougou, ils étaient au moins deux mille partisans du Général Djibril Bassolé à battre le pavé pour réclamer sa libération, après près de deux ans de détention sans jugement. Par contre, à Bamako, c’est silence radio au sein des milliers d’associations qui défilaient sur le petit écran de l’ORTM après le coup d’Etat de la junte militaire conduite par Amadou Haya Sanogo. Toutes lui avaient témoigné de leur soutien sans faille. Aujourd’hui incarcéré, aucune association n’a jusque-là daigné lever le petit doigt pour le défendre.

Ceux qui ont battu le pavé sous la transition au Mali pour soutenir Amadou Haya Sanogo, étaient les mêmes qui adulaient ATT au sommet de son règne et les mêmes également qui rôdent autour d’IBK, sans conviction aucune, mus seulement par leurs intérêts sordides. Autrement, qui pouvait imaginer que le soutien dont avait bénéficié Amadou Haya Sanogo et ses frères d’armes de la junte au moment du coup d’Etat du 22 mars 2012, pouvait s’effondrer  comme une montagne de glace sous un soleil pas ardent pour un sou.

En tout cas, les partisans du Général  Djibril Bassolé ont fait la démonstration le vendredi 29 septembre 2017 pour réclamer la liberté provisoire de leur cicérone. Où sont ceux qui se faisaient passer pour les dignes porte-paroles du peuple après le coup d’Etat du 22 mars 2012 ? Du MP22, à la COPAM, en passant par le COPA, ils sont  tous inaudibles aujourd’hui, quand celui qu’ils adulaient, comme étant le libérateur du peuple malien, croupit misérablement en prison, sans pouvoir jouir de son droit à un procès dans un pays dit de droit. Seuls les parents des victimes réclament la tenue de ce procès pour qu’ils fassent le deuil de leurs enfants.

Si le général Djibril Bassolé peut être fier de lui et de sa longue carrière au service du Burkina Faso, son homologue du Mali, Amadou Haya Sanogo, n’a que des remords. Et si c’était à refaire, il réfléchira mille fois avant de se décider.

Youssouf Sissoko

youssouf@journalinfosept.com

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4 COMMENTAIRES

  1. Comment mettre dans le même sac une personne respectable comme BASSOLÉ et un crétin comme Sanogo ? Il faut être plus idiot que Sanogo lui-même pour s’attendre à voir ses soutiens battre le pavé. Sanogo et ses amis du CNDERRIÈRE savaient bien qu’ils n’étaient que de simples opportunistes voulant profiter de leur inculture pour se faire une place au soleil. Si le CNDERRIÈRE considérait MARIKO comme un soutien, c’est lui qui allait être adoubé et peut-être devenu Président. Et Mariko président allait verser sa haine sur tous mais allait moins ingrat que IBK envers ses bienfaiteurs. 💡💡💡💡

  2. “…Par contre, à Bamako, c’est silence radio au sein des milliers d’associations qui défilaient sur le petit écran de l’ORTM après le coup d’Etat de la junte militaire conduite par Amadou Haya Sanogo…”
    ELLES SE SONT SIMPLEMENT RENDU COMPTE QU’ELLES ETAIENT FLOUEES ET PRISES POUR MARCHE-PIED PAR UN CUPIDE.

  3. Amadou Aya Sanogo n’est pas un général, c’est un capitaine sac à dos. S’il est homme à sa libération, il n’a qu’à porter son galon de général, il vara se qui va se passer.

  4. Djibril Bassole etait un General et Amadou Sanogo etait un Capitaine, il faut faire la difference entre les deux meme si tous deux sont de la mauvaise graine.

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