Affaires bérets rouges : D’autres arrestations annoncées

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Yamoussa Camara
L’ex ministre de la Défense et des anciens combattants, Gl Yamoussa Camara

C’est par un communiqué que le gouvernement a annoncé “dans le cadre de l’affaire ministère public contre le général Amadou Haya Sanogo et autres poursuivis pour enlèvement de personnes, assassinat et complicité de ces infractions, infractions prévues et réprimées par les articles 24, 25, 199 et 240 du code pénal, le juge d’instruction du 2e cabinet du Tribunal de première instance de la Commune III de Bamako, a inculpé et placé sous mandat de dépôt le général Yamoussa Camara, ex-ministre de la Défense. Le fait qui lui est reproché est la complicité d’assassinat”.

 

 

Vingt heures plus tard, ce fut le tour de trois autres officiers pour les mêmes motifs d’être inculpés et écroués. Il s’agit du capitaine Amadou Konaré, porte-parole des putschistes de mars 2012, et le capitaine Tahirou Mariko, ancien garde du corps du général Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d’Etat militaire de la même année, lui-même arrêté pour les mêmes motifs depuis novembre dernier, ainsi que le général Sidy Alhassane Touré, ancien directeur général de la Sécurité d’Etat.

 

 

D’autres arrestations sont annoncées comme celle de l’ex-chef d’état-major général, le général Ibrahim Dahirou Dembélé, ainsi que l’ancien directeur général de la gendarmerie, le colonel-major Diamou Kéita. Avec les révélations et dénonciations faites par les premiers inculpés, la liste des personnes à arrêter risque de se rallonger.

Y. C.

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4 COMMENTAIRES

  1. -Moussa Sinko, comme ça tu es général de l’armée malienne

    -Non monsieur le juge Karembé, je suis ministre de l’administration territoriale toujours en costume cravate pour faire vite et bien les élections au Mali.
    Ce sont Yamoussa et Sanogo qui sont généraux.
    Et ce n’est pas fini encore, je dois préparer incessamment les élections municipales du Mali.

    -Très bien, et pourquoi tout le monde t’appelle général alors?

    -Non ça c’est parce que Kafougouna Koné était général et j’ai pris sa place au ministère de l’administration territoriale après leur coup d’état.

    -Ah bon “leur coup d’état”?
    Et tu n’étais pas au CNRDRE?

    -Qui n’était pas CNRDRE monsieur le juge?
    Même Cheick Modibo Diarra et IBK était CNRDRE.
    CNRDRE ça voulait dire (Concertons Nous, Réunissons Devant la République et l’Etat). C’est pour ça que je suis devenu ministre (et je le suis encore, un détail qui vaut son pesant d’or) dans une période difficile sinon je ne suis même pas militaire hein.
    Si je vais à Kati c’est pour acheter de la pomme terre hein et non pas autre chose.

    -Et tu n’as pas fais l’école militaire de Saint-Cyr en France?

    -Non j’ai fais plutôt le Saint-Germain des Près!
    Les gens confondent toujours.
    Si j’avais fais Saint-Cyr vous alliez me voir avec des tenues militaires alors que tout le monde me voit en costume cravate c’est la preuve que j’étais au Saint-Germain des Près.

    -C’est où ça le Saint-Germain des Près?

    -Ah Monsieur le Juge, c’est un haut lieu de Paris où le vin est excellent.

    Dès la fin des municipales en 2014 je t’inviterai la bas début 2015 pour une dégustation de la gastronomie et du savoir faire français.
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    Du coup le juge Karembé se rend vite compte de l’intelligence de Moussa Sinko et décide immédiatement de ne pas le pas le poursuivre au risque d’avoir une instruction qui durera 25 ans.

  2. Monsieur le journalist ne met pas la charrue avant les beaufs il faut attendre d’abord qu’ils soient arreter avant de publier ton article

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