Quand il écourtait sa visite de Paris pour venir mettre de l’ordre dans la maison Mali, humiliée une énième fois au camp Soundjata de Kati le 30 septembre dernier, le président IBK prévenait son peuple en disant avec insistance : «Nul n’est au dessus de la loi.». Propos qui ne peut être que soit, mal compris ou tout simplement pas valable pour tous sous ce régime dont la facile instauration n’a été que favorisée par le putsch du 22 mars 2012. Car le général Sanogo a bien reçu ses convocations expédiées mais dit « niet ! », qu’il est ‘’ancien chef d’Etat’’ et le juger ou tout au moins l’entendre sur d’éventuels faits nécessite la mise en place d’un tribunal doté d’instruments appropriés, tenant compte de son statut d’ancien chef d’Etat et de militaire non encore à la retraite.
En ce lendemain de la tenue des élections législatives sur l’ensemble du territoire malien, les feux des projecteurs sont quasiment plus tournés sur la justice promise, déjà piétinée et sous ce nouveau président qui se fait de plus en plus discret au moment où il faut le plus s’activer, que sur les élections elles-mêmes. Il suffit pour s’en convaincre, de tendre l’oreille au Mali (de Kayes à Kidal.). Les tons montent réellement. On s’acharne sur les autorités pour leur incapacité avérée de pouvoir faire comparaître un seul homme qui, en marge d’avoir précipité la chute du pays, a bénéficié d’une amnistie pour d’innombrables fautes tout en continuant à en commettre d’autres estimées plus graves.
En fait, les gens ne comprennent pas pourquoi ce général qui, un an plus tôt faisait peur, désormais rattrapé par la justice refuse de se faire juste entendre par celle-ci , malgré des convocations qui lui ont été expédiées.
Si le général Amadou haya Sanogo croit réellement disposer du statut d’ancien chef d’Etat pour refuser de comparaitre, c’est qu’il n’a jusque là pas compris que le Mali est un pays de droit où les textes parlent explicitement sur tout et pour tout.
Nulle part il n’est institué au Mali qu’un citoyen malien peut bénéficier du statut d’ancien chef d’Etat sans pleinement exercer ladite fonction. Sanogo a été pendant quelques jours ‘’l’homme fort de Bamako’’, mais jamais il n’a été proclamé élu président de la république. Il n’a aussi jamais osé ouvertement s’ériger en président de la république ou chef d’Etat face au peuple malien. Ce dont les maliens lui reconnaissent, c’est d’avoir été président autoproclamé du fameux conseil des militaires qui a renversé le régime démocratique d’ATT. De même qu’au lendemain de sa forfaiture, après avoir suspendu la constitution et dissout les institutions, il aura tenté de part un acte fondamental lu à la télévision nationale, s’accaparer du fauteuil présidentiel comme cela en a été l’habitude au lendemain des putschs en Afrique. Ce qui n’a jamais été conçu ou tout au moins approuvé par le front anti-putsch et la communauté internationale. Ce fut alors un échec car la médiation internationale avait pu l’écarter en faisant appliquer la disposition de la constitution malienne prévue pour le cas.
Mais pour calmer les ardeurs d’un capitaine venu de nulle part, fou du pouvoir et de l’argent, la tâche fut très facile pour les envoyés de la médiation ouest-africaine dans crise malienne. Il a fallu juste quelques secondes de réflexion à M. Ipène Djibril Bassolé (diplomate chevronné) pour pouvoir offrir au prédateur son appât. C’est aussi dans le souci de « vite régler au lieu de bien régler » que M. Bassolé a dû lui griffonner et délivrer un imaginaire acte d’ancien chef d’Etat. Un acte qui ne relève de nulle part et ne s’appuie sur rien pour servir et valoir ce prétendu de droit en république du Mali. ‘’L’expérience a dû faire la différence certainement’’.
Volte-face ? La CEDEAO, par la suite, de par la voix de certains de ses chefs d’Etats, niait avoir accordé ce statut jugé d’orchestré unilatéralement par les envoyés. Mais encore le jeune plutôt puissant capitaine ne comprenait pas toujours le jeu politique, il céda encore par fourberie à la perception des bénéfices d’ancien chef d’Etat sous la transition. Pire, il accepta d’être empoisonné du grade de général des corps d’armée. Ce grade qui lui a été expressément octroyé par Dioncounda était loin d’être un signe de reconnaissance s’il le savait. « C’est dû à sa gourmandise que l’hyène finit toujours dernière dans les contes de fables », disaient les plus vieux aux plus petits.
En vérité, il n’en est absolument rien d’extraordinaire. Sanogo est un citoyen malien interpellé par la justice malienne via un mandat d‘amener émis par un parquet malien afin d’être écouté sur l’avènement des faits graves auxquels il serait mêlé. Alors, rien que pour mettre les points sur les « i », le président IBK qui se plaisait trop à prévenir : « Nul n’est au dessus de loi », doit parler pour édifier les maliens en disant tout simplement à son ami Général que chaque chose a des limites, puis gentiment : « Dura lex, sed lex », autrement dit : « La loi est dure, mais c’est la loi ».Il faut donc savoir s’assumer.
Issiaka M Tamboura
L’arrestation dans l’affaire des bérets rouges a commencé là où ça devait finir. J’ose espérer que ça reviendra là où ça doit commencer: qui soutenaient les bérets rouges? quels sont les massacres commis par les bérets rouges? Le Peuple sera mieux édifier si la justice ira jusqu’au bout. Et je pense qu’IBK n’a plus rien à dire que d’attendre la fin du processus, car il sera déçu par les résultats. Très peu d’hommes politiques seront épargnés, car ce n’est pas seulement une affaire de militaires. C’est à Sanogo de parler et non IBK, donc que la justice fasse vite pour que l’on sache toute la vérité. 😀
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Tous les Maliens doivent être égaux devant la loi. Sanonogo répondra certainement de ses actes devant la justice. La même justice doit nous éclairer sur les éventuels pêcheurs en trouble qui auraient poussé les bérets rouges à organiser, contre tout bon sens, un contre coup d’état. L’affaire Sanogo ne doit pas être utilisée pour nous distraire des autres problèmes du Mali.
Kassin chapeau!
NUL N’EST AU DESSUS DE LA LOI! ET BIEN SURE VOUS AVEZ CRU AVEUGLEMENT A UN SLOGAN AUSSI VIDE DE SENS. AUCUN PAYS AU MONDE OU IL N’YA PAS DiNTOUCHABLES ET LE NOTRE C SANOGO PR LE MMT; LES JRNALIST PEUVENT ECRIRE TS C K’ILS VEULENT CA CHANGERA PAS
IBK voit maintenant à quel point il a déçu le peuple malien. Le faible taux de participation aux législatives est révélateur de la déception du peuple malien.
Quand les maliens sont sortis massivement pour élire IBK, ils pensaient pouvoir enfin compter sur leur président et non sur un fonctionnaire français. IBK est le seul convaincu de sa conviction.
Jamais on n’établit une république durable, en contrariant les vœux de son peuple. Là où la justice ne se trouve pas, il ne peut y avoir de république.
Les principes de destruction dans une république viennent plus souvent du dedans que du dehors.
5 ans, c’est long, très long ❗ ❗
Votre IBK est un “mosso cigaretti”!!! Sanogo a tué des dizaines de personnes, y compris lorsque IBK a pris le pouvoir mais, il fait semblant de ne rien voir, ni entendre. Si c’est ça l’homme qui n’a qu’une parole, et qui n’a pas peur d’agir en faveur de la vérité… Eh beh bravo à ceux qui ont voté pour lui!!!
1. System error:
compte rendu des erreurs systèmes relevées: erreur SQL 28-07-20 13 et 11-08-20 13
04-09-20 13 et 19-09-20 13
-présidence de la république de la frime chialeuse, de l’affichage braillard et du bavardage inutile;
– gouvernement de dormeurs professionnels mais vrais mangeurs surdoués;
-voyous et bandits armés déchaînés au sud et au nord;
– populations démunies laissées pour compte…
2. Ce programme ne répond plus!
3. Veuillez patienter pendant que le système de gouvernance du Mali redémarre!
4. Temps estimé de redémarrage: 5 ans soit 2628000 minutes!
Mr Kassin,
C’est tellement facile derrière un clavier de faire fonctionne un état, si tu penses pouvoir apporter quelque chose au Mali, au lieu de te cacher derrière ton clavier descend dans l’arène et bats toi pour le peuple ou laisse nous tranquille avec ton bavardage de monsieur je connais tout et je suis le meilleur
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