Sanogo en tenue militaire avec ses galons de général : Les premières informations ayant trait au port de tenue de Dozo par l’ex chef des putschistes, Amadou Haya Sanogo s’avèrent fausses.
Selon des informations proches du dossier, l’homme porte toujours la tenue militaire avec ses galons de général dans sa cellule de détention sise à Faladiè. Ce qui fait toujours de lui l’homme le plus gradé de l’armée malienne. Cela est même à l’origine des discordances entre lui et les enquêteurs lors des entretiens.
Avec son rang, il refuse de se conformer aux exigences des enquêteurs qui lui sont inférieurs de grades.
Siméon en maître de cours de procédure pénale :Le chef du syndicat de la police nationale en détention au camp I se sent toujours mieux en l’aise. Dans le camp, il montre les bonnes conduites à ses collègues. Surtout comment se comporter et d’autres procédures disciplinaires. Le syndicaliste transformé en professeur chargé des cours de procédure pénale.
Plus de 3 milliards disparus pendant la gouvernance des putschistes, 17 véhicules retrouvés : Dans l’enquête, après la dissolution du CNRDRE, quant aux dégâts causés à l’Etat et aux particuliers par les putschistes, les nouvelles semblent bonnes pour l’instant. Selon des interlocuteurs proches du dossier, pendant la période de gouvernance des putschistes, d’importantes sommes de l’Etat auraient disparu.
L’enquête révèle pour le moment plus de 3 milliards de nos francs. Quant au véhicules de l’Etat et particuliers, 17 seraient retrouvés pour le moment.
Boubacar Yalkoué
Avec son rang, il refuse de se conformer aux exigences des enquêteurs qui lui sont inférieurs de grades. Messieurs, sans être un homme de droit, je vous fais remarquer qu’une fonction prime sur un grade.
Je m’exprime, un simple militaire montant la garde devant une caserne, peut interdire à un commandant ou à un général de rentrer dans cette caserne tant qu’ils ne remplissent pas les conditions. Il ne tient pas compte de leurs grades.
je sais que quant Moussa Traoré était emprisonné, il gardait sa tenue et ses galons en prison. que voulez-vous comme on dit, le ridicule ne tue pas au Mali.
Qu’Allah bénisse le Mali.
Maliden!
Vraiment, vous avez raison! Je prenais ce Kassin pour un médiocre étudiant qui a mémorisé des passages de manuels de droit. Finalement je me rend compte que c’est un guignol puéril.
Ceci est une parodie de procès imaginaire et reste dans le domaine de l’humour.
Toute ressemblance avec un fait ou un événement réel n’est que pure coïncidence.
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La cour: Faites rentrer l’accusé
Sanogo: Je jure de dire toute la vérité.
Mais est-ce que je peux reprendre mon bâton et mes gris gris.
La cour: Quoi? Non ici c’est un tribunal et ces genres d’artifices ne sont pas permis.
Avocat de la défense: Objection!
La cour: objection rejetée!
Qui a donné l’ordre de tuer les militaires qui étaient en détention à la place d’armes de Kati suite aux événements du 30 avril 2012?
Sanogo: Ce n’est pas nous qui ont commencé, c’est Abidine. Il était jaloux de moi.
La cour: Où étiez vous exactement entre le 30 avril et 4 mai 2012.
Sanogo: j’étais entre Kati, Bamako et Nioro.
La cour: Que faisiez vous à Kati?
Sanogo: J’étais dans mon bureau quand Abidine m’a attaqué ainsi que mes éléments à l’Ortm et à l’aéroport.
Ils ont faits beaucoup de morts hein.
Vous ne pouviez pas savoir comment ils étaient barbares.
La cour: Votre bureau? En qualité de quoi?
Sanogo: président du CNRDRE
La cour: Quoi? CN quoi?
Avez vous un document officiel pour cette structure et qu’elle est la décision administration qui crée cette structure en république du Mali?
L’avocat de la défense: Objection!
La cour: Objection rejetée
Sanogo: Monsieur le président, votre honneur, je peux avoir une bière?
La cour : Répondez à la question posée M. Sanogo.
Sanogo: Normalement je suis général 4 étoiles, mais bon. Votre honneur.
Eh beh les documents du CNRDRE? Je crois que c’est Bakary Mariko qui les a.
Mais je crains qu’il soit loin monsieur le président.
Il est à Paris.
Je l’ai pourtant dit de tout laisser sur place ici à Kati. Si vous me permettez je l’appelle…
La cour: Ces documents dont vous pensez que M. Mariko possède, ce sont des décrets présidentiels, ou une loi organique votée à l’assemblée nationale du Mali.
Sanogo: Non on avait chassé le président et dissout l’assemblée et la constitution du Mali.
La cour: Dissoudre quoi? En vertu de quoi?
Sanogo: De notre acte du 22 mars 2012.
Vous savez quand tout le monde était content de nous, même vous peut être hein…
La cour: Vous savez que ce coup d’état est un crime imprescriptible contre le peuple malien selon la constitution du Mali?
Sanogo: Non il n’y avait plus de constitution…
La cour: Si il y avait une constitution.
La preuve je l’ai toujours sous la main.
Donc vous étiez dans l’illégalité quand vous occupiez ce que vous appelez vos locaux à Kati. Vous étiez dans l’illégalité quand vous occupiez l’Ortm et l’aéroport de Senou.
Le saviez-vous?
Sanogo: Non personne ne m’a dit cela pourtant.
La cour: Cela dit, vous vous êtes permis quand même d’emprisonner des civils et des militaires dont vous avez montré certains à la télévision et dont on a plus jamais revu en vie.
Que sont ils devenus?
Sanogo: Ce n’est pas moi!
La cour: Quoi ce n’est pas vous?
Où sont les militaires que vous déteniez?
Sanogo: Bon, j’ai appris qu’ils voulaient faire une promenade à Diago.
Vous savez un prisonnier aime se promener.
La cour : Et sont-ils partis seuls à Diago et étaient-ils libres en ce moment précis?
Sanogo: Ah ça je ne sais pas deh j’étais dans le bar du comité en ce moment.
Vous savez on avait beaucoup de bierre, JB et Jhonny Walker aussi.
La cour: Qui les conduit à Diago?
Sanogo: les gens
La cour: Quels gens?
Sanogo: Du comité !
La cour: Quel comité? Le CNRDRE.
Sanogo: Oui c’est ça!
La cour: Qui présidait ce comité. C’est toi?
Sanogo: Oui mais moi je présidait seulement le jour alors qu’ils sont partis se promener la nuit.
Vous voyez ce que je veux dire ou pas…
La cour: Donc selon qu’il fait jour ou nuit, la direction de votre comité CNRDRE changeait?
Sanogo: Exactement, c’est tout à fait ça.
La cour: Donc il nous faut tout les documents juridiques de votre comité d’ici demain.
L’avocat de la défense: Objection!
La cour: Objection rejetée et la séance est levée
Monsieur Kassim, je regrette que vous persistiez dans vos enfantillages pendant que les autres cherchent plutôt à progresser.
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