Affaire du charnier de diago : Le Général Sdy Alhassane Touré, le Capitaine Amadou Konaré, le Capitaine Tahirou Mariko inculpés pour complicité d’assassinat et mis sous mandat de dépôt

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Le capitaine Amadou Konaré (G) et le général Sidy Touré
Le capitaine Amadou Konaré (G) et le général Sidy Touré

Ils sont trois officiers, le Général Sdy Alhassane Touré, le Capitaine Amadou Konaré, le Capitaine Tahirou Mariko, à avoir été inculpés et mis sous mandat de dépôt, le vendredi 14 février 2014, dans l’affaire du charnier de Djago. Les trois sont accusés de complicités d’assassinat des 21 bérets rouges dont les corps ont été retrouvés dans un charnier à Djago, une localité située de Kati, le 4 décembre 2013.

 

Au mois de novembre 2013, le Général Amadou Haya Sanogo, ex-chef de la junte, avait été arrêté pour répondre de l’accusation de disparition forcée des 21 bérets rouges. Lorsque le charnier a été découvert le 4 décembre à Djago, son chef d’inculpation a été modifié en complicité d’assassinat.

 

 

Il faut dire que l’affaire des bérets rouges est celle d’un affrontement entre des militaires (bérets verts), proches de l’ex-junte, et des bérets rouges dans la nuit du 30 avril au 1er mai de la même année au cours d’une tentative de contre coup d’État.

 

 

A cette époque, le Général Sdy Alhassane Touré, le Capitaine Amadou Konaré, le Capitaine Tahirou Mariko occupaient des postes clefs dans le dispositif de la junte. Le Général Sidy Alhassane Touré était le directeur de la Sécurité d’État; le Capitaine Amadou Konaré était le porte-parole des putschistes et était considéré comme le nº2 de la junte; le Capitaine Tahirou Mariko était le garde du corps du Général Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d’État militaire.

 

 

Avant ces trois officiers, le Général Yamoussa Camara, Ministre de la Défense sous la Transition, chef d’état-major particulier du Président IBK a été inculpé de complicité d’assassinat et mis sous mandat de dépôt dans la même affaire, le jeudi 13 février 2014.

 

 

Un communiqué du Ministre porte-parole du Gouvernement en date du 14 février 2014 déclare que “l’information judiciaire se poursuit en vue de situer toutes les responsabilités dans cette affaire”. C’est dire qu’on n’a pas fini avec les arrestations.

Moussa TOURÉ

 

 

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1 commentaire

  1. tu sait les affaires de bert rourge je vous demande qu as pousse les bert rouger pour faire contre coup

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