L’affaire des bérets rouges tend inexorablement vers son épilogue eu égard aux dernières évolutions sur terrain. Suite aux confrontations entre certains éléments du régiment des commandos parachutistes (RCP) et les militaires qui avaient en charge la garde du camp para de Djicoroni, le président par intérim et non moins chef suprême des armées a décidé d’en finir une fois pour toutes avec ce problème qui n’a que trop durer.
C’est vraiment une humiliation pour notre pays qu’une telle affaire éclate en cette période de guerre au sein de notre armée. Au moment où l’Etat est en guerre contre les terroristes et autres narcotrafiquants au nord du pays, comment comprendre une telle attitude synonyme d’une bassesse de la part des porteurs d’uniforme, eux qui sont censés défendre le pays contre les ennemis. Pire, l’armée française ainsi que des troupes d’autres pays africains tels que le Nigéria, le Tchad, le Niger, sont engagées au combat sur le territoire malien dans le but de combattre les terroristes et rétablir l’intégrité territoriale du Mali. Ces pays ont décidé le nôtre afin de garantir notre survie et bouter hors des vues le danger mondial que constituent le terrorisme et ses ramifications. Le moment est mal choisi pour les militaires maliens de se livrer à un tel spectacle sachant que le monde entier nous observe près. Et si l’armée devrait faire seule face à la rébellion au nord ? Ce n’est pas avec cette attitude qu’elle pourrait accomplir sa mission ?
En effet, le ministre de la défense et des anciens combattants, le général Yamoussa Camara, lors de conférence de presse qu’il a tenue le lundi dernier, a donné des réponses « militaires » à l’affaire dite des bérets rouges. Il a indiqué que les éléments du régiment des commandos parachutistes ont été affectés à d’autres unités. De ce fait, tous ceux qui sont encore sur place à Bamako en train de s’agiter, sont des déserteurs et doivent être traités comme tels. Et d’ajouter que certains de leurs camarades sont chefs d’opération à Gao et à Tombouctou. Il a pourtant, fait savoir que si le pouvoir politique décide autrement, l’armée se mettrait au garde-à-vous. Le ministre a aussi dénoncé le comportement de certains hommes politiques qui se permettent de s’immiscer dans cette affaire qui concerne les militaires.
Ainsi donc, il faut noter que l’Etat malien n’a aucun intérêt à mal gérer ce problème. Car, dans les jours à venir, il pourrait être une source de déstabilisation du pays.
Dado Camara
Quelle pitié pour ce grand Mali! Un pays qui sombre de plus en plus parce qu’une réelle bande de racailles qui se prétendent militaires alors qu’ils sont moins que le dernier des soldats, tous grades confondus, qui, toute honte bue, prennent notre pays en otage depuis près de 10 mois maintenant.
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