Affaire des bérets rouges : Les non-dits et les dessous du conflit

18

L’histoire n’est pas une course de vitesse. C’est une course de fond sans fin. Un pays sans histoire n’a point d’âme, dit-on. L’adage fait allusion aux opĂ©rations des bĂ©rets rouges et des bĂ©rets verts : sur leur descente d’une part Ă  Kati et d’autre part Ă  Djikoroni-Para. Cette affaire n’aura son Ă©pilogue que lorsque l’on sera Ă  mesure de dissĂ©quer totalement le pour et le contre des faits rĂ©ellement vĂ©cus par les antagonistes. Alors Ă  vos marques !

Des représentants des bérets rouges, fidèles au président renversé ATT, s'apprêtent à rencontrer le Premier ministre malien à Bamako. AFP
Des reprĂ©sentants des bĂ©rets rouges, fidèles au prĂ©sident renversĂ© ATT, s’apprĂŞtent Ă  rencontrer le Premier ministre malien Ă  Bamako.
AFP

Ce qui a sonné le glas à la concorde
L’opinion nationale et internationale a bien Ă©tĂ© informĂ©e des dolĂ©ances de Kati Ă  travers le mouvement des femmes de ce camp, et suite Ă  la mutinerie qui a renversĂ© le pouvoir d’Att. Kati a toujours pris la parole pour dĂ©fendre sa cause, Kati a pris les armes pour tout dĂ©truire sur son chemin (pouvoir politique en place et commandos parachutistes), au moment oĂą les bĂ©rets s’engageaient plutĂ´t Ă  combattre les assaillants. Tout a Ă©tĂ© concoctĂ© comme s’il fallait une revanche sur ” vingt ans de dĂ©mocratie ” et les bĂ©rets rouges. En tout cas ces derniers l’ont compris comme tel, Ă  partir des faits suivants qu’ils reprochent aux bĂ©rets verts :
Leurs refus obstinĂ©s, Ă  travers des rassemblements militaires, au camp Soundiata lorsque le pouvoir de l’Ă©poque aurait recommandĂ© aux Chefs du DĂ©partement MinistĂ©riel et de la DĂ©fense et de la SĂ©curitĂ© de s’impliquer davantage en vue d’accĂ©lĂ©rer le renvoi de renforts auprès de nos combattants en position de faiblesse. Kati a refusĂ© d’envoyer des renforts au Nord, lors de l’attaque d’Aguelhok, et au moment oĂą le chef de guerre El hadj Gamou avait besoin de secours.
Les bĂ©rets rouges n’ont pas compris ce ” Non CATEGORIE ” et l’attaque personnelle du sommet de la HiĂ©rarchie militaire : tirs de mitraillettes et d’obus sur le PrĂ©sidence en provoquant un incendie.
Les points ci-dessus Ă©numĂ©rĂ©s ont fait que la goutte d’eau a fait dĂ©border le vase.
Dès cet instant notre ArmĂ©e Nationale aurait laissĂ© une sĂ©quelle sans prĂ©cĂ©dent en foulant aux pieds les principes de l’ordre et de la discipline. Une plaie n’est jamais guĂ©rie sur du pus, dit-on.
A.COUP D’ETAT DU 22 MARS 2012
Toute convention s’appuie sur des clauses. La moindre dĂ©rogation ou faille dans l’application des principes directeurs ou des clauses, ne pourrait que faire des mĂ©contents. Ils se rebifferaient en se croyant lĂ©sĂ©s.
Au regard du coup d’Ă©tat faisant dĂ©gager Amadou Toumani TourĂ© en douce, il semblerait que c’Ă©tait plutĂ´t un arrangement en faveur de sa Garde prĂ©sidentielle. Un coup d’Ă©tat se prĂ©pare et chacun doit ĂŞtre au mĂŞme niveau d’information avant l’heure H.
Un coup d’Etat, qu’il soit fait ailleurs ou au Mali, le Chef de l’Etat est soit Ă©liminĂ©, soit dĂ©tenu, soit exilĂ©. Mais le cas ATT a fait exception Ă  la règle en le laissant s’Ă©chapper pour se cacher quelque part dans Bamako, pendant certains temps, puis nĂ©gocier son dĂ©part dans un pays voisin.
Tout cela, peut ĂŞtre, pour trouver un terrain d’entente ou une porte de sortie de ladite convention.
Ce signe de mĂ©contentement Ă©tait visible le lendemain de l’arrestation Ă  la devanture du SNJ (Service National des Jeunes) Ă  travers son envahissement par les officiers et leur vĂ©hicule de bout en bout. Cet attroupement des hommes de rang a vraiment traĂ®nĂ© en longueur pour finalement faire des insatisfaits parmi eux. Cela se sentait ! C’est la première hypothèse de la discorde entre les militaires.
Que s’est-il rĂ©ellement passĂ©?
L’outrecuidance des Ă©lĂ©ments de Kati de marcher sans autorisation prĂ©alable, et faire sortir des hommes et femmes, jeunes, vieux et des scolaires pour se diriger vers Koulouba. Les femmes Ă©taient au devant de la scène pour revendiquer. Cette action Ă©tait une première dans l’histoire du pays.
Le PrĂ©sident de la RĂ©publique Ă  l’Ă©coute des femmes de Kati, il s’en est sortie des propos de part et d’autre et le pire a Ă©tĂ© Ă©vitĂ© ce jour lĂ .
En dépit des apaisements : qui ne veut rien entendre ni écouter a-t-il besoin de se ressaisir ?
L’idĂ©al Ă©tait de s’attaquer Ă  l’Ă©difice du Palais de la RĂ©publique. Qui a autorisĂ© la distribution des Armes et Munitions en ouvrant les dĂ©pĂ´ts d’Armes !
L’inĂ©vitable fut donc fait, les tirs d’obus, les bruits de mitraillettes, d’autres coups ont eu raison de l’Edifice qui a brĂ»lĂ© par mille feux.
La mutinerie, c’est de cela qu’il s’agit, fut transformĂ©e en coup d’Etat et otage s’en est suivi. Les troupes se sont trahies dès cet instant. Le chef de l’Etat fut nĂ©gociĂ© et sa sortie accordĂ©e mĂŞme si certains en Ă©taient rĂ©ticents, il est sorti quand mĂŞme, avec quel moyen de bord ? C’est la deuxième hypothèse de la discorde entre les militaires.
B. Contre coup d’Etat des bĂ©rets rouges
Avant la disparition du Colonel du Camp des Parachutistes ; des Ă©changes de propos se sont passĂ©s entre deux officiers au tĂ©lĂ©phone, l’un reprochant Ă  l’autre de ne pas abdiquer en faveur de Kati en argumentant que tous les officiers gĂ©nĂ©raux et militaires ont fĂ©licitĂ© le coup d’Etat Ă  l’exception des commandos parachutistes. Il lui demande le pourquoi ? Le second rĂ©torque qu’il oublie dĂ©jĂ  que c’est son chef qui a Ă©tĂ© dĂ©trĂ´nĂ© et pourquoi vouloir chercher Ă  se voir ou soutenir qui ?
Il appuie sa version que la mutinerie s’est soldĂ©e par un coup d’Etat qui n’Ă©tait pas Ă  l’ordre du jour et que la confiance n’existe pas.
L’Ă©change de point de vue s’est terminĂ© par un ordre : ” Si d’ici 14 heures vous ne venez pas, nos MatĂ©riels et Equipements se trouvant dans votre camp seront rĂ©cupĂ©rĂ©s avant 18 heures ”
La rĂ©ponse ne s’est pas fait attendre : ” Ils sont pour vous. Venez donc les enlever quand vous le voulez. Mais quant Ă  m’obliger de venir ! Avant un terme Ă©chu, vous n’avez pas d’ordre Ă  me donner. Vous ĂŞtes Capitaine, je suis Colonel “.
Ainsi dit, les commanditaires se sont prĂ©sentĂ©s Ă  Djikoroni- Para, Ă  l’heure convenue, pour se mettre Ă  la recherche du chef de la compagnie, devenu introuvable. Les visiteurs ayant excĂ©der dans leur recherche. Les bĂ©rets rouges ont, eux aussi, mĂ»ri leurs idĂ©es sordides qui a soldĂ© par un Ă©chec cuisant. Le renfort demandĂ© a mis Ă  nu les opĂ©rations menĂ©es par les assaillants.
C. DESCENTE DE KATI SUR DJIKORONI PARA
Pour rendre la monnaie, les insurgĂ©s sont venus de Kati en nombre suffisant avec les arsenaux militaires. Qui l’aurait cru, après la dĂ©faite d’Aguelhok, qu’on aurait encore d’armes restantes Ă  l’ombre.
C’Ă©tait Ă  la fois incroyable et inimaginable d’utiliser en tel arsenal contre des frères d’armes.
A l’entrĂ©e de Djikoroni, juste au niveau de la Station SHELL (ex- Motel) les curieux qui jalonnaient le long des voies, entendaient de vive voix par les soldats, des slogans comme ” Abas les bĂ©rets rouges “, ” Nous allons les anĂ©antir “, ” Nous allons les exterminer “, “Plus questions de bĂ©rets rouges au Mali “, ” Ils ont Ă©tĂ© corrompus par les politiciens “, ” Ils ont reçu chacun 200 millions pour leur sale besogne ”
En qualitĂ© de tĂ©moin oculaire, mĂ©dusĂ© par la colonne d’armements et par les comportements des pro-bĂ©rets verts, je voyais les curieux de la rue galvaniser les soldats avec des applaudissements nourris Ă  leur endroit. Comment peut-on encourager une telle scène pendant qu’au mĂŞme moment les ennemis communs sont au Nord du pays après avoir annexĂ© trois (3) de nos rĂ©gions ?
Eh, oui ! Le ridicule ne tue pas ! Plus loin, Ă  l’approche du Camp Para, des tonnassions d’obus, de coups de mitraillettes, des coups de mortiers se faisaient entendre. Scène dĂ©montrant une haine, une jalousie exĂ©crable et la fougue certainement de montrer sa suprĂ©matie.
Depuis, ces frères d’armes se regardent en chien de faĂŻence. L’amnistie accordĂ©e par l’AssemblĂ©e nationale a permis aux auteurs du coup d’Ă©tat du 22 mars 2012 de nourrir leur idĂ©e et non seulement de ne pas aller au Nord, mais aussi d’accĂ©lĂ©rer le processus de fermer totalement la 33ème compagnie des parachutistes (se rĂ©fĂ©rer au rassemblement militaire tenu, Ă  l’occasion, dans le Camp Soundiata).
Les putschistes ont su profiter de la situation pour placer tous les éléments ou protégés comme hauts fonctionnaires militaires dans les départements ministériels.
Par ce que tout simplement, de source sĂ»re et militaire, les bĂ©rets verts sont jaloux des privilèges accordĂ©s aux bĂ©rets rouges d’avoir la garde PrĂ©sidentielle et qu’en contrepartie les autres porteurs d’uniforme ne profitent guère de cette allĂ©geance.
Historique du camp des commandos
De l’indĂ©pendance jusqu’Ă  deux mandats de Amadou Toumani TourĂ© la compagnie des parachutistes, UnitĂ© SpĂ©ciale, a su faire valoir sa compĂ©tence dans la formation de parachutage, dans sa stratĂ©gie de guerre en tout lieu, faire preuve d’honorer sa prĂ©sence lors des festivitĂ©s des Malades LĂ©preux, des fĂŞtes de l’indĂ©pendance, des cĂ©rĂ©monies du Cinquantenaire.
Des chefs militaires comme Sounkalo SamakĂ© de Dioila ; Amadou Toumani TourĂ©, Mamadi Sylla, TiĂ©coro Bagayoko, j’en passe… ont su mettre en valeur ce corps d’Ă©lites singulièrement spĂ©cialisĂ© en parachutage.
Combien de femme et d’hommes ont su braver cette discipline Ă  l’Ă©poque avec l’appui des Assistants Techniques et formateurs Ă©mĂ©rites (RUSSES, CHINOIS, FRANÇAIS, AMERICAINS). Ce qui a rendu ce corps bien aguerri dans l’Art des armes, de Munitions, de Sauts Ă  vol d’oiseau, de styles acrobatiques souvent indescriptibles (se rĂ©fĂ©rer aux annĂ©es 70 et 80 sur la colline de Nianancoulou (Koulikoro) notamment avec des Partenaires Chinois, s’en rĂ©fĂ©rer aussi Ă  la Mission commandĂ©e dans le Nord durant la rĂ©bellion de l’Ă©poque du RĂ©gime UDPM, après la formation en Union SoviĂ©tique (Russie) des contingents d’Abdoulaye Sacko, de Bafing, de Sidiki Sissoko et Autres Classes. Que n’a-t-on pas dĂ©montrĂ© dans les montagnes de Kidal ?
L’actuelle 33ème compagnie des Commandos Parachutistes et le 333ème rĂ©giment de Koulouba Ă  l’Ă©poque dĂ©nommĂ©s ” CAMP PARA ” font la fiertĂ© de Djikoroni dans la Commune IV. Les jeunes de cette Ă©poque lĂ  qui sont aujourd’hui les aĂ®nĂ©s et qui sont au pouvoir, la plupart d’entre eux devenus des responsables politiques et de Services publics et Parapublics, en sont tĂ©moins Ă  travers les sports & toutes disciplines confondues. Que dire donc de l’INSTITUT MARCHOUX, organisateur des journĂ©es mondiales des lĂ©preux avec l’appui logistique des Militaires du camp para ? Tout Bamako Ă©tait drainĂ© Ă  l’Ă©poque vers Djikoroni para pour voir la manifestation des lĂ©preux.
Un autre aspect non moins important à savoir la paix, la sécurité, la stabilité dans ce quartier en sont éloquentes car le brigandage, le vol, les malfrats étaient rares dans cette localité du District de Bamako.
L’ERE DU TEMPS
La venue de la dĂ©mocratie a rĂ©chauffĂ© l’Afrique. Partout oĂą elle s’est installĂ©e nous avons observĂ© des guerres. Les Ă©lections on attisĂ© des foyers de tension et des discordes entre les fils du pays. Notre pays, le Mali qui Ă©tait citĂ© en exemple dans la sous rĂ©gion et un peu partout dans le monde vient du coup de recevoir Ă  son tour son foyer de tension par les rebelles, les Islamistes, les Djihadistes, les narcotrafiquants (AQMI – MNLA – MIA – MUJAO – ANÇARDINE).
Le constat amer que nous regrettons, c’est le coup d’Etat qui a accĂ©lĂ©rĂ© l’avancĂ©e des soi-disant rebelles. Ils ont su profiter de la situation dĂ©jĂ  prĂ©caire.
Le bon sens devrait nous guider Ă  mettre fin Ă  notre dissension pour juguler la reconquĂŞte du Nord. Malheureusement, les considĂ©rations partisanes entre militaires et politiciens ont eu raison sur notre ambition. Les antagonistes s’en sont donnĂ©s au pire des bĂŞtises. Le pouvoir des armes a prĂ©valu sur l’esprit de patriotisme.
Nous avons bien de craintes pour cette nouvelle gĂ©nĂ©ration de militaires qui n’a rien vĂ©cu en bien ni en mal, sans histoire ni expĂ©rience. Elle s’en prend directement Ă  toute une structure spĂ©cialisĂ©e dans la seule ambition de la fermer parce que leurs frères d’armes ont fautĂ©.
Il Ă©tait plus correct et sage de les juger et les punir. Mais ne jamais sacrifier l’entitĂ© qui a existĂ© depuis 50 ans alors que dans les pays voisins, comme partout dans les continents africain, europĂ©en, amĂ©ricain et asiatique, ce corps d’Ă©lites en parachutage et des missions commandĂ©es demeure toujours et restera longtemps Ă  couse de leurs missions dĂ©licates sur le terrain.
Si le tribunal (instance juridictionnelle) a jugĂ© bon de la relaxe pure et simple de certains des bĂ©rets rouges, l’autre groupe devrait s’abstenir de se manifester quoi qu’il advienne pour laisser passer ce moment d’Etat d’Urgence. Car force doit rester Ă  la loi. Elle doit ĂŞtre respectĂ©e par les porteurs d’uniforme d’abord.
Si un camp fut amnistiĂ© par l’AssemblĂ©e Nationale pour ce qu’il a commis, l’autre camp devrait l’ĂŞtre Ă©galement par souci de rĂ©conciliation.
D’autres alternatives seraient plutĂ´t meilleures pour revendiquer et avoir gain de cause.
Pour les raisons qui sont Ă  la base de leur soulèvement, en toute sincĂ©ritĂ©, le camp des parachutistes ne doit pas ĂŞtre sacrifiĂ© pour la seule intention de plaire le vice prĂ©sident chargĂ© de la reconstruction de l’armĂ©e malienne ou des Ă©lĂ©ments rĂ©fractaires aux bĂ©rets rouges.
Si les bĂ©rets ont commis un acte d’indiscipline en ne respectant pas la loi ni son autoritĂ©, que signifie donc l’autre acte qui consiste donc de refuser de rĂ©pondre Ă  l’appel de la Nation lancĂ© par la hiĂ©rarchie militaire d’aller au front en renfort de El Hadj GAMOU qui a Ă©tĂ© contraint Ă  l’exile forcĂ© au Niger et pendant combien de temps n’eut Ă©tĂ© l’intervention des forces Françaises ?
Que signifie donc l’agression d’un PrĂ©sident de la RĂ©publique dans son Palais ?
Vous avez Ă©tĂ© tolĂ©rĂ©s et amnistiĂ©s, soyez tolĂ©rants. Oubliez votre expression ” tolĂ©rance zĂ©ro “. Amnistiez vos frères d’armes en Ă©change.
Ou bien, le fauteur d’eau trouble doit ĂŞtre puni (bĂ©rets rouges). Punissez-les!
Mais abandonnez l’idĂ©e mĂ»rie dans le salon ” Abas les bĂ©rets rouges “, ” Nous allons les anĂ©antir “, ” Nous allons les exterminer “, ” Plus question de bĂ©rets rouges au Mali “, ” Ils ont Ă©tĂ© corrompus par les politiciens “, ” Ils ont reçu chacun 200 millions pour leur sale besogne “. Troisième hypothèse de la discorde entre les militaires.
N’est-ce pas lĂ  une rancĹ“ur et une haine vis-Ă -vis des frères d’armes ? Ne voyez-vous pas lĂ  un esprit de vengeance ou de suprĂ©matie d’un seul homme qui soutient mordicus la liquidation totale d’un corps d’Ă©lite rien que pour assouvir son ambition ?
Chers compatriotes, rĂ©fĂ©rez-vous Ă  l’imposant dĂ©mĂ©nagement du chef des ArmĂ©es Ă  la 33ème Compagnie des Parachutistes. Ils ont chassĂ© non seulement les anciens occupants, mais en plus du mardi au dimanche 17 fĂ©vrier 2013 aucun usager de l’ouest de la commune IV sur l’avenue Raoul Follereau ne pouvait passer sur l’axe passant devant le Camp Para et tout le long de la ClĂ´ture. C’Ă©tait une dĂ©monstration de force.
Seul le pays compte Ă  nos yeux. Le Mali a encore besoin des parachutistes. Vouloir les disperser ou les insĂ©rer dans les diffĂ©rentes unitĂ©s de corps signifie quoi ? Nous affaiblir davantage au profit de l’ennemi. Les quelques Ă©lĂ©ments versĂ©s dans les autres unitĂ©s ne seront-ils pas Ă  la retraite tĂ´t ou tard ? Le futur nous donnera quoi ?
Sachons raisons garder. La mesure est très mal tranchĂ©e. Le Gouvernement doit revenir sur sa dĂ©cision. C’est la seule façon qui pourrait rĂ©concilier les protagonistes. Une dĂ©cision contraire Ă  ce billet ne fera que couver d’autres intentions. Loin de moi de souhaiter cela mais l’avenir nous Ă©difiera !
Etre responsable c’est aussi de reconnaĂ®tre son erreur et de savoir prendre des dĂ©cisions fortes sans vouloir faire plaire. Quoi qu’il advienne !

DUGUFANA

Commentaires via Facebook :

18 COMMENTAIRES

  1. Ce DUGUFANA doit tout simplement arrĂŞter d’Ă©crire. c’est une honte de publier de pareils torchons. Si vous ĂŞtes nuls en Français, veuillez trouver et recruter des rĂ©dacteurs qualifiĂ©s pour, au moins corriger les âneries que vous dĂ©bitez aux pauvres lecteurs Maliens. POUAH !

  2. Peut-ĂŞtre que je ne comprends pas bien français mais je n’arrive pas Ă  faire le liens entre certaines phrases de ce journaliste.

  3. Beaucoup de corrompus au mali.
    Beaucoup de gens malhonnĂŞtes au mali.
    Vive Sanogo et merci pour avoir cassé la fourmilière malienne.
    Vive l’armĂ©e malienne.

  4. Ils faut oublier ces berets rouges. Ce sont des corrompus, et narcosoldats , fidèles a compagnie para de att berets rouges sang. Ce ne sont pas de militaires ces berets r o u g e s. Il faut radier les irrespectueux parmi eux.
    Vive nos soldats maliens, gendarmes, gardes, polices, armée de terre et air, forces speciales berrets verts et gardes républicaine.

  5. Merci pour cette analyse….qui rĂ©sume bien une “spĂ©cialitĂ© bamakoise” :On n’aime pas les Ă©lites qui montrent nos carences et on prĂ©fère le nivellement par le bas : c’est plus simple que de se mettre aux normes des meilleurs standards. Tant que ce trait de caractère sera prĂ©dominant, notre pays aura beaucoup de mal Ă  s’Ă©lever…Pensez vous vraiment qu’un petit capitaine ratĂ© peut mener une rĂ©forme de l’armĂ©e qui part en vrille? Les stratèges qui sont des “vrais soldats”, formĂ©s et conscients de leur rĂ´le ont tous Ă©tĂ© enfermĂ©s, anesthĂ©siĂ©s ou mĂŞme tuĂ©s…pour que les nuls prennent le pouvoir et s’en mettent plein les poches. Qui parmis les membres de la junte est allĂ© au front? Mais ils veulent tous des postes juteux dans nos administrations. UNE HONTE

    • Ils le payeront tous très cher un jour. Le temps n’appartient Ă  personne mais Ă  Dieu. Amadou A SANOGO doit seulement savoir, les Kissimas, les TiĂ©koro, les Moussa TraorĂ©, les ATT sont des hommes de valeur dans l’armĂ©e, mais aujourd’hui oĂą sont-ils?. Il n’ya aucun doute son tour viendra et peut ĂŞtre mĂŞme pas très loin. Sachons raison gardĂ©e car le temps est Dieu seul le crĂ©ateur.

  6. Merci Mr le journaliste votre analyse est sans complaisance. Chaque corps à sa valeur,les berets rouge sont la vierté de notre pays en matière de guerre.

  7. Merci Mr le journaliste pour votre analyse sans complaisance, sauf qu’il n’y a pas plus aveugle que celui qui veut pas voir or 7 portion est aujourd’hui majoritaire dans ce pays. C’est ingrat et indigne de la part de certain compatriote de vouloir si vite oublier le bravoure et le patriotisme des bĂ©rets rouges. voila quelques exemples digne de nom, quel contingent de l’armĂ©e malienne Ă©tait au LibĂ©ria en centre Afrique… j’en passe. Si le monde entier ne comprend pas aujourd’hui la dĂ©faite cuisante de notre armĂ©e parceque tous simplement cette unitĂ© a fait ses preuves partout sur le continent. Pourquoi ne pas de dire aux maliens qu’a part Didier, Sogoba que les operations sur le terrain snt menĂ©e par les beret rouges car apres 9 mois d’occupation les officiers vert ont montre leur limite. exple Col Keba Sangare a Tombouctou, Capitaine Ibrahim samassa A djabali, col Baby pour la coordination des operations avec nos amis, col cheik a Gao, commandant Ibrahim Angoiba au CO de Bko!!

  8. Merci Mr le journaliste pour votre analyse sans complaisance, sauf qu’il n’y a pas plus aveugle que celui qui veut pas voir or 7 portion est aujourd’hui majoritaire dans ce pays. C’est ingrat et indigne de la part de certain compatriote de vouloir si vite oublier le bravoure et le patriotisme des bĂ©rets rouges. voila quelques exemples digne de nom, quel cortègent de l’armĂ©e malienne Ă©tait au LibĂ©ria en centre Afrique… j’en passe. Si le monde entier ne comprend pas aujourd’hui la dĂ©faite cuisante de notre armĂ©e parceque tous simplement cette unitĂ© a fait ses preuves partout sur le continent. Pourquoi ne pas de dire aux maliens qu’a part Didier, Sogoba que les operations sur le terrain snt menĂ©e par les beret rouges car apres 9 mois d’occupation les officiers vert ont montre leur limite. exple Col Keba Sangare a Tombouctou, Capitaine Ibrahim samassa A djabali, col Baby pour la coordination des operations avec nos amis, col cheik a Gao, commandant Ibrahim Angoiba au CO de Bko!!

  9. DE GRACE PETIT JOURNALISTE, NE NOUS MET PAS EN RETARD
    TU ES DEPASSE
    ON A AUTRE CHOSE A FAIRE
    SI TU FAIS PAS ATTENTION, TU MERITTE QU’ON TE CASSE LA GUEULE POUR INSITATION A LA VIOLENCE
    A BON ENTENDEUR……….

  10. j’ai bien lu avec satisfaction votre expose plein de sagesse, de conseil et de tolĂ©rance. Mais et encore mais est-ce que ce prĂ©sident a ce pouvoir: Non,il a beaucoup peur il a ses raisons ces gens n’ont d’autre ambitions que de semer le troubles afin de ne pas aller au front et d’avoir de l’argent.

  11. un peu de honte journaliste, quelle difference entre beret rouge et vert? quang les soldats ontĂ©tĂ© Ă©gorgĂ©s Ă  Aguelhok ou Ă©tait les berets rouges, ATT n’est il pas un beret rouge et en mĂŞme temps le dernier des incapables de l’armĂ©e Malienne. donne nous les informations sur le nord que de raconter des idiocis.que les beret rouges ayent combatre d’abord ensuite revie,nnent faire des reclamations, ils auront le soutient du peuple en ce moment.reflĂ©chi un peu pĂ©tit journaliste/ le pays est vendu par le prĂ©sident gĂ©neral, un simple capitane le renverse pendent une pĂ©riode de geurre, vous Ă©ssayez un autre renversement, mais ci sa marchait s’Ă©tait la fin du Mali car les verts Ă©tant plus nombreux que les rouges, c’Ă©tait la fin de l’armĂ©e.

  12. si les berets rouges etaient aussi competent comme vous le dites, Ils eront pas lĂ  etrain de pleurer car ils ont ratĂ© leur propre coup d’etat. kati serait mieux qu’eux alors?

  13. Moi, ma solution est de vous remercier tous et battir une nouvelle armĂ©e avec les nouveaux recrus. Toutes les unitĂ©s resteront, mais elles seront toutes constituĂ©es uniquement de nouveaux recrus. C’est la seule solution!

  14. Tout ça prendra fin quand les fils de Satan qui remuent à chaque fois le couteau dans la plaie vont cesser de se mêler de ce qui ne les regarde pas. Celui qui est entrain de mettre une différence entre les couleurs de coiffure (et non de peau)des militaires de la même nation sont pires que les racistes. Comment un homme mûr, pour manger, va écrire sans honte, sans vergogne, des choses sur sa propre famille?
    Au lieu de raconter des idĂ©es sataniques, informer les gens sur l’issue des combats de chaque jour au nord, car ce sont les enfants d’autrui qui sont entrain de mourir Ă  votre place pour vous permettre d’Ă©crire. Honte Ă  vous!

Comments are closed.