Décidément le juge Yaya Karembé est décidé à démasquer toutes les personnes impliquées dans le crime dit affaire des bérets rouges, où une trentaine de soldats du 34è régiment de commandos parachutistes ont été arrêtés et exécutés sommairement, en mai 2012. Ils étaient accusés d’avoir participé à un «contre coup d’Etat » contre la junte. Dès lors une véritable chasse à l’homme a été organisée à Bamako et à l’intérieur du pays contre les éléments de cette unité d’élite de l’armée malienne. Aujourd’hui, ce sont quatre charniers et/fosses communes qui ont été découverts à Kati et à Bamako. Une trentaine de victimes ont été découvertes. Du moins des ossements.
Le juge en charge de l’affaire a procédé à l’inculpation de 26 officiers et sous officiers. Parmi eux, 20 sont actuellement écroués dans différentes garnisons de la gendarmerie nationale. Il s’agit de Amadou Haya Sanogo (ex patron de la junte), Yamoussa Camara (ex ministre de la défense), Sidy Alassane Touré (ex directeur de la Sécurité d’Etat), capitaine Amadou Konaré (ex membre de la junte, capitaine Christoph Dembélé (membre de la garde rapprochée de Sanogo), capitaine Issa Tangara (garde rapprochée), capitaine Amassongo Dolo (garde rapprochée), Sous-lieutenant Seïba Diarra (garde rapprochée), Sous-lieutenant Mamadou Oulé Dembélé (garde rapprochée), Lieutenant Tahirou Mariko, Sous-lieutenant Cheickna Siby, Sous-lieutenant Lasina Singaré, adjudant chef Fousseini Diarra dit Fouss ; adjudant Mamadou Koné, Oumarou Sanogo, Sergent Amara T Diarra ; adjudant-chef (police), Siméon Keïta, sergent chef (police) Siriman Fané, Adama Keïta et Drissa Coulibaly (milice privée).
En plus de ceux-ci, six officiers ont été placés sous mandats de dépôt et sont désormais sous contrôle judiciaire. Il s’agit du général Dahirou Dembélé, ancien chef d’Etat-major général des armées. Il a été entendu le vendredi dernier par le juge. Avant lui, d’autres proches de Sanogo avaient été concernés, la semaine dernière par la même mesure. Il s’agit des capitaines Issa Mohamed Ouédraogo, Adama Diarra et Sedou Samaké dit Diafrin Seydou, les Lieutenants Abdoulaye Coulibaly dit Bak et Boua Koné. Ceux-ci sont, entre autres, interdits de quitter le pays, de communiquer avec les autres inculpés et de porter une arme. Ils sont inculpés de complicité d’enlèvement et d’assassinat.
La Rédaction
À part le chef et trois sous officiers ,tout le reste sera libre
Très bien fait monsieur le juge fait vos boulot . Tout les maliens nous sommes dier vous . Un pays san justice . On de vrai justice . Merci que dieu vous bénéficiez bon courage
Merci
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