Selon les informations, les quatre corps se trouvaient dans quatre tombes séparées.
“C’est l’interrogatoire d’un militaire arrêté dans le cadre de l’affaire de l’assassinat d’autres militaires parachutistes”, les bérets rouges, qui aurait “conduit au cimetière pour la découverte des corps”, rapporte une source
informée.
A en croire une autre source proche de l’enquête, “il est de plus en plus certain que les quatre Bérets rouges ont été assassinés, et pour brouiller les pistes, les assassins sont venus dans la précipitation les enterrer au cimetière, comme s’ils étaient décédés de mort naturelle”.
Cette nouvelle découverte de corps de militaires exécutés de façon extra-judiciaire s’ajoute aux 21 corps découverts, le 4 décembre, dans un charnier à Diago, près de Kati une semaine après l’arrestation, l’inculpation et l’incarcération du général Amadou Sanogo. Une quinzaine de ses proches de celui-ci ont ensuite été arrêtés, inculpés et écroués à leur tour.
Le vendredi dernier, un autre des auteurs supposés de ces exécutions extra-judiciaires, le nommé Seyba Diarra, un adjudant-chef et l’un des hommes forts du Cnrdre, a été arrêté. Présenté au juge Karembé, il aurait été inculpé d’enlèvements, de meurtres et d’assassinats et serait placé sous mandat de dépôt.
L’adjudant-chef Seyba Diarra était le bras droit du Capitaine devenu Général Amadou Haya
Sanogo. Il aurait été le cerveau du coup d’état du 22 mars 1992.
Baba SANGARÉ