Affaire bérets rouges : Pourquoi le général Yamoussa Camara doit être libre

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General Yamoussa Camara
Gl Yamoussa Camara, ex-ministre de la Défense

L’assassinat du président Modibo Keïta, père de l’indépendance de la République du Mali, «Le Mali, notre fierté», slogan d’un candidat à l’élection présidentielle de juillet 2013. Les démocrates n’ont jamais ouvert le dossier sur les circonstances de sa mort. Le commanditaire de sa mort est vivant et il occupe une villa dorée au bord du Djoliba sur le dos des contribuables maliens dont plusieurs d’entre eux ont eu à perdre des proches dans le grand charnier de Taoudéni. Un charnier est égal à un charnier, qu’il soit au nord ou au sud. Il y a 75 soldats, officiers et sous-officiers (source : «Du CMLN à l’UDPM, 23 ans de mensonge» de M. Amadou Seydou Traoré, octobre 2010) enterrés au charnier de Taoudéni et  au carré des prisonniers.

 

 

 

Le charnier de Taoudéni

Au temps du Comité militaire de libération nationale (CMLN), il y a même de l’apartheid aux cimetières. Un ancien chef de Gouvernement d’un régime d’exception du Mali a été conduit au charnier de Taoudéni et battu à mort dans les conditions inhumaines, uniquement parce qu’on avait trouvé un marabout chez lui.

 

 

 

Battu à mort parce que sa présence gênait le prince du jour et on l’avait taxé de putschiste alors qu’eux-mêmes sont des putschistes comme lui. Cet officier et ancien chef du gouvernement provisoire, après sa condamnation en 1971, a été envoyé au bagne de Taoudéni malgré son état hypertendu, il n’y avait  que de l’eau salée. Cela est égal aux bérets rouges blessés qu’on a retirés de leurs lits pour aller les exécuter.

 

 

 

Il nous a été rapporté que lors d’une visite du doyen Amadou Hampâté Ba (paix à son âme) à Tombouctou, dans les années 1970   accompagné du ministre professeur Yaya Bagayogo (paix à son âme), que Hampâté Ba avait organisé une conférence au réfectoire du lycée franco-arabe de Tombouctou et avait dit au ministre Bagayogo, «qu’il soit son porte-parole auprès de son Gouvernement». «Quand un Roi tue tous ses vassaux, il finira par être gardien de cimetière». La suite est connue. Moussa Traoré a éliminé tous ses amis du 19 novembre 1968, il est resté seul à bord de son bateau et mis aux arrêts le 26 mars 1991. On peut arrêter un homme, on peut rendre la justice sans humiliation.

 

 

Arrestation du général Yamoussa Camara, chef d’état-major particulier du président de la République

Au lieu d’un communiqué du gouvernement, qui  annonce la mise sous mandat de dépôt du général Yamoussa Camara, ancien ministre de la Défense et des anciens Combattants de la transition, qu’il rappelle au peuple les nouvelles fonctions du général Camara, chef d’état-major particulier du président de la République, M. Ibrahim Boubacar Keïta. Que reste-t-il  alors  pour un président, lorsqu’il arrête son chef d’état-major particulier?

 

 

 

Le slogan, «Nul n’est au -dessus de la loi», c’est de la poudre aux yeux. Il y a bien des gens au-dessus de la loi. Le roi de Kidal, concepteur spirituel du Mouvement national pour la libération de l’Azawad – MNLA (le MNLA est pire que le SIDA, pandémie du siècle) est-il  au-dessus de la loi ? Les hommes de l’Alliance du  23 mai 2006 (qui avaient tué et pris toutes les armes des garnisons de Kidal et de Ménaka ont été reçus en grande pompe à l’époque par les autorités dont le Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga avec les bénédictions du général-fuyard «Batista» dont certains sont députés du RPM (parti au pouvoir). Sont-ils  au-dessus de la loi ?  Ce sont eux les commanditaires du charnier d’Aguel Hoc. C’est le plus grand charnier du 3ème millénaire avec plus de plus cent (100) soldats maliens.

 

 

 

Ceux qui ont pillé les ressources financières du Mali et qui ont empêché à des milliers d’enfants d’aller à l’école, à des milliers de Maliens d’avoir la gratuité de soins sont comparables aux responsables du charnier de Djago. Quand on rend la justice, on la rend d’une manière fondamentale et non dans la sélection. La presse cite certains ministres de l’actuel Gouvernement du Premier ministre Oumar Tatam Ly qui ont des dossiers au Pôle économique, suite  à des rapports de la Cellule d’appui aux structures de contrôle de l’Administration (CASCA).

 

 

Remettez ces dossiers à la justice. Allez-y à Dakar et ramenez le général «Batista», responsable de tout ce désastre des dix dernières années et allez aussi au-delà de sa gestion, si vous voulez réellement rendre justice au peuple malien. Vous devez avoir en mémoire, le génocide d’Adolph Hitler sur le peuple juif.

 

 

 

A présent, les anciens nazis sont traqués à travers le monde. Pourquoi, le président Modibo Keïta, assassiné tout près en 1977, il n’y a eu jamais ouverture  d’un dossier sur les circonstances de sa mort? C’est lui le père de l’indépendance du Mali, le Mali dont les démocrates sont fiers. Mais, on comprend, ce qui est dans la tête des démocrates. Le Mali a commencé avec leur démocratie, démocratie pour l’atteindre, ils ont marché sur les cadavres des Maliens et ils sont même arrivés à fabriquer des morts. La vérité finira toujours par rattraper les voleurs et les menteurs.

 

 

 

C’est le président Modibo qui a montré le chemin du Maroc, le chemin de l’Algérie, de l’Union européenne (UE), de l’Organisation des Nations Unies (Onu), de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) devenue Union africaine (UA) à ses successeurs.

 

 

 

Nous rappelons au président de l’Assemblée nationale du Mali, M. Issaka Sidibé, qui, dans son discours à l’adresse du président du Parlement européen, a prononcé les groupes de mots «le Mali moderne», que les pierres de ce Mali moderne ont été posées par le président Modibo Keïta et ses compagnons dont M. Mamadou Madeira Keïta, ministre de la Justice, ministre de l’Intérieur des premiers Gouvernements du président Modibo KeÏta.

 

Et pourtant, lui et ses compagnons ont été traités inhumainement par Moussa Traoré et sa bande du 19 novembre 1968, celui-là même que le président IBK reçoit à son investiture en septembre 2013 et qu’il traite de «grand républicain». On comprend pourquoi, il dit qu’il est grand républicain, car il a été putschiste et après son coup d’Etat, la 2ème République du Mali est née, qui d’ailleurs n’est pas fondamentalement différente d’un régime d’exception.

Il faut rappeler au président IBK que le président Modibo et ses compagnons ont illégalement été détenus pendant sept ans pour certains et dix ans pour d’autres sans jamais être présentés à un juge.

 

 

 

D’ailleurs, ils ont été torturés en février 1973, uniquement parce qu’ils ont eu le courage d’adresser une lettre au chef du CMLN, qui est  encore vivant  et habite une villa dont l’acquisition a couté 600 millions de FCFA à l’Etat malien.  Vous avez en mémoire, la punition de février 1973 à Intadénit (Kidal). Parmi les torturés, il y avait des médaillés d’or de l’indépendance du Mali.

 

 

 

Les commanditaires sont toujours là : Moussa Traoré et Youssouf Traoré. Ils étaient au nombre de 17 responsables dont M. David Coulibaly (paix à son âme), torturé et n’ayant jamais  bénéficié de soins médicaux ,il  mourut   des suites de ses blessures. J’oubliais !  La mort du jeune étudiant Abdoul Karim Camara dit Cabral, torturé à mort au Camp-Para de Bamako? Personne n’a vu sa tombe. Son corps n’a jamais été remis à ses parents. C’est exactement la même chose que le charnier de Djago. Le commanditaire de sa mort est là, bien vivant  à Djicoroni  dans une villa dorée .  Pour tous ces assassinats Moussa Traoré n’a jamais été inquiété pour une quelconque justice. L’inspirateur des «démocrates patriotes et sincères» était ministre de la Jeunesse et des Sports en mars 1980, date de la mort de Cabral. Il n’avait pas levé le petit doigt et a été chassé du gouvernement par Moussa. Certainement à l’époque, il ne pouvait pas grimper sur un arbre.

 

 

 

Dioncounda Traoré et Younoussi Touré doivent répondre devant la justice

Si le président IBK ne le livre pas (Moussa Traoré) à la justice, qu’il libère le général Yamoussa Camara. Le président Dioncounda Traoré était le président intérimaire (il était chef suprême de l’armée), M. Younoussi Touré était le président par intérim de l’Assemblée nationale, ils ont tous chacun en ce qui le concerne au moment des évènements des 30 avril et 1er mai 2012, quelque chose à dire. Ils doivent répondre devant la justice. Ils ne sont pas au-dessus de la loi dans la mesure où «nul n’est et ne sera au-dessus de la loi».

Un député de l’UMP avait déclaré  que désormais, il y a deux Mali : un au Nord et un second au Sud.  A cet effet nous rappelons le  président IBK d’avoir le courage d’un  Abdoulaye Wade et d’Alassane Dramane Ouattara.

 

 

Dans l’affaire du «Djola», la justice française avait pris des mandats d’arrêt contre des personnalités sénégalaises dont le Premier ministre. La justice sénégalaise a aussitôt lancé des mandats d’arrêt contre des personnalités françaises. Alassane Dramane Ouattara, Président de la Cote d’Ivoire  a refusé de mettre à la disposition  de la justice Guillaume Soro.

 

 

 

Le coup d’Etat du 22 mars 2012

Si ce n’était pas  le 22 mars 2012, certains démocrates ne seront jamais au pouvoir. Un coup d’Etat est égal à un coup d’Etat. Qu’il soit civil ou militaire. Il y a eu un coup d’Etat au Mali, le 19 novembre 1968, un coup d’Etat le 26 mars 1991, un coup d’Etat le 29 avril 2002 et le 22 mars 2012. Les ressources ont été pillées en 1968, en 1991 et en 2012. Et les trois derniers coups d’Etat et le désastre actuel du Mali sont la conséquence du coup d’Etat du 19 novembre 1968.

 

 

 

Maintenant que les démocrates sont arrivés au pouvoir, ils mettent un article dans la Constitution pour incriminer les coups d’Etat. Il vaut mieux faire une réforme constitutionnelle et supprimer cet article. Avec une justice et une bonne gouvernance, un coup d’Etat est impossible.

 

 

On n’a pas besoin de fabriquer un numéro vert pour lutter contre la corruption et la délinquance financière. Prenez le cadastre du Mali, prenez le parc automobile des Maliens, contrôlez tous les véhicules de transport pour vérifier les vrais propriétaires et comparer à leur avoir annuel. Tous les agents de l’Etat doivent prêter serment en jurant le nom de Dieu et sur le Coran pour les musulmans, les chrétiens sur la bible, les animistes sur leurs «  bolis » et on verra la suite.

 

 

 

Ensuite, mobilisez des agents pour surveiller les différents versements des véhicules de transports privés à leurs propres propriétaires qui en général sont des agents de l’Etat. Beaucoup de commerçants ne sont en réalité que des «prête-noms».

Moralisez l’attribution des marchés publics et contrôlez le train de vie des agents de l’Etat. Cherchez à connaître les ressources de tous les agents qui ont leurs enfants qui étudient à l’étranger à titre privé.

 

 

 

Le Premier ministre, Mohamed Ag Hamani, blanchit la France dans ses «cinq préalables au dialogue devant conduire à une paix durable et une réconciliation nationale» et opte pour un accord de défense avec la France et en contrepartie, la France exploitera les ressources minières du Nord, ressources pour lesquelles elle a crée le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), l’a soutenu militairement et diplomatiquement pour l’accession à son indépendance. Nous disons qu’il a blanchi la France, parce que pour lui, l’épicentre de la rébellion, c’est la Libye.

 

 

D’accord, pour la rébellion des années 1990, mais pas pour la première dont les pères spirituels sont Mohamed Ali El Ansari, son compatriote, natif de Goundam comme lui et la France à travers son grand projet de 1957, l’OCERS (Organisation des Etats riverains du Sahara).

 

 

Ce projet de l’OCERS s’inscrit bien dans l’exploitation des ressources minières du Sahara et M. Ag Hamani appelle à un accord de défense avec la France pour sécuriser la zone d’exploitation minière qu’est le nord du Mali. Pourquoi la France tient tant au Mali ? C’est uniquement pour ses intérêts. Et les intérêts d’un seul français dépassent ceux de 13 millions de Maliens.

 

 

Pour la libération de son compatriote, Pierre Camatte, agent secret, Bernard Kouchner a fait plusieurs va et vient entre Paris et Bamako et est allé jusqu’à menacer les dirigeants maliens dont le président ATT. Pour chasser le capitaine Dadis Camara, il a organisé la journée de manifestation du 28 septembre.

 

 

Pour rappel, le Sahara algérien fait partie de l’OCERS et c’est la raison pour laquelle, le Général De Gaule, dans sa folie de nationalisme, a proposé l’indépendance algérienne au FLN (Front de libération nationale) sans le Sahara algérien. Il ne l’a pas eu et la France ne l’aura pas incha Allah.

 

 

 

Le Premier ministre Mohamed Ag Hamani va jusqu’à dire : «En plus des pays du champ, la France, l’Union européenne, les Etats- Unis, l’Union africaine et la CEDEAO doivent exercer une pression politique sur le MNLA et ses alliés pour parvenir à un désarmement total, préalable à des discussions crédibles et porteuses d’espoir». Mais, en demandant à la France et à ces pays et organisations, les USA et l’Union européenne, c’est dire à la France de faire pression sur elle-même.

 

 

 

Si la France veut, on ne parlera pas du MNLA dans les 24 heures qui suivent. Et la France est la seconde main armée et politique de ses pays occidentaux avec leurs organisations.

Quant à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), c’est la boîte postale de la France et il n’y a aucun chef d’Etat membre de la CEDEAO qui peut lever le petit doigt devant la France. Des leaders africains qui ont signé leur bassesse devant la France. Quand ils vont en France, c’est un ministre qui les accueille avant de rencontrer le chef de l’Elysée. Quand le président français arrive en Afrique, ils vont passer la nuit ou la journée à l’aéroport  l’accueillir. Nous avons en mémoire, la visite du président Chirac au Mali sous le premier mandat du général- président ATT. Quelle bassesse !

 

 

Quand le Premier ministre Ag Hamani salue l’intervention française au Mali, il oublie que la France a crée toutes les conditions objectives pour intervenir au Mali. Tout est parti de la création du MNLA et cette création a accouché à toutes les forces du mal comme le MNLA même, le mal personnifié. La France, pays des droits de l’homme, membre du «monde occidental civilisé» a crée le MNLA contre le Mali, un pays indépendant, souverain et reconnu par toutes les instances internationales.

 

 

Voici les causes de l’occupation du nord du Mali et c’est cette occupation avec les défaites successives de l’armée nationale du Mali, mal équipée et qui est désorganisée par celui- là même qui était son chef suprême. Le massacre de nos soldats à Aguel Hoc nécessite des explications. Voici les raisons du coup d’Etat du 22 mars 2012.

Pendant plus d’un mois, le chef suprême de l’armée de l’époque n’a pas pu ravitailler le camp d’Amachah de Tessalit et on faisait croire au peuple malien que la gorge qui mène à ce camp était minée. Quel mensonge grossier! Quand les soldats sortaient du camp pour fuir, quel chemin ont-ils emprunté? Pourquoi, le chef d’état-major général des armées, (un brillant officier qui avait montré toutes ses compétences dans la rébellion des années 1990) avait abandonné son poste de commandement des opérations à Gao? A l’époque, la presse malienne parlait de son éventuelle démission mais que le prince du jour avait refusé.

 

 

 

Que la France soit sincère avec le Mali

Pour que la France soit sincère avec le Mali, il faut qu’elle considère dès aujourd’hui le MNLA comme une force terroriste au même titre que les terroristes qu’elle combatte au Nord. Et les derniers évènements de Taoudéni doivent pousser notre armée et tous ceux qui sont venus nous aider à combattre toute force armée dans le Nord sans distinction pour qu’il ait paix et développement dans le Nord.

 

 

Pour que la France soit sincère avec le Mali, qu’elle demande pardon au peuple malien à qui elle a causé beaucoup de torts dans sa conception du MNLA et dans son soutien matériel et diplomatique au MNLA. Nous demandons au gouvernement du Premier ministre M. Oumar Tatam Ly de renoncer à l’aide de tous les pays européens qui soutiennent le MNLA. En tête de ses pays, il faut citer la Suisse.

 

 

 

Libérez le général Yamoussa Camara et allez- y chercher un quelconque misérable pour l’inculper. Le camp para est une garnison de l’armée malienne. Qui l’a donné ordre d’aller à l’aéroport, à l’ORTM et à Kati? Qui ne connaît pas le soldat, sa pédagogie et sa discipline. Pour qu’un soldat bouge, il lui faut un ordre  et des armes.

D’où viennent leurs armes et qui les a donnés l’ordre? Pour la manifestation de la vérité, le peuple malien a besoin de savoir la vérité. «Lorsqu’une zone d’ombre échappe au regard du peuple, il n’y a pas de République». (François Mitterrand).

 

 

Le Mali n’avait pas besoin ni du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), ni de la mauvaise gouvernance qui a conduit au coup d’Etat du 22 mars 2012 et aux évènements du 30 avril au 1er mai 2012, évènements qui ont conduit à la mort inutile de nos soldats bérets rouges et verts et des civils, avec aussi la destruction d’une partie de notre tissu économique.

 

 

La suite dans les prochaines parutions

 

 

Yacouba ALIOU

 

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8 COMMENTAIRES

  1. Le traitre aura sa place dans l’enfer,cest une promesse divine. Aya ne merite pas cela. Et les políticiens qui ont mis les militaires maliens dos a dos jusqu’a un affront au moment ou le pays etait divise en deux? Pourquoi ne pas mettre la lumiere sur cette situation aussi. Cette injustice est une plaie qui va longtemps diviser les militaires maliens. Difficilement ils pouront s’accepter en tout franchiste. Qui a interés a cela?

  2. Mr Yacouba ALIOU,tous les régimes politiques et Présidents maliens y compris ton héro Modibo KEITA, ont été de près ou de loin des auteurs de charniers humains.

    Malheureusement chacun ne se rappelle des victimes qui lui sont proches! Suis mon regard ALIOU.

  3. Ah Pardon, je voulais aussi rappeler au juge Karembé que le charnier d’Aguel Hock n’a pas encore été fouillé, et les parents des victimes attendent pour les autopsies. Eux ils sont morts en se battants pour le pays, à la différence de ceux qui sont morts à Bamako en se battant pour des intérêts personnels qui n’ont rien a voir avec la république. Ils méritent justice aussi.

  4. Le gouvernement et son président ont tout simplement trouvé le bon sujet au bon moment pour endormir le peuple, nos priorités ne se limitent pas à l’arrestation des officiers par ce qu’ils ont collaboré avec un putschiste, nous voulons la sécurité au nord, le développement économique. Donc qu’on arrête de faire du théâtre, 6 mois de gouvernance, bilan: seulement des menaces contre les citoyens. Ce qui m’étonne, le président par intérim, ses premiers ministres, ce sont eux qui étaient les premiers responsables du pays au moment des faits, donc si nous voulons la vérité et rien que la vérité, ils doivent être entendu aussi. Mais si c’est un procès contre les putschistes, là c’est autre chose. Mais je pense que les parents des victimes veulent savoir plutôt la vérité et le vrais coupable soit puni, que leur procès ne soit donc pas transformé en procès politique.

  5. 😆 😆 😆 Moussa Traoré a déjà fait l’objet de jugement crime de SANG et crime ECONO : comparaison amènera au jugement de ton Général CAMARA ????!!! Oui ou Non ! POUR COMPTER : il faut commencer par UN…ONE…KELEN !
    PENDANT QU’ON Y EST : DITES ALORS LIBEREZ HAYA ET COMPLICES ➡ ➡ ❗

  6. Prrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!! Que des idioties. Tu fais la honte des maliens quoi! Tu écris tout ça pour ne rien dire!!! Des alimentaires à la solde des assassins. C’est vraiment dommage quoi!!! Quana est ce que certains personnes mal intentionnées décideront de donner les vraies information au peuple au lieu de passer leur temps à nous distraire ou à nous désinformer.???? Ayez pitié de nous même si nous ne vous disons rien/

  7. Doit-on réparer une impunité par une autre impunité? Est ce parce que un voleur n’a pas été puni qu’il faut relâcher tous les autres? Mais non, soyons un peu raisonnable. Nous voulons la justice et nous voulons réparer une injustice pas une autre, c’est stupide. Comme on le dit, deux objets peuvent avoir la même couleur, mais pas la même brillance.

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