La rencontre a eu lieu au siège de l’AMDH en présence de Me Moctar Mariko, président de l’AMDH, Brahima Koné, son président d’honneur, de Me Patrick Baudouin, président d’honneur de FIDH et Florent Geel, Directeur Afrique FIDH.
En effet, la mission conjointe de l’AMDH et la FIDH qui a commencé la semaine dernière et qui est entrain de se terminer avait deux volets : le dossier bérets rouges, mutinerie du 30 septembre 2013 et le dossier du nord du Mali où de graves violations de droits de l’homme ont été commises.
« Cette mission nous a permis de voir un en un les magistrats qui ont en charge ces trois dossiers. Nous avons pu constater que devant ces magistrats, il n’y a pas de victimes constituées pour les violences sexuelles qui ont été commises au nord du Mali pour le moment. Par contre, dans les deux autres dossiers, ils évoluent et vont presque arriver à terme », a déclaré le président de l’AMDH, Me Moctar Mariko.
L’une des priorités de la FIDH est la lutte contre l’impunité. Les discussions de la mission conjointe AMDH et FIDH avec les autorités du Mali ont porté sur trois points à savoir les négociations, la justice et la Commission Vérité, justice et Réconciliation.
« Sur le plan politique, nous avons évoqué l’accord de Ouagadougou et les évènements survenus à Kidal récemment. Nous souhaitons que les négociations commencent. Mais, les pourparlers ne doivent pas se faire au détriment de la justice. Les violations des droits de l’homme qui sont intervenus au Mali doivent être partie prenante des négociations. Nous avons demandé d’annuler toute possibilité d’amnistie », a affirmé le président d’honneur de la FIDH, Me Patrick Baudouin, qui dira ensuite qu’il souhaite la mise en place de la Commission Internationale d’Enquête dont la nécessité a été réaffirmée après ce qui s’est passé à Kidal.
Selon lui, le dossier de bérets rouges est bouclé, et l’AMDH ainsi que la FIDH attendent des sessions d’assises qui vont permettre de tenir les procès le plus rapidement que possible.
Pour sa part, le président d’honneur de l’AMDH, Brahima Koné, dira que selon la loi relative au statut militaire, les avantages dont bénéficie le capitaine Sanogo doivent être suspendus.
Adama DAO
Un procès de honte , et les cinq personnes que les bérets rouges ont tuées ? L’AMDH , FIDH j’ai honte d’être à votre place. La justice divine n’épargnera personne ( béret rouge , ceux qui ont poussés les bérets rouges à agir de la sorte, amdh , FIDH , les journalistes qui ne défendent qu’une partie) . WALAY j’ai honte .
Alors qu en est aux crimes d Aghellog, de Gao, KIdal, et Tombouctou. Veillez vous rappeler quand-meme qu’ une justice selective ne satisfait pas a une definition correcte de la justice.Nous attendons impatiemment votres reactions sur ces cas ci-dessus mentionnes. Merci!
Comments are closed.