L’ancien commandant du 33è Régiment des commandos parachutistes de Djicoroni Para et ex aide de camp de l’ancien président de la République Amadou Toumani Touré, le colonel Abidine Guindo, qui se trouvait en détention dans les locaux de la direction générale de la Sécurité d’Etat suite à l’affrontement meurtrier entre bérets rouges et bérets verts du 30 avril 2012, a été mis en liberté provisoire samedi dernier. L’information de sa libération a vite fait le tour de la ville et les commentaires ont plu sur les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter.
Cependant, les circonstances de la libération de l’ex-aide de camp d’ATT restaient encore floues. Selon une source sûre, proche du dossier au tribunal de la Commune III du district de Bamako, la décision de mise en liberté provisoire du colonel Abidine Guindo avait été prise depuis le 9 août dernier, soit deux jours avant le 2è tour de l’élection présidentielle. Cette information vient ainsi tordre le cou à la rumeur selon laquelle l’actuel ministre de la Justice, Mohamed Ali Bathily, qui était un des avocats d’Abidine Guindo, aurait joué de toute son influence pour obtenir sa libération. Le gouvernement a, en effet, été formé le 8 septembre suivant, un mois après la décision du juge d’instruction de laisser l’officier sortir.
Le juge ayant pris sa décision depuis le 9 août, on peut alors s’interroger sur ce qui a pu retarder la mise en liberté provisoire de l’ancien chef des bérets rouges quand on sait que sa détention jusque-là dans les locaux de la direction générale de la Sécurité d’Etat était purement et simplement illégale. « Le juge prend sa décision, son exécution en est une autre », relève notre source qui indique que la liberté provisoire ne veut pas dire la fin de la procédure. Ainsi, le colonel Abidine Guindo, précise-t-elle, pourrait retourner en prison avant le procès. Il pourrait aussi comparaitre libre le jour du procès.
Il faut rappeler que le colonel Abidine Guindo a été arrêté le 11 juillet 2012 par des hommes armés et cagoulés à Bamako pour sa probable implication, deux mois auparavant, dans les affrontements entre bérets rouges et bérets verts ayant fait au moins 22 morts, de nombreux disparus et des dizaines de blessés.
Le 26 juin 2013, le président de la Transition, Dioncounda Traoré, avait organisé à Koulouba une cérémonie de réconciliation entre bérets rouges et bérets verts et avait annoncé à cette occasion la libération sans délai de toutes les personnes détenues dans le cadre de ce sanglant contentieux. De nombreux militaires avaient alors été relâchés mais pas Abidine Guindo. C’est désormais chose faite.
M. KEITA
bonsoir a tou le malien mua set que je ne comparante pour p quoi la jousstiche malien ne v p donne un a qu a reg on a qu ne p reg-on je ci vrema dejolle pour le juge malien 🙁
Ah les Dogons, nos cousins, qui se permettent de souiller l’image de leure ethnie qui etait reconnue comme celle des hommes honettes………..J’oubliais, Dogon de Bamako est different de celui de la falaise……… 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Que la vérité jaillisse la lumière ,vive le Mali ,vive l’armée malienne unie
Si mes souvenirs sont bon je crois que qu’il aussi des berrets verts qui ont été tués devant l’ORTM, à l’aéroport plus la vendeuse de deguè de l’ORTM, paix à leur âme. MAis au mali ici on dirait que ce sont les rouges seulement qui sont des humains. Que dieu sauve le Mali.
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