Certains faits, à la suite de l’arrestation du Général Amadou Aya Sanogo, traduisent les hésitations du gouvernement qui s’installe dans une ambigüité inexplicable. Alors que les faits dans cette affaire sont têtus (enlèvement, séquestration, assassinats, disparitions), le gouvernement se fend un communiqué pour s’efforcer d’édulcorer le chef d’inculpation : « le fait reproché, pour l’instant, à l’inculpé est la complicité d’enlèvement de personnes ».
Non satisfait de cela, le ministre de la Défense, Soumeylou Boubeye Maïga, en marge du lancement de la refondation des forces armées et de sécurité a déclaré que « la procédure judiciaire lancée contre Amadou Aya Sanogo est une initiative des familles des victimes », précisant que ce n’est pas le gouvernement qui a enclenché la procédure judiciaire à l’encontre de l’auteur du putsch du 22 mars 2012. Selon lui, l’action est le fait des familles des victimes qui n’ont eu aucune nouvelles d’elles aux lendemains des affrontements du 30 avril au 1er mai 2012. Ainsi après tant d’exécution extrajudiciaires et de disparitions forcées, comment le gouvernement peut-il se sentir encore obligé de justifier cette arrestation par une action des familles ? Comment le gouvernement perçoit-il le rôle de l’Etat face à des exécutions sommaires et extrajudiciaires ? Est-ce la réaction normale dans un Etat de droit ? Il y a sans doute une ambigüité inouïe du gouvernent malien qui semble tenter de se justifier devant un citoyen qui doit répondre de ses actes devant le juge.
L’ambigüité frise l’étonnement quand on est en présence d’un appel du détenu qui s’adresse aux Maliens et à l’Armée. Après une large diffusion du message de Amadou Aya Sanogo, enregistré par ses soins, alors qu’il est sous mandat de dépôt, le doute est permis sur l’application effective du mandat de dépôt, en terme de privation des libertés de mouvement du prévenu. Qu’est ce qu’en dit le gouvernement ? On ne discute plus sur l’authenticité de cet élément audio qui est bel et bien la voie du prévenu Amadou Aya Sanogo.
Enfin, doit on s’interroger sur la sincérité des actes du gouvernement, se demander si on ne se trouve pas encore devant une mise en scène pour entraver le travail d’investigation des organisations internationales de défense des droits humains, comme Amnesty International, la Cour pénale internationale et Human Right Watch dont des représentants séjournaient à Bamako au moment de la diligence de l’exécution du mandat d’amener. On se rappelle que le même arrêt a été lancé en mis novembre, lors d’une visite à Bamako de la Procureur générale de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda.
Comme on a pu en douter au lendemain de l’opération Saniya, concernant la volonté réelle du gouvernement d’assainir, en voyant la garde renforcée autour du bunker du Général Amadou Aya Sanogo à Kati, aujourd’hui aussi le doute est permis sur l’application effective du mandat de dépôt, en terme de privation des libertés de mouvement du prévenu.
B. Daou
je vous aimes dans ma vie
En tant que citoyen Malien, je demande que la justice nous dise la suite donnée à l’enquête sur le tabassage du président intérimaire dans son bureau.
Capi-pathétique
“Le Mali n’a besoin ni de haine ni de revanche!” Non, il a juste besoin de JUSTICE!
Arrête un tes gesticulations écrites, elles sont pitoyables, tu n’intéresse plus grand monde, et tu t’enfonces de jour en jour dans le RIDICULE!
Excellent article Monsieur Daou!
On a l’impression que le gouvernement n’a pas eu d’autre choix que de lâcher le criminel faute…. de tomber avec lui!… Et ce n’est pas qu’une impression à mon sens, c’est la stricte REALITE!
Je pense que le message de Boubeye s’adresse implicitement aux escrocs pro-sanogo tels le chérif de Nioro et les pintadeaux de kati!… Double langage: Pour les ONG internationales des droits de l’homme “Si c’était à refaire, nous le referions!”, et pour les racailles déçues “C’est pas de notre faute, tout est la faute des familles”…
Un tel amateurisme est pathétique!
Décidément le cancre capitaine aura joué jusqu’au bout son rôle de plus grand diviseur commun du Mali.
Plus que l’Aqmi et le Mnla réunis, le général coton fibre de la soldatesque ivrogne de Kati divise son peuple à tour de bras comme une machine futuriste.
1. D’abord en 2012 et le mois de mars, il divisa les maliens (partis politiques, société civile, jeunesse et armée) en pro et anti junte au moment où le pays avait besoin d’unité pour affronter les envahisseurs déchaînés dans son septentrion.
Je suis personnellement monté au créneau de la toile, pour défendre la république et la démocratie et démontrer à maintes reprises que la gestion catastrophique d’ATT ne justifiait en aucun cas un coup d’état dans un pays démocratique dont la constitution interdit les prises de pouvoir par la force.
J’ai pris une position de droit car le juridique est à l’origine de la naissance de l’État et c’est le juridique qui est l’essence du pouvoir et de sa conquête dans un pays et non pas l’anarchie.
Une nation ne peut donc ignorer le droit sauf à s’aventurer dangereusement dans la l’anarchie et la confusion.
Tous ceux qui ont vu le cafouillage de la triumvirat Sanogo, Cheick Modibo Diarra et Dioncounda à la tête de l’État malien auront compris cette anarchie et cette confusion au Mali en 2012 qui a été la cause principale de la mise sous tutelle, de fait de, notre pays par la Cedeao et la communauté internationale car nous étions incapables de nous gérer nous mêmes.
2. Ensuite il a divisé le Mali en pro et anti intervention militaire étrangère dans le pays pendant 9 mois avant que la deuxième déroute de l’armée malienne intervenue à Konna en janvier 2013 ne donne totalement raison au pro interventionnisme militaire étranger de sauver le pays en dernières minutes.
Mais chaque chose a son revers de la médaille, car ceux qui interviennent pour nous sauver ne le font certainement pas gratuitement. Mais ce n’est pas là la question.
La question est comment on s’est laissé tomber aussi bas pour être obligé de tendre la main à la France quand Iyad allait prendre Sevaré et Mopti?
Donc par ricochet Sanogo divise les maliens en pro et anti présence française et internationale au Mali.
Au delà de la division il a fragilisé ce pays face à un autre groupe de voyous armés du nord appelé Mnla qui nargue ce pays car justement divisé au sud et vulnérable car incapable d’avoir une ligne de conduite cohérente et claire face à ses ennemis.
De ce fait Sanogo mine la coopération malienne car sa faculté de diviser le pays influe sur le comportement des partenaires maliens dans la gestion de la crise malienne car ils n’ont plus pour exigeance le respect du peuple malien mais mettent désormais en avant leur seule perception d’une crise très souvent basée sur les conclusions de pseudos experts étrangers qui ne connaissent en réalité rien au Mali et qui ne font qu’à leur tête sans jamais rien demander aux maliens.
3. En troisième position il divise les maliens en pro et anti application stricte de la loi.
Dans un pays moderne il est inimaginable de voir des individus défendre un criminel avéré (exactions, sévices, tortures, disparitions, meurtres… en séries et souvent filmés et mis sur you tube à la disposition de tout le monde).
Mais dans le Mali divisé, on trouve des marcheurs de la criminalité qui prônent ouvertement l’impunité à quelqu’un qui pour avoir un “statut d’ancien chef d’état” et pouvoir frimer inutilement en V8 a besoin de tuer en séries ses propres compatriotes au moment précis où la nation est attaquée de tout bord avec force et cruauté.
Leur seul argument: “Aguelhoc”.
Non mais sans blague, qui ose justifier un crime par un crime est un criminel en puissance.
4. Sanogo, même incarcéré, divise encore les maliens entre pro et anti procédure judiciaire du pays.
Chacun y va de son interprétation du droit et d’autres sont même capables de mettre de facto le ministre de la défense au dessus de la procédure judiciaire en cours et le désignent comme principale partie civile en lieu et place du parquet au nom d’une étrange “vengeance” tirée par le cheveu.
Mais on est où là?
On vilipende la justice du pays avant même qu’elle ne se prononce sur des faits suffisamment graves.
On oublie que Sanogo n’est mis qu’en examen et qu’il est présumé innocent jusqu’à prononciation d’une peine à l’issue d’un procès.
On oublie que Sanogo est un justiciable comme tous les maliens et qu’il doit répondre devant la justice quels que soient les faits et quel que soit son degré de culpabilité ou de non culpabilité présumée.
Comparaître devant un juge n’est pas la fin du monde si on ne se reproche rien.
Seuls les criminels ont peur de la justice.
On commente des décisions de justice à tort et à travers.
On s’incruste dans le secret de l’instruction comme ci s’était la première affaire judiciaire de ce pays.
On oublie royalement que la justice mérite indépendance et qu’il faut laisser les juges travailler sereinement.
On marche, on insulte, on cogite pour en définitif avoir quoi?
On discute de la procédure en lieu et place des hommes de droit.
On enlève toute considération et tout respect à nos propres institutions pour un individu qui n’a rien apporté au Mali si ce n’est division et désolation pour le peuple.
Et après on s’étonne du manque de respect des autres à notre égard.
Vive la justice malienne!
Et que Dieu bénisse le Mali démocratique!
Mon cher Kassin, je partage profondément ton analyse du droit commun et de son application dans un environnement démocratique, mais hélas, j’ai comme l’impression que tu occulte, les conséquences de la très mauvaise application faite du concept de la démocratie dans notre pays, toute chose l’ayant précipité dans les ténèbres de la désolation, du déshonneur, et de la bassesse tout court.
Pose toi la question de savoir qu’est ce que notre démocratie a fait du malien moyen, un citoyen fondamentalement opportuniste et affairiste qui ne conjugue que l’individuel tout en ignorant le concept de durabilité, nous conduisant à un Etat de plus en plus faible, mais apprécié de ceux là qui profitent de notre faiblesse.
Nos politiques ont tellement dégradé la chose politique que le citoyen ordinaire en a le dégout, et pourtant la démocratie est l’environnement qui puisse faire valoir l’égalité de chance pour tous. le mal du Mali n’est pas le 22 mars, mais depuis 1991, car c’est là qu’il sera trahi.
mon frère kassim c’est le clown du web, dès qu’il est coincé il ne donne plus de suite!!!
Slt Gal Sanogo rien de mal ne t’arrivera Dieu est Grand il est avec toi
car tu as sauvé le mali tout entier alors ne te fait pas de souci tout t’ira bien Inhallah .Vive Sanogo
Pauvre Daou, n’oubliez surtout pas qu’on a travaille’ pour ta liberation et eviter la fuite en avant!!! Le Mali n’a besoin ni de haine ni de revanche!
POUR REVENIR A’ L’AFFAIRE DES BERETS ROUGES, L’EVENEMENT ETAIT TRISTE ET NOUS AVONS BEL ET BIEN TRAVAILLE’ POUR CALMER LES ESPRITS ET OBTENIR LA LIBERATION DE CERTAINS DETENUS! CECI ETANT DIT, LES QUESTIONS SUIVANTES S’IMPOSENT:
1- QUEL ARTICLE DE LA CONSTITUTION OU QUELLE LOI PERMET AUX BERETS ROUGES DE JOUER LE ROLE DU JUGE? D’OU’ ONT-ILS EU L’ORDRE DE FAIRE UN CONTRE COUP D’ETAT?
2- NOUS SAVONS QU’ATT AVAIT “DEMISSIONNE'” ET DJONCOUNDA A ETE’ DESIGNE’, CONFORMEMENT A’ LA CONSTITUTION, POUR ASSURER L’INTERIM DE LA PRESIDENCE. THEREFORE,EST-IL POSSIBLE DE QUALIFIER L’ACTION DES BERETS ROUGES D’UNE TENTATIVE DE COUP D’ETAT?
C’ETAIT BIEN LE CAMP PARA DE DJIKORONI QUI AVAIT ATTAQUE’ KATI ET NON LE CONTRAIRE! MEME UN MORT EST UN MORT DE TROP MAIS LA RESPONSABILITE’ DU 30 AVRIL REVIENT D’ABORD ET AVANT TOUT A’ CEUX QUI ONT INITIE’ L’ATTAQUE!
tu as tout dit!!!
je supporte sanogo et je supportera toujour vive le coup d’Etat ou est le criminel mnla pour quoi Amnesty international ne arrete pas les groupes criminels mnla le debut de la geurre contre le mali mnla criminel a excutes 94 soldats maliens ou est la justice
vive sanogo fo merdeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
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