Affaire « 21 bérets rouges disparus » : Les femmes des bérets verts réclament un jugement

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Les épouses des bérets verts détenus dans l’affaire des « 21 bérets rouges disparus » sortent du silence pour réclamer l’ouverture rapide d’un procès. Ces bérets verts sont détenus en prison ou placés sous contrôle judiciaire depuis plus de trois ans sans jugement. Ils sont surtout accusés pour complicité d’assassinat des « 21 bérets rouges».

Mais leurs épouses estiment qu’ils sont accusés au seul motif qu’ils occupaient des postes de responsabilité pendant la transition. « Dans un souci de rigueur le juge aurait dû commencer par le président de la République par intérim, chef suprême des armées, et continuer jusqu’au dernier chef opérationnel », souligne un communiqué des épouses des bérets verts.

Les plaignantes sont persuadées que dans tous les cas la justice, si elle doit un jour s’exercer, ne saurait le faire pleinement sans l’audition de l’ensemble de cette chaîne. Par ailleurs, les épouses des bérets verts rappellent qu’aucune communication n’est faite concernant les suites éventuelles accordées aux plaintes contre les éléments du 33è RCP.

Les femmes des bérets verts recommandent aux autorités de diligenter le jugement afin de condamner les coupables d’assassinat qui par ailleurs se sont déclarés et sont connus de la justice malienne. Cela permettra la libération rapide des militaires accusés pour complicité d’assassinat et la réparation des préjudices subis dont le remboursement des frais de justice engagés par leurs familles.

Les épouses des bérets verts veulent également diligenter la procédure concernant les actions de justice entamées contre le colonel Abidina Guindo et ses hommes pour les attaques contre les éléments de la garde nationale en service à l’ORTM, les éléments du Génie et de l’armée de l’air en service à l’aéroport de Bamako-Senou dans la nuit du 30 avril au 1er mai 2012. En fin, elles souhaitent que les familles des victimes (militaires et civils) de l’ensemble des évènements soient indemnisées.

Soumaila T. Diarra

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