Dans un communiqué rendu public sur le projet d’accord de défense et de sécurité entre l’Etat malien et l’Etat français qui sera signé le 20 janvier 2014, le bureau politique national de la Convention nationale pour une Afrique solidaire (CNAS-Faso Hère), dont leader est Dr. Soumana Sako, se montre plus inquiète et appelle le gouvernement malien à plus de vigilance.
Dans ledit communiqué, le Bureau politique national de la Convention nationale pour une Afrique solidaire (CNAS-Faso Hèrè) rappelle, tout en informant le monde entier, la décision fort justifiée du 20 janvier 1961 du jeune Etat malien de faire évacuer les bases militaires françaises. Le communiqué précise que, par la même occasion, le président Modibo Keïta réaffirmait l’ouverture de la République du Mali à la coopération mutuellement bénéfique avec tous les Etats du monde attachés au principe de non immixtion dans les affaires intérieures.
Le Bureau politique national de la CNAS-Faso Hèrè note que, dans le contexte actuel du Mali, le caractère transfrontalier de la menace terroriste et jihadiste se double d’une menace interne réelle sur l’intégrité territoriale de notre pays et que certaines réponses internationales ne sont pas étrangères à la résurgence et à la persistance du péril séparatiste qui plane encore sur le Septentrion malien alors même qu’elles ont démontré leur efficacité dans le refoulement des hordes djihadistes qui, voilà juste un an, s’apprêtaient à déferler sur Bamako et à réduire notre Peuple à l’esclavage et à une nouvelle colonisation étrangère.
Tout en renouvelant au Peuple et au Gouvernement français, et tout particulièrement au Président François Hollande, l’expression de sa profonde gratitude pour leur intervention hautement salutaire dans le cadre de l’Opération Serval, le Bureau politique national de la CNAS-Faso Hèrè, rappelle que le Parti a toujours insisté sur l’impérieuse nécessité pour le Gouvernement malien de conserver à tout prix le contrôle politique de toutes opérations militaires et de toutes autres actions ou activités nécessaires -y compris celles entreprises ou appuyées par la communauté internationale – pour la restauration complète de l’intégrité territoriale du Mali dans le cadre d’un Etat républicain, démocratique, unitaire, indivisible et laïc.
À cet égard, continue le communiqué, le Bureau politique national recommande fortement que tout Accord de défense et de sécurité mentionne explicitement que le partenaire extérieur s’engage clairement à ne rien entreprendre, directement ou indirectement, qui soit susceptible de remettre en cause l’indivisibilité et le caractère unitaire de l’Etat malien. «Au surplus, le partenaire doit s’engager à n’entraver d’aucune manière la volonté de l’Etat malien d’entreprendre, seul ou en coopération avec d’autres parties, toutes actions visant à restaurer l’intégrité territoriale du Mali face à toutes menaces internes ou externes ou à exploiter les ressources naturelles du Mali dans l’intérêt national de notre Peuple tel que défini par les pouvoirs publics nationaux», indique ce communiqué.
C’est au nom de ce même principe sacro-saint que le Bureau politique national de la CNAS-Faso Hèrè, insiste que tout accord de défense et de sécurité avec la République française fasse l’objet d’un débat parlementaire avant sa signature, et ce, en conformité avec l’article 70 de la Constitution du 12 janvier 1992. Dans la même foulée, comme il l’avait déjà fait le 29 juillet 2010, le Bureau politique national de la CNAS demande au gouvernement malien d’édifier l’Assemblée nationale sur les options fondamentales de notre diplomatie face aux enjeux géostratégiques de l’espace sahélo-saharien. En tout état de cause, la conclusion d’un Accord de défense et de sécurité avec toute puissance étrangère – même avec le partenaire de longue date qu’est la France– doit s’inscrire dans une perspective stratégique qui le rende progressivement non indispensable à mesure que le Mali renforcera ses propres capacités de défense et de sécurité, autonomes ou en mutualisation régionale ou continentale, martèle ledit communiqué.
«En outre, pour l’honneur même du Mali et de ses forces armées et de Sécurité, il serait hautement inconvenant qu’un éventuel accord de défense et de sécurité avec l’ex-puissance coloniale soit signé un 20 janvier», estime la CNAS-Faso Hère.
En conclusion, le Bureau politique national de la CNAS-Faso Hèrè dit «engager l’ensemble des forces démocratiques, patriotiques et progressistes à rester vigilantes et mobilisées pour la libération complète et sans condition de Kidal et pour la consolidation des efforts de sortie définitive de la crise que traverse notre pays depuis les évènements douloureux de 2012».
La Rédaction
VICTOIRE DES MALIENS
LA SIGNATURE DE L’ACCORD MILITAIRE AVEC LA FRANCE VIENT D’ETRE REPOUSSE A UNE DATE INDETERMINEE
MERCI A TOUS LES PATRIOTES MALIENS QUI ONT ENCORE UN PEU DE DIGNITE
COMME D’HABITUDE ZOU A SU PRENDRE SES RESPONSABILITES
UN DIGNE LEADER HELAS INCOMPRIS ACTUELLEMENT
SOURCE JEUNE AFRIQUE
Merci au moins il ya des parti patriotique qui donne espoir
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