Fin de cavale pour Mokhtar Belmokhtar. Celui que l’on présente comme étant l’un des principaux représentants d’Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) au Sahel a été tué samedi par des soldats tchadiens dans le nord du Mali. Bien avant lui c’était Abou Zeid de faire les frais de la furie des forces de coalition internationale. Comme quoi, la mort de deux terroristes sonne le clash pour Al Qaida au Magreb Islamique. Ce qui est un salut pour le peuple malien, surtout avec les neuf mois d’occupations de ces terroristes.
Le gouvernement actuel peut se targuer d’avoir un bon bilan. En l’espace d’à peine de deux mois, il a en effet reconquis, avec bien entendu l’aide de la France et du Tchad, le gros du septentrion malien. Ce n’est pas tout : aux côtés des troupes spéciales françaises, l’armée malienne a également enregistré de précieuses victoires dans le domaine de la lutte contre les cellules d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), d’Ançar dine et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). La plus importante de ces victoires est sans doute l’élimination, jeudi, de Abdelhamid Abou Zeïd, l’un des principaux chefs d’AQMI au Sahel. N’Djamena, Bamako et Paris viennent indéniablement de remporter là une importante bataille contre le terrorisme, surtout qu’Abou Zeïd est considéré comme étant une pièce maîtresse dans l’organigramme d’AQMI dans la région. Même si les autorités françaises observent la plus grande discrétion sur leurs opérations militaires, un responsable américain a quant à lui affirmé à la presse que les informations sur la mort de Abdelhamid Abou Zeïd sont «très crédibles». «Nous estimons que ces informations sont très crédibles», a déclaré à l’AFP ce responsable sous le couvert de l’anonymat. Qui est Abou Zeïd ?
De son vrai nom Mohamed Ghedir, l’Algérien Abou Zeïd, 45 ans, est considéré comme l’un des chefs les plus radicaux des groupes islamistes du Nord-Mali, soupçonné notamment de la prise en otages de nombreux Occidentaux. Petit et maigre, il est apparu pour la première fois en 2003 lors du spectaculaire enlèvement dans le Sud algérien de 32 touristes européens par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), ancêtre d’AQMI.
Ancien trafiquant, devenu islamiste radical dans les années 1990 en Algérie, il est notamment soupçonné d’être responsable de l’enlèvement au Niger du Britannique Edwin Dyer, exécuté en juin 2009, et en septembre 2010, toujours au Niger, de cinq Français, un Malgache et un Togolais sur un site d’uranium exploité par le groupe français Areva. Quatre de ces Français sont toujours aux mains d’AQMI et pourraient être détenus dans la zone où Abou Zeïd aurait été tué. Il aurait également participé à l’enlèvement du Français Michel Germaneau, 78 ans, dont Al Qaïda au Maghreb islamique avait annoncé l’exécution en juillet 2010. Pendant l’occupation du nord du Mali par les groupes islamistes, Abou Zeïd a été vu à Tombouctou et à Gao.
L’armée tchadienne décapite AQMI au Sahel
L’annonce a été faite samedi soir par le porte-parole de l’état-major des armées tchadiennes. «Ce samedi 2 mars 2013, à 12h, les forces armées tchadiennes en intervention au Mali (…) ont totalement détruit la principale base des jihadistes et narcoterroristes dans le massif de l’Adrar des Ifoghas», a déclaré le général Zacharia Gobongué à la télévision tchadienne. «Le bilan provisoire des combats s’établit comme suit : plusieurs terroristes tués, dont leur chef Mokhtar Belmokhtar, dit le Borgne, soixante véhicules en bon état de fonctionnement récupérés, divers matériels de guerre, notamment du matériel électronique, récupérés. Le ratissage se poursuit à la recherche des fugitifs», a-t-il encore précisé sur un ton optimiste. Depuis mardi, les soldats divulguent l’image du corps de ce dernier qu’ils auraient prise sur le terrain de bataille. N’Djamena a assurément réussi le pari difficile de décapiter AQMI au Sahel. Il pourrait s’agir, là aussi, d’une victoire décisive contre les groupes islamistes armés qui ont pendant longtemps dicté leur loi dans cette région.
AQMI dans une logique de suicide
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a, lui aussi, prévenu mercredi devant les députés que les opérations «se poursuivront pendant plusieurs semaines, le temps nécessaire pour mettre ces groupes hors d’état de nuire». Elles se déroulent principalement «dans le Timétrine et la zone montagneuse de l’Adrar des Ifoghas, où se sont repliés des combattants d’AQMI et d’Ançar dine, et dans la région de Gao» (nord), où subsistent notamment des éléments du Mujao, a-t-il indiqué lors du débat sur l’avenir et le développement du Mali. Jeudi, le président François Hollande, interviewé par la radio russe Echo de Moscou, a bien confirmé que le retrait des troupes françaises aurait lieu après la remise du contrôle de la sécurité au Mali aux militaires africains, sans toutefois préciser de délai.
Belmokhar, un pur produit de Abdullah Azzam
Mokhtar Belmokhtar est né, pour sa part, à Ghardaïa, en Algérie, en 1972. Dans une interview diffusée en 2007 sur des sites islamistes, il affirmait s’être rendu en Afghanistan à l’âge de 19 ans pour y acquérir une formation et une expérience du combat. Selon la Jamestown Foundation, un centre de réflexion basé à Washington, l’engagement de Belmokhtar a été influencé par le religieux Abdullah Azzam, promoteur d’une interprétation armée et offensive de la notion de «djihad» et qui a aussi été le mentor d’Oussama Ben Laden.
Revenu en Algérie en 1992, Belmokhtar a intégré aussitôt le Groupe islamique armé (GIA) avant de participer à la création du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) qui a élargi progressivement ses opérations dans différents pays du Sahel en y attaquant les forces de sécurité algériennes.
Le GSPC a fait par la suite allégeance à Al Qaïda, devenant le représentant de la nébuleuse islamiste en Afrique du Nord sous l’appellation d’Al Qaïda au Maghreb islamique. Demeuré longtemps le bras droit de Abderazak El Para (aujourd’hui en prison) avant d’accéder au statut de chef, Mokhtar Belmokhtar a notamment fait du kidnapping d’Occidentaux un véritable business. C’est à la tête de la katiba baptisée «les enturbannés» qu’il fera ses plus grands coups. A ce propos, il est soupçonné d’implication dans l’enlèvement de 32 touristes européens en 2003, dans les négociations en 2008 pour la libération de deux Autrichiens et dans les négociations en 2009 pour la libération de deux Canadiens. Belmokhtar est réputé également pour être l’un des plus importants «gangsters djihadistes» du Sahara. Il s’est imposé dans la fourniture d’armes aux groupes islamistes de la région et dans le trafic de cigarettes, ce qui lui a valu le surnom de «Mister Marlboro».
Ses diverses activités lui ont, par ailleurs, permis de nouer des liens étroits avec les communautés touaregs, notamment avec les combattants qui ont participé, au printemps 2012, à l’offensive ayant abouti à la prise du nord du Mali. Bien qu’ayant maintenu son allégeance à Al Qaïda, Mokhtar Belmokhtar avait récemment pris ses distances vis-à-vis de Abdelmalek Droukdel, le chef d’AQMI. Celui-ci lui avait reproché son penchant trop prononcé pour les affaires. Se sentant marginalisé, il a fini par créer son propre groupe armé, «les signataires par le sang», un groupe à la tête duquel il n’aura finalement pas fait long feu.
Maximin de Diapé
Excuser mon bambara ici….mais je pense que le son a chanter ici est …
A TOH …TCHIEH NEY EY MA TOH…EY NAH SAH DONDOH FOU…
MARIFA MIN BEH EY BOLOH … OH SONGOH YEH WAKEMEH YEH…
EY DOUN TEH BARA LAH…TCHIEH EY YO SOROH MIN…
A TOH …TCHIEH NEY EY MA TOH…EY NAH SAH DONDOH FOU…
CHARI MIN BEH EY BOLOH….OH SONGOH YEH MILLION TAN YEH…
EY DOUN TEH BARA LAH…TCHIEH EY YO SOROH MIN…
A TOH …TCHIEH NEY EY MA TOH…EY NAH SAH DONDOH FOU…
TELEPHONE MIH BEH EY KOULO LA…OH WABISSABAH YEH
EY DOUN TEH BARA LAH…TCHIEH EY YO SOROH MIN…
A TOH …TCHIEH NEY EY MA TOH…EY NAH SAH DONDOH FOU…
DACHII MIN BEH EY DALAH … OH SONGOH YEH BISSABA YEH…
EY DOUN TEH BARA LAH…TCHIEH EY YO SOROH MIN…
A TOH …TCHIEH NEY EY MA TOH…EY NAH SAH DONDOH FOU…
TOUBABOU KEH MIN BEH EY NOFEH…OH TEH EY SOMOGOH YEH…
EY DOUN TEH TOUBABOU YEH…TCHIEH EY YO SOROH MIN…
A TOH …TCHIEH NEY EY MA TOH…EY NAH SAH DONDOH FOU…
Moussa Ag,…VIVE LE TCHAD…!!!
“En l’espace d’à peine de deux mois, il a en effet reconquis, avec bien entendu l’aide de la France et du Tchad, le gros du septentrion malien”.
Cette victoire est franco-tcnadienne de loin que d’être malienne!
Passons! Citez-nous la source confirmant la mort de Belmokhtar.
C EST A LA DEMANDE DU MALI QUE L OPERATION A ETE DECLENCHEE
ET C EST UNE VICTOIRE DE LA DIPLOMATIE MALIENNE ET DES ARMEES TCHADIENNES MALIENNES ET FRANCAISES
Mais toi là,c’est quoi ton problème?belmokhtar mort ou pas mort,il est mort.Depuis une semaine,ses amis fanfaronnaient qu’il diffusera une vidéo pour prouver le contraire mais nous attendons toujours ce fameux film.Il reste maintenant à décapiter la tête de ce gros porc criminel iyad ag gali pour l’envoyer à son ami terroriste de la sous région blaise compoaré et s’il n’est pas content,qu’il envoie yipini son ministre des affaires étrangères venir chercher ses boyaux avec son avion 😆 😆 😆 .
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