Réclamée par les partis et regroupements politiques proches de l’ex-junte militaire, la Concertation nationale devrait fixer les axes prioritaires de la transition.
Mais à peine son Comité technique mis en place, qu’elle suscite, déjà, la méfiance des états–majors politiques, y compris ceux de ses initiateurs.
D’abord, parce que le Premier ministre avait indiqué, au lendemain de la formation du gouvernement d’union nationale, que les recommandations qui en seront issues n’auront pas force de loi.
Ensuite, parce que les regroupements politiques, composés des partis politiques les mieux représentés à l’Assemblée nationale, en son exclus. A tort ou à raison par le Premier ministre, auteur de la décision du 15 août qui a mis en place le Comité technique. Il s’agit, notamment, dela Convergencepour Sauver le Mali (MSM) ; du Front Uni pourla Sauvegardedela Démocratieetla République(FDR) et de l’ADPS.
Enfin, la composition même du Comité technique, chargé de l’élaboration des termes de référence dela Concertationnationale. Tous ou presque sont choisis parmi les partis ou regroupements politiques réputés proches de l’ex –junte militaire.
Plus grave, à quelques jours ou à quelques heures de l’évènement, nombre de partis ou regroupements politiques ne disposent pas encore des termes de référence dela Concertationnationale.
D’où la réserve de certains partis politiques, au rang desquels, les mieux représentés à l’Assemblée nationale.
Dans une correspondance adressée à Adama Traoré, président du Comité d’Organisation, le Rassemblement Pour le Mali (RPM) du célèbre Ibrahim Boubacar Keïta écrit : « l’organisation même des concertations nationales n’est pas bien justifiée dans le contexte actuel ». Pour le « parti du tisserand », la concertation nationale doit être organisée par le gouvernement sous la haute autorité du président dela République par intérim, tout en préservant le caractère souverain de ces assises.
Autre réaction : celle dela Forcepourla Réconciliation,la Démocratie et la Paix(FDRP –Mali Kô).
Dans une missive adressée, le 12 septembre au président du Comité d’organisation de la Concertationnationale, elle écrit : « Nous sommes au regret de vous informer qu’à ce jour, aucune correspondance ne nous est adressée dans ce sens ».
Et Dr Oumar Mariko, un des principaux initiateurs dela Concertationnationale de conclure : la concertation nationale a été vidée de son contenu.
Autant de réserves et de suspicions qui font planer le doute sur la nécessité de cette concertation nationale. Mais aussi, sur sa tenue prochaine. A grossesse difficile, accouchement périlleux.
Oumar Babi
Modibo Diarra prend tous les maliens comme des ignorants ou comme des moutons qui vont brouter dans sa main.
Il veut par tous les moyens s accrocher au pouvoir sachant qu il ne sera jamais élu aun poste au Mali. Ils a utilisé les membres du haut conseil des ingrats pour se maintenir mais je me demande qui sont ses érudits qui courent derrière Modibo ? Vu son comportement qui n est pas digne d un musulman suivez mon regard vers l hôtel salam.
Tous les maliens vont découvrir ce monsieur. Un proverbe de chez nous dit ‘: <>qui vivra verra monsieur diarra beau fils de moussa Allah ha koubarou!..!.!
LA PRIORITÉ C’EST LA LIBÉRATION DU NORD ET LA PRÉPARATION DES ELECTION. ATTENTION PAS DE DÉROUTE SURTOUT DANS CETTE MISSION GOUVERNEMENTALE. EN BON ENTENDEUR SALUE
Comments are closed.