Après avoir fui le nord, l’armée malienne a réussi l’exploit de chasser ATT de son palais. Depuis, elle met les bouchées doubles, non pas pour retourner au combat, mais pour accaparer les juteux postes de l’administration. Petite revue des nominations de militaires depuis le 22 mars 2012.
Depuis le jour du coup d’Etat qui a chassé ATT du pouvoir, l’armée malienne ne se prive de rien. On peut même affirmer qu’elle fait la pluie et le beau temps comme si, quelque part au nord, un certain Iyad Ag Ghali n’était pas en train de couper pieds et mains à nos compatriotes.
Déjà, dans le gouvernement dit d’union nationale, formé le 20 août 2012, les militaires se trouvent en terrain conquis. S’ils ne détiennent pas la majorité des postes, ils occupent néanmoins les 4 plus gros départements en termes d’importance et de budget annuel: la défense (premier poste budgétaire pour raison de guerre), l’administration territoriale et la décentralisation (là se jouent les futures élections et le contrôle du terrain administratif), la sécurité intérieure et la protection civile (assurance anti-bastonnade pour le chef de l’Etat, n’est-ce pas ?), les transports et les infrastructures routières (rien de moins !)…
4 gros ministres, dites-vous ? Cela ne suffit point à recaser tous ceux qui ont exposé leur vie à donner la chasse au “Vieux Commando”. Il faut donc trouver un moyen de nommer le plus grand nombre de soldats aux postes clés de l’administration. Ainsi, chaque conseil des ministre se termine par la lecture d’une longue liste de nominations parmi les haut gradés de l’armée et des corps paramilitaires. Exemples…
Au conseil des ministres du 9 mai 2012, au titre du ministère de la Défense et des Anciens Combattants, sont nommés Chef de Cabinet le colonel Major Adama DEMBELE; Conseillers techniques le Colonel Major Siaka DIARRA et le Colonel Major Sadio KEITA.
Au conseil des ministres du 16 mai 2012, toujours au titre du ministère de la Défense, sont nommés Chef d’Etat-major général des armées le colonel-major Ibrahim Dahirou DEMBELE; chef d’Etat-major de l’armée de terre le Colonel Ibrahim FANE; chef d’Etat-major de l’armée de l’air le colonel-major Souleymane BAMBA; chef d’Etat-major de la garde nationale le Colonel Daouda SOGOBA; chef d’Etat-major adjoint de la garde nationale le lieutenant-colonel Débérékoua SOARA; directeur général de la gendarmerie nationale le colonel Diamou KEITA; directeur de la Sécurité militaire le colonel-major Boubacar KEITA; directeur du Matériel, des hydrocarbures et du Transport des armées le colonel Moustapha DRABO; Directeur des Ecoles militaires le colonel Cheickna BATHILY; directeur du Commissariat des armées le commissaire lieutenant-colonel Nouhoum DABITAO; directeur adjoint des transmissions et des Télécommunications des armées le colonel Lassana DOUMBIA; directeur Adjoint du Matériel, des Hydrocarbures et du Transport des Armées le Lieutenant-colonel Seydou Mamadou KONE; directeur adjoint du Commissariat des armées le lieutenant-colonel Ibrahim NOMOKO. Au titre du ministère de la sécurité intérieure et de la protection civile, sont nommés Secrétaire général Ibrahima DIALLO, inspecteur général de Police; Chef de cabinet le colonel Hama ACKA; directeur général de la Police nationale Odiouma KONE, contrôleur général de police; directeur général de la Protection civile le colonel Koman KEITA
Au conseil des ministres du 6 juin 2012, au titre du ministère de la Défense, sont nommés chargé de mission le colonel Abdoulaye SAMAKE; inspecteurs à l’inspection des Armées et Services les colonels Cheick Abdel Kader KEITA et Moussa SIDIBE; directeur adjoint de la Sécurité Militaire le Colonel Békaye SAMAKE.
Au conseil des ministres du 20 juin 2012, au titre du ministère de la Défense, est nommé Secrétaire général le colonel Mamadou Idrissa Coulibaly.
Au conseil des ministres du 27 juin 2012, au titre du ministère de la Défense, sont nommés directeur général de l’Ecole de Maintien de la Paix le général de division Mahamane TOURE; directeur du Génie militaire le Colonel Nana Tiémoko TRAORE; directeur adjoint du Génie militaire le Colonel Faguimba Ibrahima KANSAYE; directeur du Sport militaire le colonel Moussa Moriba TRAORE; Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget le colonel Zakaria KONE; Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère du Commerce, des Mines et de l’Industrie le Colonel Allaye DIAKITE; Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche le colonel Djibril TRAORE; Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère de la Jeunesse, du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle le colonel Mamadou SOUMAORO; Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère de la Santé: le médecin -colonel-major Issa DIARRA; Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère de la Justice: le colonel Habib DIAKITE; Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine: le colonel Saïdou GOUNDOUROU; Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère de l’Action Humanitaire, de la Solidarité et des personnes agées: le Colonel Adama KAMISSOKO; Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère de l’Energie, de l’Eau et de l’Environnement le colonel Modibo BAGAYOKO; Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère de l’Equipement, des Transports, du Logement et de l’Urbanisme: le général de brigade Mamadou Lamine BALLO; Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique: le colonel-major Nouhoum SANGARE; Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère des Sports le colonel Drahamane DIARRA; Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, chargé du Budget: le Colonel Amadou Moussa DIALLO; Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministre délégué auprès du Ministre de la Fonction Publique, chargé des Réformes Politiques et des Relations avec les Institutions: le colonel Fallé TANGARA; Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministre délégué auprès du Ministre de la Jeunesse, du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle: le colonel Diaroukou TRAORE.
Au conseil des ministres du 4 juillet 2012, au titre du ministère de la Défense, sont nommés inspecteurs à l’inspection des armées et services le Colonel Amadou Makan Sidibé et le colonel-major Gaoussou Coulibaly. Au titre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, sont nommés chargés de mission les capitaines Seydou Coulibaly et Mamadou Sangaré ; directeur des finances et du matériel le capitaine Mamadou Sougouna. Au titre du ministère de l’Equipement, des transports, du Logement et l’Urbanisme, est nommé Chef de cabinet le général de brigade Mamadou Ballo
Au conseil des ministres du 11 juillet 2012, au titre du ministère de la Défense, sont nommés Directeur général adjoint du Musée des armées le colonel Djibril Bah Samassa; Haut fonctionnaire de défense auprès du ministère de l’Equipement, des Transports, du Logement et de l’Urbanisme : le colonel Mamadou Soumaoro; Haut fonctionnaire de défense auprès du ministère de la Communication, de la Poste et des Nouvelles technologies : le colonel Zanga Dembélé; Haut fonctionnaire de défense auprès du ministère de la Jeunesse, du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle : le Colonel Nomon Coulibaly; Haut fonctionnaire de défense auprès du ministère de la Fonction Publique, de la Gouvernance et des Réformes administratives et politiques : le colonel Abdoulaye Sampana; Haut fonctionnaire de défense auprès du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire : le colonel Mamadou Diao; Haut fonctionnaire de défense auprès du ministère de l’Education, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales: le colonel-Major Sékou Diancoumba; Haut fonctionnaire de défense auprès du ministère de la Famille, de la Promotion de la Femme et de l’Enfant : le Commandant Bintou Maïga; Haut fonctionnaire de défense auprès du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale : le Colonel Aly Camara. Au titre du ministère de la Sécurité intérieure, est nommé directeur général adjoint de la Police nationale Ismaîla Coulibaly, contrôleur général de police.
Au conseil des ministres du 18 juillet 2012, est nommé Inspecteur à l’inspection générale des armées le commissaire-colonel Abdoulaye Konaré
Au conseil des ministres du 25 Juillet 2012, au titre du ministère de la Sécurité intérieure, sont nommés Inspecteur en chef adjoint de l’inspection des services de sécurité et de protection civile Falaye Keïta, contrôleur général de police; Inspecteurs à l’inspection des services de sécurité et de protection civile le Colonel-major Mamadou Traoré, les contrôleurs généraux de police Kassoum Sininta et Hamidou Gagouna Kansaye, ainsi que le lieutenant-Colonel Mamadou Kéblé Camara.
Au conseil des ministres du 1er août 2012, au titre du ministère de la défense, sont nommés chef d’Etat-major de la Garde nationale le Colonel Moussa DIAWARA; chef d’Etat-major adjoint de l’armée de l’air le colonel Bougary DIALLO.
Au conseil des ministres du 29 août 2012, au titre du ministère de la Défense, sont nommés chef de cabinet le Colonel Mary DIARRA; chef d’Etat-major général adjoint des armées le colonel-major Adama DEMBELE; chef d’Etat-major adjoint de l’armée de Terre le Colonel Abdoulaye COULIBALY; Inspecteur à l’Inspection générale des Armées et Services le Commissaire Colonel-major Salimata KONE.
Au conseil des ministres du 5 septembre 2012, au titre du ministère de l’Education nationale, est nommé conseiller technique Sidi HAIDARA, contrôleur général de Police.Au titre du ministère de l’Equipement, est nommé chef de cabinet le bénéral de brigade Mamadou BALLO.
Au conseil des ministres du 10 octobre 2012, au titre .du ministère de la Défense, sont nommés Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique le colonel Tiéoulé Satigui SIDIBE; Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère de l’Elevage et de la Pêche le colonel Nianan DEMBELE, chargé de mission le colonel Diarran KONE; directeur des Ressources Humaines le commissaire-colonel Fakourou KEITA; directeur adjoint des Ecoles Militaires le colonel Sitapha TRAORE; directeur adjoint du Service Social des armées le colonel Fadio SINAYOKO.
Au conseil des ministres du 19 Septembre 2012 a vu, non pas de nouveauveaux militaires nommés, mais de nombreux préfets nommés par le Moussa colonel Sinko Coulibaly, ministre de l’Administration territoriale. Ce qui revient à dire que l’armée place ses hommes dans la hiérarchie administrative civile. Il des préfets de Kati, Baye KONATE; de Kangaba Komba SAMAKE; de Kolokani, Fadjigui Théophile COULIBALY; de Sikasso, Bany Ould Mohamed CISSE; de Kolondiéba, Soumana YOSSI; de Barouéli, Ogobara Augustin PEROU; de San, Adama SIDIBE et de Mopti Yaya DIALLO.
Au total, sauf omission, 80 officiers de l’armée ont été nommés à des postes gouvernementaux ou administratifs entre mai octobre 2012. Il n’y a aucune raison que fête s’arrête puisque l’administration et ses démembrements recèle des centaines d’autres postes à pourvoir. Avec tout ce beau monde aux commandes de l’Etat, qui ose encore parler de retour à l’ordre civil ? Surtout que le gouvernement lui-même obéit au doigt et à l’oeil aux gradés ! De même le président de la transition qui n’aspire plus qu’à manger à paix, à l’abri des bâtons ! Enfin, si tous ces officiers sont chargés des structures à Bamako, lesquels vont donc commander les troupes au nord ?
Tiékorobani
sanogo; marigo bééé hééé djouguèèèèè malien bèèè nièna yann
de toute façon ce pays est fouttu.
Mon propos est le combat contre la médiocrité. Je trouve qu’il y a une singulière tartufferie à se cacher derrière la défense de la liberté de presse dès que le grand public prétend s’interroger sur les écrits de ces « journaleux ».
Messieurs : êtes-vous au dessus des lois ? Vous le croyez ! Mais, êtes-vous surtout au dessus des codes, de la décence et de l’éthique collective ?
D’où tenez-vous ces privilèges ?
Le métier noble exercé par ceux qui n’y sont pas préparés ou qui le sont pour distiller la haine dans le corps social déborde souvent de ses définitions originelles.
Pour qu’elle reste égale à elle-même, il faut que la corporation veille sur un code de conduite accepté de tous.
Les brebis galeuses, errantes, mal formées et pleines de haine seront indexées, dénoncées et sanctionnées sans indulgence.
Il faut que les journalistes maliens aient le courage de faire leur propre procès, en se plaçant au-dessus de ce procès.
Une grande partie de l’armée est prise en charge 100% depuis par le contribuable malien…. Faites un tour à la base A et B vous trouverez des congélateurs alignés, des climatiseurs,des chauffes eau, des fers à repasser branchés 24/24 tout cela à la charge du malien lamda avec tout cela sanogo dit que le peuple ne leur soutient pas… Je leur demande d’avoir pitié de ce Mali car aujourd’hui ils ne sont pas entrain de faire mieux que leur prédécesseur.
c’est pire que les nominations de généraux sous ATT 😆 😆 😆 😆
Blanche neige où l’histoire minable d’un pathétik retraité toubab franssais ki se masturbe devant la souffrance des martyres maliens…
👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 😆
kel triste existance à cet âge avancé où la plupart des homms trouvent la sagesse et la kompaassion. 😆
Blanche neige le transexuel sexadégéneré à trouvé la folie et la haine!
😈 😈 😈 😈 😈 😉
hey blanche neige le transexuel sexadégneré ki aime tant le mali sans avoir mis un poil de ton kul de babouin au mali: pourkoi tu as la haine de att? il a refusé de partagé l’argent de la drogue avec toi?
😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
un retraité toubab ki passe toue sa vie sur maliweb: patetik!!!!!!!!!
😯
ou est l’AEEM du Mali, aujourd’hui, ou est partir Hamadoun Traoré et son groupe se le momment de prononcer oser lutter pas hier pour tes frères, soeurs du Nord car je croyais que si ont dit l’AEEM se tout le monde tout les élèves hamadoun vous etes à bamako en classe les autres sont au dehors au nord plus de 2116élèves lycéens et autres se le momment ou jamais que nous avons besoin de votre soutien car vous l’avez toujours nous demandés avec ça au momment vous vous trouvez dans des difficultés es aujourd’hui que tu doit nous montrés que nous sommes le meme se l’AEEM, le marche que les gens ont initient se bien mais sa ne molisé jamais le gouvernement et l’armés ainsi que l’onu et autres mais nous avions besoin que vous nous fermés les portes de toutes les écoles jusqu’au nouvel ordre que l’armés sort, car hamadoun nous élèves du nord nous souffrons, nos parents souffres et le pur nous n’avions pas le moyen pour nous déplaser car nous avions besoin de votre aide l’AEEM. car chacun à son tour chez lz coiffeur merci membre de l’AEEM de Tombouctou
DIEU (loué soit-IL) ne dort pas! Wait and see! La fin, voilà ce qui est important.
Je voudrais seulement souligner que tous ces postes que vous venez de lister ne sont pas nouveaux. Ces postes ont été créés par ATT et occupés par les militaires pour pouvoir les fermer la bouche.Les nouvelles autorités ne font que les remplacer!
Si tu voeux etre mommer fuit rapidement le nord du Mali, car de jours les grades se distribuent en fonction des kms parcourus lors de la débandade ou du nomdre de soldats de troupes sacrifiés.
ha maliba!!
Il fut une fois le Mali. Assasine par ceux de ces enfants qui devaient la defendre . Helas !
Ca vraiment c’est une honte nationale.Et le pire est que ces militaires n’en eprouve aucune honte.
Pouvez vous vous regardez ds u miroir chaque matin?
Si vous aimiez tant travailler ds les postes civils pourquoi etes vous allez ds l’armee?
La crise au nord, le fonds de commerce des apprentis dictateurs au Mali
Tous les maliens se souviennent des communiqués CNRDRE difficilement lus par des soldats de la garnison de Kati, le 22 mars 2012, évoquant la guerre au nord pour justifier la violation flagrante de la constitution malienne du 25/02/1992, avec son cortège de pillage organisé de nos administrations, de nos commerces, et des biens privés des citoyens maliens.
La bande des hors la loi de Kati, ont même osé tenter suspendre, notre loi fondamentale, plébiscitée par le peuple malien pour avoir un espace de liberté et de droit en Afrique.
Les populations désabusées par les trahisons du régime ATT à répétition (méga corruption, abandon de l’école, chômage à ciel ouvert, gestion calamiteuse du dossier du nord…), ont été lourdement trompées par des apprentis dictateurs qui ne sont en réalité venus que pour confisquer le peu de pouvoir qui reste à Bamako et se faire la poche sans jamais combattre pour le Mali.
La supercherie est tellement rodée, qu’elle implique, un richissime astrophysicien de renom (pour ne pas éveiller les soupçons sur la nouvelle “mangecratie” qui commence) et des opportunistes politiques de tout bord à mal de popularité et à la recherche permanente de gains facile, MP22, Copam, Yerewoloton (pour ne pas éveiller les soupçons sur la nouvelle dictature militaire en essayant de la colorer “politique normale”).
Mais près de 7 mois après l’attaque contre la démocratie malienne arrachée de haute lutte (bloody saturday march 23 th 1991), les apprentis dictateurs ont filé 2/3 du territoire national aux islamistes sans jamais chercher après à le récupérer.
Les maliens ont au contraire eu droit la pirouette de Kati consistant à:
-Créer une inopportune querelle intestine dans l’armée malienne (guerre des bérets en acculant à la révolte le régiment des commandos parachutistes pour ensuite les éliminer physiquement);
-Tenter de restreindre la liberté de presse et d’opinion en s’attaquant à l’intégrité physique des journalistes;
-S’essayer à l’apprenti justicier en s’attaquant aux paisibles citoyens maliens au motif qu’ils ont détourné des fonds publics alors qu’eux mêmes, après le pillage du 22 mars 2012, s’adonnent nuitamment et en plein jour aux rackets de paisibles maliens à leur “Cheickpoint Charlie” de Kati et environs;
-S’opposer inutilement à la Cedeao et saper tous ses efforts pour nous aider à recouvrer notre intégrité territoriale et notre souveraineté qu’ils ont laissées dans leur fuite éhontée dans les eaux du Djoliba en le jetant par dessus le pont de Wabaria à Gao;
Bref tout est fait pour faire durer la crise et se maintenir inutilement au pouvoir dont ils occupent tous les ministères régaliens (défense, sécurité, administration territoriale, justice et économie) tout en ne respectant aucune autre institution de la république du Mali (notamment présidence de la république, assemblée nationale, cour constitutionnelle et cour suprême).
La nouvelle pirouette des hors la loi de Kati, à travers leur ministre de l’administration territoriale, le Colonel Sinko Coulibaly, est la suspension de la révision des listes électorales pouvant permettre aux maliens d’élire leurs propres dirigeants.
L’alibi est le même qu’au 22 mars, la crise au nord, alors qu’ils sont les seuls à entretenir à l’infini cette crise pour ne plus jamais accorder aux maliens, la liberté qui est la leur de choisir leur propres dirigeants.
Nos partenaires américains ont vite compris supercherie et travaillent pour le faire échec dans l’intérêt supérieur du Mali.
La classe politique irradiée par son irresponsabilité des vingt dernières années (consensus de non sens quand ATT et sa clique conduisaient le pays à l’abîme), se regroupe dans le FDR, pour l’essentiel, et tente de recoller les morceaux.
Avec leur marche réussie en faveur d’une intervention militaire étrangère au nord, elle doit sérieusement se battre pour assurer le suivi adéquat du processus électoral au Mali dont rien ne justifie la suspension.
Le fallacieux prétexte de la crise au nord, est un faux alibi comme il l’a été le 22 mars 2012, rien du nord du Mali, ne motive ceux-la mêmes qui depuis mars 2012 veulent mettre le grappin sur notre système démocratique dans leurs apéros géants de Kati.
Et les apprentis dictateurs qui aiment à dire que le Mali est en guerre, je leur répond que nous sommes plutôt en fuite et en attente de soutiens étrangers et certainement pas en guerre.
Nous avons cessé d’être en guerre après Aguelhoc et le massacre de nos vaillants soldats, avec en tête le Capitaine Sékou Traoré, qu’il repose en paix avec tous ses frères d’armes tombés aux champs d’honneur pour le Mali.
Un Mali qui doit rester un et indivisible, DÉMOCRATIQUE et puis LAÏC pour tous ceux qui se sont sacrifiés pour ce pays.
Le colonelissime Sinko Coulibaly, avatar du cabinet de Kati et Kafougouna bis de cette transition, doit savoir qu’il ne peut en être autrement.
Kasin un detail qui me degoute cest que la femme de Sanogo(premiere dame de facto) se balade dans une voiture vole le soir du 22 mars sans alors qu aujourd’hui ils ont les moyens de s acheter des voitures. Le Mali est il devenu un etat voleur/ voyou
le mali l’état deja avec al^ha omar konaré
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