La cérémonie a permis de récompenser certains soldats : 7 médailles de mérites militaires ont été décernées au nom de la République à 7 récipiendaires par le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Tiéman Hubert Coulibaly ; 4 médailles de blessés ont été remis à qui de droit par le Ministre de la Sécurité intérieur, Général Sada Samaké. Il faut ajouter les 3 autres personnes récipiendaires qui étaient absentes, des blessés de l’attaque de Nampala. Et, enfin 7 autres ont reçu des médailles de sauvetage des mains de Mahamane Touré, Chef d’État-major de l’armée.
En outre, une interview a été accordée à la presse nationale ainsi qu’internationale par le Président de la République au cours de laquelle il n’a pas fait mystère de sa détermination à redorer le blason de l’armée malienne. Les attaques perpétuelles dont notre pays est entrain de subir ont fortement touché le Président de la République. De même, en plus de la réponse à ces attaques le Président de la République IBK a dit : « Cela nous engage à aller encore plus fort et pus rapidement dans la réforme de l’armée nationale, dans la réforme de notre unité de défense. Nous nous y sommes attelés, nous avons tenu le 5 janvier un conseil de défense où des décisions très importantes ont été prises. Nous avons également mis l’accent sur l’urgence de l’adoption de la loi d’orientation militaire. Une loi qui permettra d’allouer de manière forte, de manière légale, de manière obligée les fonds prévus aux forces armées et de sécurité en termes d’équipement, de formation, de condition de vie telles que les casernes. Je récupèrerai l’armée malienne quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse. Je le ferai, j’ai été élu pour ça. Aucun bruit de fond ne m’arrête. Je n’écouterais que mon devoir maintenant. Je ferais ce que je dois faire pour servir le Mali. Personne ne pourra m’arrêter. L’armée malienne aura ce à quoi elle a droit. Ce qui est nécessaire, c’est la défense du Mali. On peut faire la démagogie assis dans son salon, mais les soldats sont au soleil dans le Nord, dans le froid. C’est eux qui se battent pour le Mali donc je ferai tout pour que ces jeunes soldats soient dans des conditions pour se battre contre les ennemis lourdement armés et protégés. Un chef d’Etat n’est fort que par son armée. C’est l’armée qui est son outil de décision politique. S’il n’a pas une armée à hauteur des choses, le pays n’a pas une décision politique à la hauteur des attentes »
Seydou Karamoko KONÉ