“Nous avions perdu la notion du temps. Nous avions du mal à faire la différence entre le jour et la nuit, car la chambre était toujours sombre. Tout ce que je sais, c’est que c’est dans la semaine qui a juste précédé la tabaski, car nous avons fêté à Bamako ici”, raconte un ex-prisonnier visiblement très affaibli qui a requis l’anonymat
Selon notre interlocuteur, qui a accepté de se prêter à nos questions, ils étaient au total 84 soldats maliens à être faits prisonniers par le MNLA depuis les premières heures de la rébellion (Janvier 2012). Sur ces 84, 31 ont été froidement abattus (fusillés ou égorgés) par les homes du MNLA entre janvier et Octobre 2012. Ils étaient gardés dans une chambre au désert en brousse entre Tinzawaten et la frontière algérienne. Ils n’avaient pas droit de sortir de la chambre, sauf quelques rares fois pour faire les corvées. Ou juste pour prier souvent.
Comment ont-ils pu s’évader?
«Une nuit, le temps menaçait. Il faisait subitement sombre, très sombre. En même temps, il a commencé à pleuvoir. Et bizarrement, tous les surveillants de prison (les soldats du MNLA qui gardaient les prisonniers) ont dormi en même temps», raconte notre interlocuteur qui est un des évadés. “Puisque nous étions plus nombreux qu’eux, nous avons décidé de régler leur sort et nous chercher…”, a-t-il ajouté.
Ainsi, les prisonniers se sont saisi des armes de leurs bourreaux et les ont tous neutralisés.
Après avoir neutralisé tous les surveillants de prison, les soldats maliens ont d’abord joint Tinzawaten la même nuit. De Tizawaten, ils ont rallié l’Algérie. D’où ils ont pu joindre les autorités maliennes qui ont du coup dépêché un avion spécial pour les ramener à Bamako.
A la question de savoir quel jour exactement vous vous êtes évadés? Notre interlocuteur ne le sais pas : “Nous avions perdu la notion du temps. Nous avions du mal à faire la différence entre le jour et la nuit, car la chambre était toujours sombre. Tout ce que je sais, c’est que c’est dans la semaine qui a juste précédé la tabaski, car nous avons fêté à Bamako ici”
Tinzawaten est dans la région de Kidal à quelques kilomètres de la frontière algérienne. C’est le village d’origine de l’ex rebelle Ibrahima Bahanga. Une localité réputée être un des passages de la drogue et d’autres trafics, le bastion des narcotrafiquants. Une zone montagneuse et difficile à pratiquer.
D. TOGOLA & B. KANTE
Decidement, les questions sont plus longues que leur reponse. Cet a “trois questions” n’a ni tête ni queue et pas surtout pour l’honneur des braves fils du Mali. Ce militaire fugitif ne sait pas qu’en rencontant cette histoire il enfonce du clou dans la plaie du Mali qui est aujourd’hui un homme humilie.
évadés ? évadés ?? des mecs qui se sauvent devant l’ennemi en jetant leurs armes pour courir plus vite 😉 😉 c’est le MNLA qui les a renvoyés pour ne plus nourrir ces fainéants 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
TEC
Il parle des militaires maliens dont la liberation a été negociée par l’algerie. Monsieur épargne nous de tes idioties.
Au Mali il manque des journalistes.
Ca c’est du vrai cinema que vous nous racontez la. De grace epargnez nous des histoires de la sorte.
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