52ème anniversaire de l’Armée Nationale : L’indélébile reconnaissance à ‘’ La France’’

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Il y a 52 ans le premier président de la République du Mali, Modibo Keita, dans sa déclaration aux chefs des missions diplomatiques accrédités au Mali sur le  sujet de l’évacuation des troupes françaises du territoire du Mali,  a affirmé malgré tout sa volonté de coopérer  avec la France, mais uniquement  sur la base de son retrait dans la gestion  des  affaires intérieures et du respect de la souveraineté du Mali. C’était  le 20 janvier 1961. Ce jour était un jour de gloire du peuple malien, ce qui a conduit  l’armée malienne à prendre son destin en main, car les bases militaires de Bamako, de Gao et de Tessalit qu’occupaient la France, du fait des accords franco-maliens signés à Paris le 22 septembre 1960 entre elle et la Fédération du Mali, ont désormais été occupées par l’armée nationale après l’évacuation des troupes françaises.

Ce  dimanche 20 janvier 2013 qui coïncide avec le 52ème anniversaire de l’armée malienne n’a pas pu être célébré comme à l’accoutumée ;  vu la guerre qu’elle  est en train de mener avec l’apport des  forces françaises contre les jihadistes. Le Mali, ce beau pays cité en référence de part sa démocratie, son sens élevé de dialogue a été basculé depuis un an dans une crise à dimension internationale par des forces d’occupations composées d’individus venus de nulle part (scissionnistes, jihadistes, Salafistes). Ces individus ont occupé les 3 régions du pays, à savoir : Kidal, Gao, Tombouctou et une partie de la ligne de front Douentza. Animés par la volonté inhumaine de faire basculer un Etat laïc sous l’étau d’une République soit disant islamique mais qui ne dit pas réellement son nom, ces narcotrafiquants et leurs suites ont une fois de plus  tenté d’élargir leur champ d’occupation  en s’emparant de Konna le 11 janvier ; quelques jours avant la célébration du 52ème anniversaire de l’armée nationale.

Mais cette terre bénie par le  Maître du jour de la Rétribution, l’Omniprésent, Allah, le Tout Puissant, peut tanguer mais ne chavirera jamais. C’est dès lors que nous constatons l’effet  des bénédictions que nous faisons chaque jour dans les mosquées. Le Mali est bénie, c’est pourquoi tout a été joué en l’espace de quelques semaines dans la contre offensive pour bouter et mettre un frein aux rêves diaboliques des bandits armés.

« La guerre n’est pas notre choix, notre choix, c’est la paix, encore la paix, rien que la paix », a dit et répété le président de la République par intérim, le professeur Dioncounda Traoré, avant d’ajouter « mais on nous impose la guerre ». C’est pourquoi dans son adresse à la nation, il a pris la décision de proclamer l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire nationale. En ces heures graves, avec la CEDEAO, notre pays a sollicité et a obtenu l’appui aérien et aussi terrestre de la France dans le strict respect de notre légitimité nationale et aussi dans le respect des principes et règles défendus par la communauté internationale lorsque l’intégrité territoriale d’un pays membre de l’ONU est menacée par des individus mal intentionnés.

Le chef suprême des armées a sonné la mobilisation générale autour de la grande armée malienne pour faire obstacle, au prix de sacrifice ultime s’il le faut, pour freiner la réalisation d’un tel projet criminel. Terre bénie, forgée tout au long de l’histoire par une tradition héroïque de luttes et de guerre de souveraineté, le Mali a eu besoin de son ancien colonisateur (France) pour l’aider en ces moments si difficiles. François Hollande est décidé sans doute à mener une guerre implacable et totale, sans aucune idée de contre partie que cela puisse être imaginable dans des circonstances pareilles, pour sauver l’intégrité du Mali : «J’ai donc répondu  au nom de la France, à la demande d’aide du président du Mali appuyé par les pays africains de l’ouest. En conséquence, les forces françaises ont apporté cet après midi leur soutien aux unités maliennes pour lutter contre les éléments terroristes ».

Cette période compliquée a coïncidé avec le 52ème anniversaire de l’armée nationale. Sans la France il ne serait pas question aujourd’hui de ce moment de gloire et d ‘honneur à l’endroit de l’armée malienne. L’appui extérieur en soutien à l’armée malienne n’a autre but que de nous débarrasser de cette tragédie. L’union sacrée autour  de nos forces armées et de sécurité et de la force internationale, seule solution pour la sortie de crise. Nos remerciements à tous les pays qui sont en train de  nous aider.

Drissa Keita      

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3 COMMENTAIRES

  1. Tout ce qui s’est passé depuis une année peut être une seconde chance un nouveau départ pour le Mali en analysant en profondeur ce qui a marché et surtout ce qui n’a pas marché pour qu’au moins ce qui s’est produit ne se reproduise jamais en rompant avec beaucoup de mauvaises habitudes, il n’y a pas que les militaires tout le monde à sa part de responsabilité.

  2. Reformons nos FAS au plus vite, que les camps militaires ne soient plus occupés que par les militaires valides. Dans tous les camps militaires où je suis aller les militaires vivent avec femmes et enfants des fois on a même trois générations souvent dans des conditions d’hygiène exécrables tout ça à cause de la gratuité du logement et surtout celle de l’eau et l’électricité, bien souvent cela reviens plus cher au contribuable parce qu’une personne qui ne paye pas de factures ne va jamais faire attention à l’usage. Que par exemple l’état donne une prime de logement à chaque militaire en fonction de son grade pour qu’il puisse installer sa famille là où il le désire je suis sûre que cela ne coutera pas plus que le gaspillage causé par la gratuité de l’eau et l’électricité. Un militaire qui vit avec sa famille au camp en cas t’attaque se préoccupera plus de la sécurité de sa famille que de celle du camp ou de la ville .

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