30 avril 2012-30 avril 2016 : Les parents des bérets rouges assassinés réclament impatiemment justice !

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Charnier des bérets rouges au Mali: y aura-t-il un procès?
Les femmes et les familles des bérets rouges assassinés attendent le verdict avec beaucoup d'espoir. Ici, à Bamako, le 14 décembre 2015. ©

30 avril 2012-30 avril 2016, il y a quatre ans que l’un des crimes les plus odieux de l’évolution politique du Mali indépendant, se déroulait à Diago, non loin de Kati.

En effet, à la suite d’une révolte de certains corps d’armée, constitués  majoritairement de bérets rouges, contre les exactions de la soldatesque conduite par le capitaine Amadou Haya Sanogo qui avait renversé le général ATT,  plus d’une vingtaine de bérets rouges avaient été ligotés,  fusillés et mis dans un charnier.

Quatre ans après ces malheureux et douloureux évènements,  les parents des victimes demandent  impatiemment et désespérément que justice soit faite. Et, tout porte à croire que la fin de leur peine n’est pas pour demain.

Le 22 mars 2012, un groupe de jeunes soldats, avec à la tête le capitaine Amadou Haya Sanogo, renversait le président Amadou Toumani Touré, démocratiquement élu et qui, de surcroit, était à un peu plus d’un mois de la fin de son mandat.

Ayant eu le soutien de certains hommes politiques, Amadou haya devient l’homme le plus fort du pays avec toutes les armes concentrées entre ses mains  au camp Soundiata de Kati.

Comme il fallait s’y attendre, une véritable chasse aux sorcières a été engagée contre tous les proches et collaborateurs d’ATT ainsi que certains hommes politiques.

Si sur le plan politique, la plupart des leaders en vue ont été arrêtés, sur le plan militaire, il fallait tout mettre en œuvre pour liquider les plus valeureux, les plus  craints et qui étaient supposés être les plus dangereux pour le régime du CNRDRE.

Parmi ces soldats les plus valeureux et les plus craints, figurait le colonel Abdine Guindo, ancien aide de camp d’ATT appartenant au régiment des commando-parachutistes.

La stratégie était de dissoudre le régiment des commando-parachutistes et de régler le compte d’Abdine Guindo. C’est ainsi que des exactions en tous genres ont été  faites à l’endroit de ce corps d’élite.

Excédés, les bérets rouges vont enclencher une expédition punitive contre le camp Soundiata où  le capitaine Amadou Haya Sanogo s’était non seulement autoproclamé président de la transition, mais faisait aussi régner une terreur indescriptible sur les partisans d’ATT.

Dans leur lutte pour la survie, les bérets rouges ont été rejoints par certains éléments de la gendarmerie, de la garde nationale et autres. C’est ainsi que pendant quelques jours, une redoutable lutte a opposé les deux camps : Abdine Guindo et les bérets rouges contre Amadou haya Sanogo et  ses partisans appelés bérets verts. Comme les armes les plus redoutables avaient été amenées à Kati après le renversement d’ATT, le capitaine Amadou haya Sanogo et ses partisans ont finalement eu le dessus. On a assisté à un véritable carnage et à des arrestations des bérets rouges. Pour faire remonter la population contre les bérets rouges, le capitaine  Sanogo, alors président du CNRDRE, va jusqu’à inventer  que les bérets rouges étaient appuyés par des mercenaires venus du Burkina Faso et de la Cote d’Ivoire.

Pire, les éléments du régiment des bérets rouges arrêtés et exhibés sur les petits écrans de l’ORTM ont fini par disparaitre sans nouvelle ni trace. Ils avaient été lâchement assassinés et mis dans un charnier à Diago, non loin de Kati.

Après la découverte et l’exhumation du charnier, selon les indications des témoins, les parents des victimes réclament depuis quatre ans maintenant justice. Certes, les présumés responsables sont arrêtés depuis environ trois ans,  mais la fin du calvaire des parents des victimes n’est certainement pas pour demain. Car, jusqu’à ce jour, aucune date n’a été fixée pour le jugement des présumés coupables. Mieux, certains d’entre eux vivraient dans des conditions de détentions très clémentes, comparables  aux conditions de vie d’un prince.

A quand le jugement d’Amadou haya Sanogo et ses codétenus dans l’affaire de l’assassinat des bérets rouges ? A quand la réintégration des valeureux soldats écartés, surtout  à un moment où le pays fait face à une situation sécuritaire très critique ?

Moussa Diarra

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62 COMMENTAIRES

  1. 10- J’ai fait confiance a ma justice elle va régler cette affaire de crime qui a déplaire a tous le moment. Nous volons que vous soyez un peu patient dans cette affaire-là

  2. Soyez patient la justice est en train de faire son travail dans cette affaire le procès sera lance dans les jours avenir soyez un peu patient.

  3. C’est très claire l’enquête est en cours pour pouvoir donne un verdict pour inculper tous les coupables dans cette affaire de crimes pour que la famille des victimes puisse avoir la paix et la conscience tranquille.

  4. Tant que le président de la république IBK est à la tête de ce pays soyez en sur le procès tant a attendu sera fait pour que les coupables derrière les barrot pour très longtemps je vous donne ma parole.

  5. Quel crime odieux commis par les soldats et les proches de Sanogo pendant cette période crise dans l’histoire du Mali.

  6. Nous savons bien que la douleur que les parents de la victime ressentent est incomparable donc nous les supplions de patienter un peu. pour que la justice puisse bien faire travail comme il le faut.

  7. Sanogo et sa bande payerons cher de ce qu’ils ont fait a ses bérets rouges la justice sera fait dans les jours avenir.

  8. L’enquête est toujours en cours pour bien élucider cette affaire afin d’inculper toutes les responsables de ce crime.

  9. La justice sera faite et les responsables de ce crime odieux seront sévèrement punis dans les jours avenir.

  10. 1- Toutes nos condoléances les plus attristés aux parents des victimes nous en sommes sûr et certain que cette affaire ne serai jamais impuni mais i faut seulement donner du temps a la justice de faire son travail.

  11. Ce crime commit sur les bérets rouge ne doit pas rester impuni. Les acteurs de ces crimes en particulier Sanogo ces proches et les 3 généraux ne doivent s’en tirer ainsi facilement. Ils doivent croupit en prison, les charniers découvert reste plus une preuve irréfutable.

  12. Des crimes ont été commit pendant cette période et cela tout le monde le sait. Les charges retenus contre les putschiste sont véridique. La justice n’aura fini avec eux si seulement cette histoire n’est point éclairer. Les commandos parachutistes tué de toute les manières, justice doit être rendu à qui de droit.

  13. Les charges retenus contre Sanogo, ses complices et les trois généraux ne sont pas des charges a prendre à la légère. Des crimes d’une manière atroces, des disparitions sans suite et aussi la tortures des prisonniers sont des crimes très grave. La justice doit être au point de l’attente de la population malienne.

  14. Où en sommes-nous dans le dossier des bérets rouges ?
    Ce dossier suit son cours normal. Ce sont des procédures qui sont longues. Parce que si l’on va vite, il y a trop de couacs qu’on risque de commettre et on annule la procédure. Donc comme le dirai l’autre, hâtons-nous lentement. Nous n’allons pas à une vitesse exponentielle. Nous allons lentement mais surement. Les juges d’instructions des deux dossiers ont terminé leur boulot. Les dossiers ont été régulièrement envoyés à la Cour d’Appel ici. Moi j’ai terminé une partie de mon boulot dans l’un des dossiers. La chambre d’accusation va décider. Dixit le Procureur général Daniel Tessougué.

  15. Report ou délocalisation du procès du capitaine Sanogo, la population malienne doit savoir que justice sera rendu à qui de droit. Vue la sensibilité du dossier, la justice malienne ce doit de prendre certain précaution. Sanogo et ses complices répondront de leur devant la justice malienne.

  16. J’approuve c’est décision, le département de la Justice et le parquet général de Bamako ont bien fait de reporter le procès pour des raisons plus ou moins salutaire. Et même la question de la délocalisation du procès aussi doit être car rien ne doit interrompre ou porter atteint à ce procès.

  17. L’Association malienne des droits de l’homme (AMDH) qui s’est portée partie civile dans l’affaire, a fait part de son « énorme satisfaction » après cette requalification des charges. « Nous attendions cela, nous l’avions demandé. Cela met en exergue la gravité des crimes commis. Les parties civiles ainsi que le parquet pourront donc demander une peine plus lourde », a expliqué Me Moctar Maricko, président de l’AMDH, à la presse.

  18. Depuis des mois, cette requalification était attendue et l’opinion la sentait imminente après la découverte, en décembre, d’un premier charnier contenant 21 corps puis, il y a deux mois, de cinq nouveaux cadavres, tous appartenant vraisemblablement à des bérets rouges. Le résultat des analyses devant confirmer leur identité n’a toujours pas été versée au dossier.

  19. Il ne s’agit plus de « complicité d’enlèvements » mais de « complicité d’assassinats », a annoncé le juge d’instruction en charge de l’affaire, Yaya Karembé. Il a précisé que cette requalification des charges pesant contre l’inculpé a été décidée à l’issue de son interrogatoire sur le fond et, par conséquent, en fonction des réponses données.

  20. Détenu et poursuivi depuis novembre pour « complicité d’enlèvements » dans le cadre de l’affaire de la disparition des bérets rouges, ces militaires proches de l’ancien régime et dont une tentative de contre coup d’Etat avait été violemment réprimée en avril 2012 par la junte militaire, Sanogo voit se renforcer, depuis mardi, les charges retenues contre lui.

  21. La procédure judiciaire menée au Mali contre Amadou Haya Sanogo, l’ex-capitaine promu général et meneur du coup d’Etat militaire du 22 mars 2012, se poursuit avec la requalification et alourdissement des charges contre lui.

  22. Je pense que la volonté du président de la république de faire de la justice malienne une justice crédible n’a jamais changé. Il l’a affirmé lors de la campagne et tient toujours à cette promesse qui était à l’ordre du jour des consultations du conseil de gouvernement. Il faut donc accorder le temps nécessaire pour que ces enquêtes puissent se terminer et que cette affaire et bien d’autres qui n’avaient pas encore eu de dénouement puissent être tirées au clair.
    Le général sanogo est dans une prison et les conditions de détention pour les prisonniers sont les mêmes.

  23. Je présente mes condoléances aux familles de ces hommes qui ont été assassinées pendant qu’elles servaient la patrie. Je souhaite que ce crime ne reste pas impuni. Que la justice fasse tout son possible pour faire la lumière sur ces et que les responsables payent pour leurs actes.

  24. Moi je pense qu’il faut rendre justice mais à tous les niveaux. Il y a des bérets verts et des bérets rouges qui sont morts dans cette affaire qui trouve sa base dans le contre-putsch lancé par les bérets rouges. Même si je ne cautionne pas le putsch des bérets verts je crois qu’eux aussi ont perdus des hommes et il faut qu’il y ait justice pour eux aussi.
    JUSTICE LIBRE ET ÉQUITABLE POUR TOUS!

  25. Je pense que la justice est en train de faire son travail et par conséquent nous devons la laisser faire. Nous sommes dans un pays de droit et la justice s’applique à ceux qui sont reconnus coupable et ceux qui ne le sont pas sont relaxés. Soyons donc patient car la justice parlera.

  26. Sans vouloir cautionner le fait que cette enquête ait mis du temps je dirai qu’il y des enquêtes qui font plus de 2, 3 voire 5 à 10 ans donc pour dire que quelques soit le temps la justice fini par agir mais je souhaite que nous n’en arrivions pas là. Que notre justice soit efficace et rapide dans ces décisions pour que les parents de ces hommes soient en paix.

  27. La justice sera rendue mais ce qui est dommage c’est que les plus grands fautifs (bérets rouges) ne sont plus en vies pour répondre de leurs actes. On ne peut pas réclamer justice et oublier leur part de responsabilité dans cette affaire. De toutes les façons attendons le verdict de la justice.

  28. Je pense que la volonté du président de la république de faire de la justice malienne une justice crédible n’a jamais changé. Il l’a affirmé lors de la campagne et tient toujours à cette promesse qui était à l’ordre du jour des consultations du conseil de gouvernement. Il faut donc accorder le temps nécessaire pour que ces enquêtes puissent se terminer et que cette affaire et bien d’autres qui n’avaient pas encore eu de dénouement puissent être tirées au clair pour que tout le monde puisse être soulagé.

  29. Le pouvoir exécutif n’a pas de main mise sur le pouvoir judiciaire donc IBK n’a pas d’ordre à donner à la justice sur cette affaire des bérets rouges. Le dossier sera rendu publique quelque soit le temps.

  30. Moi je pense que la justice fait et fera toujours son travail. Les enquêtes peuvent piétiner mais elles donnent toujours des conclusions. C’est dans l’intérêt même de la nation que les gens qui posent des actes répréhensibles payent de leurs actes donc je crois que la volonté des autorités ne seraient nullement être que ces faits restent totalement impunis.

  31. La justice suit son cours. Elle est certes lente situera les responsabilités. Toutefois, il faut savoir que le dossier n’est pas clos

  32. Une junte est un acte qui mets toujours le pays en retard en causant des préjudices dans matériels, financiers qu’humains. Ces bérets rouges voulaient combattre certains de leurs frères d’armes engagés dans un mouvement et en sont morts tout ne faisant aussi des morts. C’est dire que c’est une enquête complexe il faut donc être patient même si c’est dure.

  33. La population malienne doit apprendre à faire confiance à notre justice. Elle a été renforcé depuis l’avènement d’IBK qui une justice forte et équitable c’est à dire une justice pour les justiciables sans impunité.

  34. Je voudrais dire seulement que les décisions de justice sont des choses qu’il faut prendre très au sérieux car d’elles dépendent la vie de personnes et même souvent la vie des peuples à l’image de celle de l’affaire des bérets rouges alors une enquête doit prendre le temps qu’il faut pour ne pas prendre le risque de se tromper et prendre de décisions qui feront plus tard regretter.

  35. Le général Sanogo a mal agit en tuant ces bérets rouges qui ont certes trahi mais devaient emprisonner que de les tuer de la sorte. Nous savons plus ou moins les auteurs mais la justice doit rendre son verdict. Les parents doivent faire preuve de patience car ce n’est pas du ressort du président de rendre cette justice.

  36. Il ya trop de confusion dans ce pays, je veux dire même trop de laisser aller. Comment organiser des funérailles national pour des soldats assermentés qui ont trahi la nation. Jamais y pensez même

  37. C’est une histoire antérieure au pouvoir IBK donc c’est la justice qui se charge de ce dossier. Vous agissez combien c’était des héros. Vous marchez pour rien Mesdames

  38. Nous déplorons l’attitude de sanogo en tuant ces soldats mais c’est pour autant que la nation doit organiser des funérailles nationales. Ils ont trahi notre pays.

  39. Nous devons directement accuser ATT est à la base de carnage. Il doit répondre devant la justice de cette trahison. Il a endeuillé ces familles par son immaturité en envoyant ces soldats à l’abattoir

  40. Nous devons la retenue et la patience des parents des bérets rouges car il y’a de nos dits dans cette histoire et il est du ressort de la justice d’élucider tous ces points afin de mettre aux arrêts les différents responsables y compris ATT.

  41. La population malienne doit apprendre à faire confiance à notre justice. Elle a été renforcé depuis l’avènement d’IBK qui une justice forte et équitable c’est à dire une justice pour les justiciables sans impunité.

  42. Les parents des berets rouges assassinés auront justice bientôt.Le putschiste assassin sera juger et jeter en prison pour les crimes qu’il a commis.

  43. La justice sera faite sur cette affaire.Le gouvernement malien fera juger cet criminel et il finira en prison pour tous les crimes qu’il a commis et causé beaucoup de tord aux populations maliennes.

  44. Je pense qu’il faut faire confiance à la justice malienne qui fera la lumière sur cette affaire.Le procès de ce tueur de putschiste aura bientôt lieu et il va payer pour ces crimes.Les parents des victimes ainsi que la justice même veut voir ce gars derrière les barrots le plutôt possible.

  45. La Cour d’assises de Bamako ouvre sa première session, au titre de l’année 2016, à partir du 2 mai. Il avait été décidé d’enrôler à cette session le jugement des membres de l’ex-junte militaire accusés d’avoir enlevé puis assassiné 21 commandos parachutistes (« bérets rouges »).Le procès a été reporté pour cause d’insécurité.Mais cet assassin payera de ses crimes.

  46. le procès de SANOGO pour des raisons sécuritaires a été reporté.Mais la nouvelle date n’a pas encore été fixée.Je pense que ce dossier doit être traiter afin que justice soit rendue et que les coupables payent de leurs actes.

  47. Le général de circonstance Amadou Sanago doit payer pour le préjudice qu’il a causé au peuple malien.Le report de son procès ne change rien à la donne.Il faut donc créer les conditions pour que ce procès ait lieu le plus rapidement possible.

  48. Il faut que justice soit faite.C’est pourquoi je crois que ce procès doit avoir lieu très rapidement pour que les parents des personnes tuées par Sanogo et ses complices soient situés.Les raisons de ce report doivent donc être levées pour que ce procès ait lieu.

  49. Il ne faut que les crimes commis par SANOGO et sa bande restent impunis.Il faut donc faire en sorte que leur procès se fasse maintenant.Les parents des victimes s’impatientent.

  50. Les politiques ont eu raison de ce Général putschiste.Il doit à présent répondre de ses actes devant la loi.Ce report pour raison de sécurité ne change rien à la situation.Que ce procès soit donc fait le plus tôt possible pour situer la responsabilité de chacun et que les coupables payent pour leur infraction.

  51. Le procès de AMADOU HAYA SONOGO aura finalement lieu à une session spéciale des assises.Cette affaire sera jugée et les parents des victimes auront satisfaction.

  52. Il faut que la justice fasse en sorte que l’affaire des bérets rouges disparus en 2012 donne ce que nous attendons de cette affaire. C’est un droit pour les parents des victimes de voir les assassins de leurs parents périr dans la prison, comme c’est aussi un droit pour les détenus d’être libérés s’il s’avère qu’ils sont innocents.

  53. Depuis plus de deux ans l’affaire des 21 bérets rouges assassinés est en cours de justice. Il faut qu’une décision soit prise dans cette affaire. Sinon l’Etat portera préjudice aux personnes entre les mains de la justice dans cette affaire ainsi qu’aux parents des victimes qui réclament déjà la justice.

  54. Il est temps que l’affaire des bérets rouges connaisse un verdict. Les personnes détenues dans cette affaire ne peuvent pas rester dans les cellules sans jugement ni rien. C’est un droit pour ces gens de ne pas rester détenues pendant une période longue comme c’est aussi un droit pour les parents des victimes de voir la justice rendue dans cette affaire.

  55. Les familles des 21 bérets rouges assassiné en 2012 lors du putsch conduit par Amadou haya Sanogo de la ville garnison de Kati sont invitées à la patience. Surtout l’affaire est en train de prendre une nouvelle tournure en faveur des trois généraux inculpés avec Haya Sanogo. Il me semble que, à l’honneur de quoi je ne sais pas, ces généraux sont sur le chemin de bénéficier d’un non-lieu dans cette affaire, ce qui me semble impossible pour le moment.

  56. Les plus hautes autorités relèvent du pouvoir exécutif et du pouvoir parlementaire, selon leur rang. Ils n’ont pas la compétence sinon le droit de s’immiscer dans le fonctionnement du pouvoir judicaire. Cela en vertu de la séparation des pouvoirs. Le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir exécutif et vice versa. Quiconque, qui se rendrai coupable d’une telle infraction sera puni conformément à loi. C’est aussi valable pour le président de la république qui est la première institution. Que la justice tant réclamée soit rendue !

  57. Depuis plus de deux ans l’affaire des 21 bérets rouges assassinés est en cours de justice. Si aujourd’hui on nous dit qu’une date précise n’ pas encore été fixée, je pense que cela est due à un problème de sécurité. La justice sera rendue dans cette affaire. Les parents des victimes auront cette justice là car c’est un droit.

  58. Une affaire aussi complexe que celle des 21 bérets rouges assassinés banalement par Amadou Haya Sanogo et ses complices ne peut pas prendre cette tournure. Le Mali est un Etat de droit. Il ne faut pas faire obstacle à cette qualité. La justice est en train de faire son travail. Les parents des victimes sont priés de ne pas trop se fier aux rumeurs.

  59. Le pouvoir exécutif est indépendant du pouvoir judiciaire. Le personnel de l’un ne doit se mêler du fonctionnement de l’autre. Cela est un crime aux yeux de la loi qui consacre la séparation des pouvoirs. Vive la justice dans cette affaire que les responsables soient condamnés et que les innocents soient connus.

  60. Les parents des bérets rouges disparus sont invités à ne pas trop précipiter la justice qui veut faire son travail comme il le faut sans déni de justice ou autres. Le président de la république est du pouvoir exécutif et il lui est fait interdiction de ne pas se mêler des deux autres pouvoirs indépendants du sien.

  61. La situation sécuritaire n’est pas favorable à un jugement de ce genre. C’est ce qui explique la lenteur du procès d’Amadou Haya et ses coauteurs et complices. Les parents des victimes auront la justice qu’ils réclament. Le Mali est un Etat de droit.

  62. Le responsable du coup d’Etat de 2012 et l’inculpé de la mort de 21 bérets rouges sera sans doute à la barre pour un jugement de ses actes anticonstitutionnels. La justice est indépendante de l’exécutif et le président n’osera jamais se mêlé du fonctionnement du judiciaire. J’invite les parents de ces bérets rouges assassinés de patienter et de laisser la justice faire son travail.

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