1er colloque de médecine militaire du Mali : Les TIC en santé militaire au cœur des débats

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L’Ecole de Maintien de la Paix a abrité le premier le colloque de médecine militaire du Mali, le 26 avril 2014. Le thème principal du colloque était : « les technologies de l’information et de la communication en santé militaire ».

 

La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de la défense et des anciens combattants, Soumeylou Boubeye Maïga. Il était accompagné du ministre de la santé et de l’hygiène publique, Ousmane Koné, du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mountaga Tall et du président d’honneur du colloque, Général Djibril Sangaré.

 

En effet, les longues distances et les faibles moyens d’évacuation sanitaire montrent à l’évidence l’importance de développer la télémédecine et l’informatique médicale dans la santé militaire de notre pays.

 

Pour le président d’honneur du colloque, Général Djibril Sangaré, les TIC permettent en temps de paix d’apporter la compétence et l’efficacité partout sur le territoire, de faire la formation continue sans déplacer le personnel. Le téléenseignement médical est un outil essentiel pour la médecine militaire.

 

« Le service de sante des armées a les ressources humaines pour développer les TIC. Ce premier colloque utilise les compétences des spécialistes militaires appuyés par des spécialistes civils de l’ANTIM », a affirmé le président d’honneur. Le service de santé, poursuit-t-il, a été de tout les avancées de la médecine et de la chirurgie dans notre pays.

 

« Les services de santé des armées est une fierté de notre armées et du Mali », a déclaré Soumeylou Boubeye Maïga, ministre de la défense et des anciens combattants. Pour lui, le service de santé des armées constitue un élément efficace et apprécié du système de santé publique et de l’enseignement de la médecine dans notre pays. Il participe à la délivrance des soins aux populations qui fréquentent librement les infirmeries de garnison.

 

« Il ne peut y avoir de développement durable sans connaissance, et la médecine ne peut déroger à cela. L’ignorance est dangereuse », précisera le ministre de la défense et des anciens combattants qui a instruit aux participants à plus d’assiduité dans la formation initiale et continue.

 

Par ailleurs, il a affirmé que la construction d’un hôpital et d’une école militaire de santé, ainsi que la mise en place d’un programme de télémédecine militaire seront la preuve de la volonté politique de faire de la santé militaire un élément efficace et efficient du soutien de nos forces et un excellent outil pour la qualité des soins de santé, la formation et la recherche en santé.

Adama DAO

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