• Au moment où tout le monde pense à un retour définitif à l’ordre constitutionnelle avec l’investiture du Pr. Dioncounda Traoré, le jeudi 8 avril dernier au CICB et la nomination du tout nouveau premier ministre, Dr. Check Modibo Diarra, c’est le moment choisi par Capitaine Amadou Haya Sanogo, président du Comité national de redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE) et ses compagnons de procéder à une vague arrestation des leaders politiques et officiers dont l’ancien premier ministre Modibo Sidibé et Soumaila Cissé, candidat de l’URD… Cette vague d’arrestation n’est passé inaperçue aux yeux des maliens et des organisations internationales. Après les condamnations de l’Union européenne, de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, qui a d’ailleurs demandé la libération immédiate des détenus, les jeunes du Front unis pour la démocratie et la République (FUDR) ont organisé une journée de setting devant l’hôtel Salam, QG du nouveau président par intérim pour demander à Dioncounda Traoré de jouer pleinement son rôle de président en demandant de libérer les détenus. Du côté de Kati, les militaires se justifient du démantèlement d’un complot organisé par ses détenus pour éliminer le président de CNRDRE.
Notre pays vit actuellement sans nul doute la période la plus difficile de son histoire, d’une part, la crise du Nord et de l’autre côté les luttes pour la conquête de Koulouba. C’est dans ce contexte que les Maliens se demandent qui commande entre Dioncounda et le capitaine Amadou Haya Sanogo. Sinon, comment peut-on comprendre les multiples arrestations de ces derniers jours à l’insu du chef de l’Etat par intérim.
• Applaudi par les Maliens, il y a quelques jours pour son acte si patriotisme en cédant le pouvoir au président légitime intérimaire dans le cadre du respect de l’application des accords signés entre la junte et la CEDEAO pour un retour à l’ordre constitutionnelle, le capitaine était devenu un héros au Mali.
• Mais, à la surprise générale de tout le monde, Sanogo continue ses déclarations comme si le pays était toujours sous son commandement en annonçant par ailleurs le déploiement des patrouilles pour la sécurisation de Bamako. Cette fameuse patrouille accouche par des arrestations sans concertation avec son supérieur hiérarchique. Ces arrestations concernent une vingtaine de leaders politiques et des officiers. Parmi lesquels, nous pouvons citer entre autres, Modibo Sidibé, l’ancien locataire de la primature, Soumaila Cissé, candidat de l’URD ; Kassim Tapo, membre du FDR, Tieman Coulibaly, président de l’UDD, le général Sadio Gassama, ancien ministre de la Défense et la sécurité territoriale, Mahamadou Diagouraga, Directeur national de la police…
• Contacté sur place par nos confrères de la RFI, le nouveau président par intérim, Dioncounda Traoré s’est dit surpris par ses arrestations. « Après avoir été informé de ses arrestations, j’ai immédiatement contacté le capitaine Sanogo en lui demandant de libérer les détenus. Dans un Etat de droit, on arrête pas comme ça les gens » a laissé entendre Dioncounda sur la RFI.
• Apres les condamnations des organisations internationales, la jeunesse du FDR, déterminée que jamais a organisé une journée de setting devant l’hôtel Salam, QG du président par intérim pour dénoncer l’arrestation arbitraire de ces leaders politiques. Ces jeunes étaient munis des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « entre Dioncounda et Sanogo qui est le président ? » ; « Libéré tous les détenus »… Ces jeunes du FDR déterminé désormais à affronter les militaires si les détenus ne sont pas libérés, ont remis une déclaration à Dioncounda Traoré. Par la voix de son garde-corps, a dit avoir pris bonne note.
• De l’autre à Kati, selon les sources secrètes, ses arrestations seraient dues au démantèlement d’une tentative de coup d’Etat contre Sanogo comme s’il dirige légalement un Etat. Mais, rien n’est encore confirmé pour l’instant.
• Une seule chose est sure, il n’aura pas de l’unité nationale en tant que ses arrestations continuent. Car, les militants de l’URD, du FDR et de Modibo jurent de croiser le fer avec la junte tant que les interpellés ne seront pas libérés, de quoi s’inquiété les Maliens. Hors actuellement, c’est la crise du Nord qui nous préoccupe, car chaque jour qui passe est une perte de trop.
• Notons aussi qu’une délégation de la CEDEAO composée de Adama Bictogo, ministre ivoirien des Affaires étrangères et Djibril Bassolé du Burkina sont attendus dans notre capitale pour demander la libération des détenus. Au lieu de trouver une solution à un problème on en craie un autre.
• Yacouba Doumbia
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qu’on se disent la vérité qui commandite sanogo a commettre ses acte têtu. quand l’an goute au miel il refuse de brouter de l’herbe il veux tout juste déstabiliser les 40jours Monsieur traore pour pouvoir revenir et dire que le pays souffre des problème et pourtant c’est lui le père fondateur des problème du sévit le pays actuellement.Sanogo les signes ne trompe pas tu commence a devenu un collis encombrant donc il faut s’endebarasser
SANOGO TU ES FOU ON FINIRA PAR TE TUER NOUS MEM LES CIVILES SI TU NE VA AP AU FRONT EN LAISSANT LES GENS EN PAIX MERDRE
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