Né le 20 octobre 1947 à Bamako, l’ancien portier et entraineur des Aigles du Mali, Mamadou Kéita affectueusement appelé Capi ou Mad Kéïta est décédé le 9 avril 2008 à l’hôpital du Point-G à la suite d’une longue maladie. Six ans après sa disparition, ce monument du football malien est mis aux oubliettes par ce pays qu’il aimait tant. N’eut été un tournoi de football organisé chaque année en sa mémoire par les jeunes de Magnanbougou, l’Etat malien n’a rien fait pour immortaliser Capi. C’est pourquoi lors d’une interview accordée à Bamako Hebdo, sa femme Fanta Dia a déclaré que : “mon mari ne mérite pas d’être oublié par ce beau pays qu’il aimait beaucoup”. En effet, ce grand homme censé rester dans la mémoire de tous, est désormais tombé dans l’anonymat comme plusieurs autres anciennes gloires. A l’image de feu Madou Coulou (sélectionneur des Aiglons en 1999) et feu Mory Goita (sélectionneur plusieurs fois des équipes nationales seniors, juniors, cadets et militaires). Force est de constater que ces trois techniciens hors pair sont tous décédés dans des conditions déplorables malgré les SOS lancés pour leur venir en aide. A titre de rappel, Mamadou Kéita dit Capi souffrait d’un cancer des os. Et son état nécessitait une évacuation d’urgence à l’étranger. Mais faute de moyen, il a rendu l’âme dans son lit d’hôpital au Point-G.
Considéré comme le meilleur gardien de but de l’histoire du football malien, Mamadou Kéita a fait ses études primaires à Bagadadji puis les secondaires au Lycée technique et à l’école normale secondaire de Badalabougou. Il a obtenu son diplôme de professeur de sport à l’école supérieure des sports de Cologne (Allemagne) en 1975. En tant que joueur de football, il signe sa première licence au Stade Malien de Bamako en 1961. Malgré sa petite taille (1m 65), il réussit une grande carrière de gardien de but. Lors de la huitième coupe d’Afrique des nations en 1972 à Yaoundé, Capi est titularisé suite aux maladresses de Guatigui face au Togo. Il fut d’ailleurs sacré meilleur gardien de but de cette compétition où le Mali a perdu en finale face au Congo Brazza (3-2).
Après avoir mis fin à sa carrière internationale suite à une finale perdue de la coupe du Mali face au Djoliba AC, Mad Kéita se lance dans le métier d’entraineur. Il offre le premier doublé (Championnat et coupe du Mali) à son club de cœur en 1984. Il s’agit du Stade Malien de Bamako. Il a ensuite été entraineur de plusieurs clubs africains. On peut citer entre autres l’AS Bouaké, le Stade d’Abidjan, le Club Sport Batavéa de Libreville…
Technicien très rigoureux, il dirige l’équipe nationale junior du Mali de 1983 en 1984. Quelques années plus tard, il devient sélectionneur des Aigles du Mali en 1993. Il est considéré comme le grand artisan du parcours remarquable de l’équipe nationale du Mali à la Can 1994 à Tunis. On se souvient encore que le Mali avait terminé 4ème après avoir écarté dès le premier tour la Tunisie (pays hôte).
Patriote dévoué, Mamadou Kéita a été décoré plusieurs fois: chevalier de l’ordre national en 1991, Officier de l’ordre national du mérite (1994) et Commandeur de l’ordre national du mérite (2003). C’est dire combien l’illustre disparu est une légende et ne mérite pas un si triste sort. ”A Dieu nous appartenons et à lui nous retournerons”. Dors en paix Capi. Sory Ibrahima Coulibaly
Vous m’aviez porte’ plusieurs fois dans vos bras en 1968 et en 1969 a tomicorobougou d’apres mes parents (paix a leurs ames),je ne vous oublierai jamais,que votre ame repose en paix et qu’allah le tout puissant vous acceuille tous dans son vaste paradis…amen
Mais c’est ainsi,nous ne pouvons que nous incliner devant la volonté du Tout Puissant.
A DIEU nous appartenons et vers lui nous retournons.
surtout capi vient d un quartier ou il y a beaucoup de moyens commune 2 a missira la mairie doit batisé le terrain de champ hippique a madou keita
l,etat malien n,a aucun respect pour les heros disparus ..capi etait plus qu,un patriote c,etait un hero nationale il merite plus de consideration…….honte a l,etat malien avec a sa tete des sales corrompus amis des mafieux corse……..capi dort en paix on ne t,oubliera jamais jamais…..tu as fais tout ce que tu pouvais pour le devellopement du sport au mali…tu a ete un vrais guerrier…
Tes amis ne t’oublierons pas “Julien Sorel” . Ta dernière volonté était d’éditer ton magnifique ouvrage sur la stratégie du football . Peut on encore avoir ce manuscrit ? Maintenant que ton frère qui t’était proche est parti aussi !
YOU Marka
C’EST TRISTE POUR CE BEAU PAYS JE CONSTATE QU’ON OUBLIE VITE NOS MORTS ET NOS CIMETIERES NE SONT PAS BIEN ENTRETENUS.
LA GRANDEUR D’UN PAYS SE MESURE PAR LE RESPECT QU’ON ACCORDE A NOS MORTS
CAPI DORS EN PAIX
NOUS TE REGRETTERONS TOUJOURS
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