Invité du 10e numéro de l’émission “Leader de demain” de Renouveau T.V. le samedi 7 janvier 2017 au Radisson Blu, Mohamed Lamine Sangaré, connu sous le sobriquet de “Momo de Paris”, a parlé de son parcours de Bamako à Paris avant de révéler le secret de sa réussite.
Né à Lafiabougou (Bamako), Momo de Paris est comptable de formation. Après sa sortie d’école, il a exercé toutes sortes de métier à Bamako comme vendeur d’orange, de maïs (kaba). “Ce que j’ai fait à Bamako comme petits métiers, des jeunes d’aujourd’hui n’oseront pas le faire, ils auront honte de le faire. Et pourtant, ces petits métiers sont pourvoyeurs d’emplois. C’est pour dire qu’il y a du boulot au Mali, mais les jeunes ne veulent pas les faire“, a-t-il dit avec amertume. Ensuite, il rejoindra son grand frère en Côte d’Ivoire où il aidera ce dernier dans ses affaires. “J’ai un gros cœur. Je n’aime pas quémander. C’est ce qu’a compris mon grand frère qui m’a introduit dans des affaires“, a-t-il affirmé. Satisfait des prestations de Momo, ce grand frère l’envoya faire un séjour en France. Et à partir de 1998, Momo s’installa définitivement en France.
A ses dires, ce séjour français ne sera pas du tout facile. “Mon premier matelas à Paris a été ramassé dans les ordures”, confiera-t-il. Mais il ne se découragea point. Il multiplia de petits boulots avant d’être embauché dans une usine où il aura la confiance de son patron. “J’ai été victime de jalousie parce que tout simplement mon patron juif m’aimait beaucoup. Ce qui a facilité ma promotion dans cette usine. Ce patron juif m’a employé pendant plus de 10 ans. A cause de cette jalousie, j’ai été obligé de quitter cette fabrique”, a-t-il déclaré. C’est après qu’il s’installa dans une banlieue parisienne pour créer son entreprise. Et son ascension sera rapide. Il tissera amitié avec l’international malien Seydou Kéïta dit Seydoublen et certains amis footballeurs de ce dernier comme les Ivoiriens Kader Kéita, Drogba; Utaka du Nigeria, Daniel Cousin du Gabon, etc.
Sérieux dans tout ce qu’il fait, Momo aura la confiance de ces joueurs. C’est ainsi qu’il jouait le rôle de leur coursier. “Dans ma vie, j’ai toujours eu la chance d’être entouré par des amis. A Bamako, j’ai été toujours fréquenté. J’ai été toujours leader. Ce qui est un fait de Dieu. Et je suis toujours resté avec mes amis d’enfance“, a-t-il confié. Dans les courses pour ces joueurs, il lui arrivait de faire des choix de vêtements pour ces vedettes. C’est ainsi qu’il deviendra leur “styliste”. Par la suite, il s’installa dans le commerce de ces vêtements où il se fera un nom. Les affaires marchant, il ajoute la vente des voitures à son commerce. Ce business tourne bien aussi. Et il se fera un nom dans cette affaire avant de créer une entreprise de prestation de services qui marche aussi comme sur des roulettes.
D’où vient le nom Momo de Paris ?
A ses dires, c’est son patron juif qui l’appelait toujours Momo, diminutif de Mohamed. “Comme je fréquentais la boîte de nuit Tita Club à Paris à partir de la banlieue parisienne où j’habitais, les copains ont ajouté Paris à Momo pour devenir Momo de Paris”, a-t-il révélé. Il a toujours continué à fréquenter ses amis footballeurs. “J’ai bien entretenu ces relations qui sont devenues de bonnes relations. Mes amis footballeurs m’ont fait confiance. Ce qui m’a permis de fructifier mes commerces. Sinon, je n’ai aucun marabout pour faire marcher mes affaires. Dans la vie, il faut être sincère avec les autres. J’ai été toujours sincère, honnête dans tout ce que je fais. Avec la bénédiction de mes parents, j’ai pu progresser car je fais tous les boulots sauf le vol”, a-t-il répondu à la question s’il avait un marabout pour fructifier ses affaires.
“Mes relations avec les artistes, c’est comme un match aller-retour en football”
Comme avec les footballeurs, Momo de Paris a de très bonnes relations avec les artistes, nationaux comme internationaux. Cela a été prouvé par le concert de Maître Gim’s à Bamako. “J’ai toujours eu de bonnes relations avec les artistes comme Maître Gim’s, Sidiki Diabaté, DJ Jacob. J’habille certains gratuitement. Et ces derniers ont été reconnaissants envers moi. J’aime beaucoup Talbi qui est très sérieux avec moi. Mes relations avec les artistes, c’est comme un match aller-retour en football. Je les habille et ils parlent bien de moi. Je les habille bien parce que l’habillement est un signe de respect”, a-t-il souligné.
“Je réside à Radisson Blu pour faire la promotion de cet hôtel”
A la question si Momo de Paris a fait des réalisations à Bamako et pourquoi loge-t-il toujours à Radisson Blu au lieu d’habiter chez lui ? Il répondra qu’il a beaucoup réalisé et qu’il continue de le faire au Mali. “Au Mali, je réside au Radisson Blu par esprit de solidarité avec les travailleurs de cet hôtel. Car, après l’attentat contre cet établissement hôtelier, il fallait rassurer les étrangers avec qui je voyage et qui peuvent être des témoins et des messagers pour dire que le Radisson Blu est désormais sécurisé. Et cela permettra de sauvegarder et garantir l’emploi des travailleurs de l’hôtel Radisson. C’est dans cet esprit que j’habite à Radisson Blu pour faire la promotion de cet hôtel. Sinon j’ai de la famille à Bamako où je peux habiter. Ensuite, mon histoire avec Radisson est une longue histoire. Komé, le promoteur de Radisson Blu est un ami de longue date qui me fait confiance. Il me fait toujours l’honneur de me loger. Et en logeant avec les étrangers, surtout des stars comme Maître Gim’s, c’est pour faire passer le message que le Radisson est fréquentable”, a-t-il précisé.
“Mon combat, c’est la promotion du tourisme au Mali “
Momo de Paris a laissé entendre qu’il aime le Mali et qu’il veut que tous les Maliens aiment le Mali pour le développer. “Mon amour pour le Mali m’oblige à faire venir faire des concerts au Mali avec de grandes stars. C’est une façon de faire découvrir le Mali à ces stars et faire la promotion du tourisme au Mali. Mon combat, c’est la promotion du tourisme au Mali à travers l’organisation des concerts avec des grandes stars de renommée internationale comme Maître Gim’s qui a beaucoup apprécié son séjour bamakois. Déplacer Maître Gim’s n’est pas chose facile. Mais avec la confiance qui existe entre nous, il a accepté de venir faire un spectacle à Bamako. Ce qui a été une bonne chose pour la jeunesse malienne qui a beaucoup apprécié cette prestation. Ensuite, en organisant des concerts à Bamako, je crée de l’emploi. Parce que j’emploie des Maliens au cours de ces concerts”, a-t-il dit, avant de conseiller aux jeunes d’être sérieux, respectueux envers leurs parents, d’être sincère et fournir des efforts pour prétendre être comme lui Momo de Paris.
“Momo de Paris est un enfant béni”
Selon les confidences de sa sœur Kadiatou Sangaré “Tou”, Momo de Paris continue à laver les béliers de Tabaski de ses parents. “Et il ne laisse personne accomplir cette tâche à sa place. Pour vous dire que Momo de Paris est un enfant béni. Il a les bénédictions de ses parents”, a-t-elle confié. Après plus d’une heure de débats à bâtons rompus, Mohamed Lamine Sangaré dit Momo de Paris a demandé l’accompagnement des autorités du Mali afin de lui permettre d’investir de plus en plus dans son pays natal.
Après ces questions-réponses, la parole est revenue à ses connaissances qui ont tous témoigné des bienfaits de Momo de Paris pour ses parents, ses connaissances et ses compatriotes.
Siaka Doumbia
Petit Touré là tu peux arrêter tes fadaises contre les riches si c’est pas M. Gambi c’est Momo de Paris
N’importe quoi! Et c’est ça gagner l’argent à la sueur de son front? Voilà quelqu’un qui veut tout simplement faire parler de lui. Si c’est vendre du kaba qui est un travail pour les jeunes Maliens, pourquoi n’a t-il pas fait fortune dans le maïs? On croyait que c’est dans ce petit commerce qu’il a fait fortune. Mais sa vie qu’il raconte n’a rien de celle de quelqu’un qui a affronté les rigueurs de la vie. Avoir des célébrités pour amis ne rime aucunement avec vie dure. Il voulait qu’on parle de lui, c’est fait. Arrêtez de prêter vos plumes à des petits rigolos comme celui-là. Alors, c’est en ça qu’il est un exemple pour la jeunesse Malienne? Quel jeune Malien peut-il avoir une pareille opportunité et ne pas se faire de l’argent? C’est qu’on ne voit nul part où il est question de galère. Des Maliens ont fait fortune avant lui dans des conditions dans lesquelles lui aurait certainement échoué. Qu’il demande aux jeunes Djokoramé et Sarakolé ce qu’est gagner l’argent à la sueur de son front. Il comprendra très vite qu’il n’est qu’un petit plaisantin. Il ne sait pas combien d’hommes riches aujourd’hui ont eu un parcours plus difficile que le sien qui ne s’en vantent pas. Il n’a pas creusé le diamant, il n’a pas labouré la terre. Vraiment petit, tu arrive trop tard sur le ring des hommes qui ont soufferts et sont des réussites au Mali. Ferme ta gueule et demande autres qu’ils te racontent leur vie, tu comprendras que tu as roulé sur un tapis!
Ne sois pas jaloux de son succès Mr toure il n’a pas parlé de sa vie;mais plutôt il encourage les jeunes à doubler d’effort et réussir dans la vie
il montre tout simplement que travailler est un signe de réussite et quelqu’ en soit le travail ; il faut se rendre utile
merci de prendre l’exemple sur lui
Comments are closed.