Depuis 2012, le Mali est confronté à une crise multidimensionnelle. En dépit de l’intervention en 2013 de la force française « Serval » pour stopper l’avancée rebelle et/ou terroriste et sa mue en « Barkhane » pour lutter contre le terrorisme, la crise perdure. Même la signature de l’Accord de Paix et réconciliation issu du processus d’Alger, imposé par la Communauté Internationale sur le Mali, n’aura pu résorber cette crise. Tant ledit accord, quasi obsolète, n’est jamais arrivé à s’appliquer. Comme si cela ne suffisait pas et que le Mali devait continuer de subir une punition divine, nous assistons actuellement à la résurgence des forces rebelles et/ou terroristes au nord et centre du territoire national. Ce, pour la simple raison qu’elles n’ont jamais été désarmées.
Ce tableau, déjà pas reluisant, ne fait hélas que s’assombrir au fil du temps. Cela, par la fréquence d’assaillements meurtriers des groupes terroristes sur les Forces armées nationales (qui payent constamment un lourd tribut) jusque dans leur casernement. Ce qui pose le problème même de la sauvegarde de l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale du Mali. D’où la nécessité pour notre pays de se rechercher de façon inclusive et au plus vite des solutions idoines de sortie de crise.
Le Dialogue National « Inclusif » qu’organise présentement le Gouvernement devrait en être la meilleure panacée mais malheureusement, le constat est qu’il n’a rien d’inclusif. Puisque boycotté par la grande partie de l’opposition politique et de la Société civile. Lesquelles considèrent que son cahier de charges n’est que l’émanation de l’agenda voire du diktat de la Communauté Internationale pour que le Mali se conforme à son équation qu’elle a posée pour sa sortie de crise. Ils sont ainsi nombreux, les associations/organisations, partis politiques maliens, notamment les Fare qui souhaitent désormais l’usage d’une équation nationale qui sera cette fois-ci posée inclusivement que par des maliens pour une solution authentiquement malienne.
Au cours de leur récente convention régionale à Ségou, les Fare An Ka Wuli ont ainsi indiqué que « La seule urgence, c’est de stabiliser à minima notre pays, mettre fin à la spirale de violences et engager la stabilisation de notre pays et celle de la sous-région. Les forces de sécurité doivent se déployer pour à la fois permettre les opérations de relèvement, le retour et l’effectivité de l’administration, en étroite coopération avec les autorités traditionnelles et les populations. Ces forces doivent disposer de capacités d’anticiper, de protéger et de contrôler les espaces, dans le discernement et le strict respect des droits humains ».
Toutefois, cela exige un fort engagement politique des autorités et des moyens financiers locaux. Mais les Fare se disent convaincus que la sortie crise malienne ne proviendrait ni de la France, ni de la Minusma mais de la seule équation malienne. Pour cette raison, ils sont pour une solution endogène pour sortir le pays de l’impasse. Ce, pour un véritable Dialogue National Inclusif qui sera « un exercice hautement démocratique et participatif qui repose sur des piliers principaux comme la légalité républicaine, l’autonomie, le caractère contraignant des recommandations, le libre choix des questions, un processus ascendant de la base au sommet avec au cœur les citoyens… Un tel débat qui renverserait le momentum de crise sécuritaire et renforcera la voix et la position du Mali ». N’est-ce pas une bonne chose pour ce pays meurtri ?
Gaoussou Madani Traoré
Source : Le Pélican
L’équation malienne exige nécessairement que l’autorité politique en exercice donne la primature au chef de fil de l’opposition.
La situation actuelle de notre pays nécessite UNE UNION NATIONALE.
Le président de la république a l’obligation de s’engager pour la réaliser, s’il agit dans le cadre des intérêts supérieurs du Mali.
UN GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE DIRIGÉ PAR LE CHEF DE FIL DE L’OPPOSITION COMPRENANT LES GRANDES PERSONNALITÉS DE LA SCÈNE PUBLIQUE MALIENNE VA MENER INDÉNIABLEMENT NOTRE PAYS À BON PORT.
Avec ce gouvernement représentatif de toutes les couches de la société,c’est la légitimité qui va s’exprimer nécessaire pour mobiliser les maliens à faire face à l’ennemi caché dans la société.
IBK est il dans les dispositions politiques(la pression du clan présidentiel qui ne veut renoncer à aucun pouvoir)mentales (affronter la pression de la France sur la nécessité d’appliquer l’accord d’Alger imposé)pour accepter cette solution ?
Un président de la république est élu pour apporter des réponses aux problèmes qu’affronte la population.
On a l’impression, des fois la certitude que notre président ne dirige pas le Mali ou n’agit pas pour satisfaire les maliens.
On ne peut pas comprendre que face à la dégradation exponentielle de la situation sécuritaire, le président reste cantonner dans les calculs de préservation du pouvoir.
ON NE PEUT DIRIGER UN PAYS QUE S’IL EXISTE.
Le Mali est entrain de disparaître EN SA FORME ACTUELLE pour le bonheur des séparatistes.
Les attaques des camps servent indiscutablement à chasser l’ARMEE MALIENNE de la zone.
Il faut que les maliens reprennent le contrôle de leur Etat pour sauver le pays.
Cela n’est possible que si IBK accepte d’associer les grandes personnalités de la scène publique à la gestion de l’État ou que les maliens sortent pour chasser le président ILLÉGITIME.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
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