Selon des sources proches du ministère de la Santé et l’Hygiène publique, dès l’annonce de la menace decette maladie, le gouvernement du Mali s’est empressé de mettre en place un comité interministériel de gestion de l’épidémie.
Ensuite, une commission de coordination et de suivi des activités de prévention de la fièvre Ebola a été mise en place en plus d’une commission d’intervention rapide dirigée par le Pr SambaSow.
Cette équipe, pour lui permettre de faire efficacement son travail, a été dotée de moyens de communication, de transport, de détection des cas suspects pour les acheminer aux structures de santé. C’est cette équipe dirigée par le Pr SambaSow qui était chargée de faire le prélèvement des échantillons sur les cas suspectsafin de les acheminer vers les laboratoires d’analyse.
Ousmane Koné, un ministre pragmatique
La gestion de la menace contre la fièvre Ebola au Mali peut êtreconsidérée comme une victoire pour le ministre Ousmane Koné, reconduit à la tête du département de la Santé et de l’Hygiène publique à la faveur de la formation du gouvernement de Moussa Mara. Sa gestion faite de la menace de la fièvre Ebola a permis à plusieurs partenaires de découvrir sa technicité et son pragmatisme.
Sous son leadership, les équipes sur le terrain ont pu empêcher la maladie de franchir les frontières du Mali car tous les cas suspects décelés par les équipes du Pr Samba Sow ont été négatifs.
En effet, dès l’annonce de la détection de cette maladie dans la capitale guinéenne, le ministre Koné a convoqué une réunion de crise avec les membres de son cabinet, ses collaborateurs (techniciens du département) et de l’OMS pour déterminer la conduite et la stratégie à mettre en place devant une telle menace. Etant donné que la menace était réelle compte tenu de la livre circulation des personnes entre les deux pays.
C’est à la suite de cette réunion que les différentes commissions ont été mise en place. Ensuite, il fallait chercher un expert en la matière pour diriger les opérations sur le terrain.
Le ministre Koné ne s’est pas arrêté là, il n’est pas resté dans son bureau. Car, à plusieurs reprises, il s’est rendu sur le terrain pour s’enquérir des conditions d’isolement des cas suspects, des moyens mis à la disposition de l’équipe d’intervention rapide.
Il s’est rendu à la frontière pour voir le travail sur le terrain. Aussi à Selingué. Sans compter ses déplacements et à Kourémalé et à Singouana à la frontière guinéenne pour s’enquérir des conditions de travail de l’équipe de Pr SambaSow.
Le Pr Samba Sow remplit avec efficacité sa mission
Dans ce genre de cas, explique notre interlocuteur, c’est une structure de la santé publique experte en la matière qui est choisie. En la matière dit-il au Mali, il y a l’INRSP, le laboratoire SEREFO, le CNAM…
Il fallait quelqu’un qui a une expertiseavérée en la matière. Et la personne la mieux placée était le Pr SambaSow, directeur du Centre National d’Appui à la Lutte Contre la Maladie (CNAM) et le Centre pour les Vaccins en Développement au Mali (CVD-Mali) pour diriger l’équipe d’intervention rapide. Donc, il revenait àlui de coordonner toutes les activités de lutte contre la fièvre Ebola sur le terrain aux frontières (fluviales, terrestreset aériennes).
Cette équipedu Pr SambaSow est composée de médecins, infirmiers, agents socio-sanitaires…. Elle travaille en symbiose avec les agents de sécurité aux frontières qui leur facilitaient la détection des cas suspects notamment la gendarmerie, la douane, la police, les eaux et forêts…
Ceux-ci les aident à détecter les cas suspects aux postes frontaliers de contrôle.
Le Pr SambaSow a dirigé cette opération avec succès et promptitude. Les cas détectés ont été isolés dans les normes requises en la matière sans que le Mali n’ait à fermer ses frontières avec la Guinée comme l’a fait certains pays.
Mieux, quand les populations de Lassa se sont révoltés contre la création d’un site d’isolement chez elles, le Pr SambaSow n’a pas hésité à en créer au sein de sa structure à Djicoroni Para. En effet, pour accompagner le département de la Santé, il a fait aménager un site su niveau du CNAM où il a isolé, loin des malades de la lèpre, quelques cas suspects qui attendaient leurs résultats. Mais au finish, tous ces résultats se sont avérésnégatifs. Et au jour d’aujourd’hui, aucun cas positif na’ été détecté au Mali.
D’ailleurs, les partenaires du Mali dont l’OMS, se sont réjouis de la promptitude et du pragmatisme avec lesquels, la lutte contre cette menace a été menée au Mali.
Tout cela sous le leadership d’un homme : le ministre Ousmane Koné qui connait ainsi sa première grande victoire.
Georges Diarra
it is naive to think we can just walk away from world situations and mind our own besuniss kind of thing. (stated differently) Personally I wish that is what we could do. Obviously it would be good to get prepared for oil collapse although it seems maybe too late. I would like to know what Stan Goff thinks about Biden’s position as he seems to be raising a momentum towards the next eleection-if we get that far.
Comments are closed.