Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 08 juillet 2015 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Premier ministre, Monsieur Modibo KEÏTA.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de décret;
– entendu une communication;
– et procédé à des nominations.
AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES :
I. AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION :
Sur le rapport du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté :
1. Un projet de décret déterminant le modèle de candidature pour l’élection des conseillers régionaux et des conseillers du District de Bamako.
2. Un projet de décret fixant le montant de la participation aux frais électoraux à l’occasion de l’élection des conseillers régionaux et des conseillers du District de Bamako.
Le décret déterminant le modèle de candidature pour l’élection des conseillers régionaux et des conseillers du District de Bamako est adopté en application des dispositions du Code électoral relatives à la présentation des candidats. Le modèle de candidature permet de recueillir certains renseignements sur les candidats à ces échéances électorales, notamment, le nom et prénom(s), les date et lieu de naissance, le sexe, la profession, le domicile, l’appartenance politique, le titre de la liste et la couleur choisie pour l’impression des bulletins, circulaires et affiches.
Il renseigne également sur la circonscription électorale ainsi que sur la nature des élections concernées.
Le décret fixant le montant de la participation aux frais électoraux à l’occasion de l’élection des conseillers régionaux et des conseillers du District de Bamako s’inscrit dans le cadre des dispositions de la loi électorale qui prévoient que dans les 48 heures qui suivent la déclaration de candidature, le mandataire du candidat ou de la liste de candidats doit verser une participation non remboursable aux frais électoraux. Le décret fixe à 5000 FCFA le montant de la participation.
II. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE :
Sur le rapport du ministre de l’Education nationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant le détail des compétences transférées de l’Etat aux collectivités territoriales en matière d’éducation.
La Loi n°2012-007 du 07 février 2012 portant code des collectivités territoriales en République du Mali confère aux organes délibérants des collectivités territoriales le pouvoir de régler par leurs délibérations les affaires relevant de leur ressort territorial notammentcelles relatives au développement économique, social et culturel.
Elle énumère les matières sur lesquelles peuvent délibérer les dits organes à chaque niveau.
Le présent décret est adopté pour fixer le détail des compétences de la Commune, du Cercle, de la Région et du District de Bamako dans le domaine de l’éducation.
Il précise l’appui conseil que les services centraux et déconcentrés du Ministère de l’Education nationale doivent apporter aux collectivités territoriales dans le cadre de la mise en œuvre des compétences ainsi transférées.
L’effectivité de ces mesures contribue à une meilleure prise en compte des politiques nationales en matière d’éducation dans les plans de développement des communes, des cercles, des régions et du District de Bamako.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES :
Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTÈRE DE LA SOLIDARITÉ, DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA RECONSTRUCTION DU NORD :
– Inspecteur à l’Inspection des Affaires Sociales :
Madame Fatoumata Mary TRAORE, Administrateur de l’Action Sociale
AU TITRE DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE L’INTÉGRATION AFRICAINE ET DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE :
– Secrétaire Général :
Monsieur Oumar DAOU, Conseiller des Affaires Etrangères.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ECRITES :
I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ASSAINISSEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE :
Le Conseil des Ministres a examiné une communication écrite relative au Programme national de sauvegarde du fleuve Niger.
Le fleuve Niger, long de 4200 km, traverse neuf (9) pays d’Afrique de l’Ouest dont le Mali sur 1750 km.
Il fournit aux populations riveraines des moyens de subsistance, notamment en termes de productions agricole, piscicole, industrielle, de commerce, de navigation.
Depuis quelques décennies le Niger est confronté à des contraintes majeures comme l’érosion hydrique et l’ensablement qui menacent sérieusement les écoulements, le maintien des équilibres biologiques, les écosystèmes naturels, les habitats et l’ensemble de la vie socioéconomique. La variabilité des ressources en eau à cause du faible niveau de la pluviométrie s’en trouve menacée.
Pour lever ces contraintes, il a été créé, au plan sous régional, l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) par les neuf (09) pays ayant en partage le fleuve Niger et au plan national, l’Agence du Bassin du Fleuve Niger (ABFN).
Malgré la mise en place de ces structures, le potentiel hydraulique du bassin du Niger reste toujours soumis à des dégradations inquiétantes.
Le Programme national de sauvegarde du fleuve Niger traduit la volonté politique des autorités de notre pays, en particulier celle du Président de la République à redonner au fleuve Niger sa fonction d’artère vitale pour le Mali en circonscrivant les menaces qui pèsent sur son cours du fait des pollutions individuelle, artisanale et industrielle, de la prolifération des plantes aquatiques nuisibles, de l’envasement du lit.
Il vise à assurer la réalisation et la capitalisation de toutes les actions concourant à maintenir le fleuve Niger dans ses fonctions économique, environnementale, sociale et de mobilité à travers : l’amélioration de sa navigabilité, l’aménagement de ses bassins versants, la protection de ses berges contre les dégradations, la dépollution du lit de ses affluents et de son cours d’eau principal, la récupération et l’aménagement de ses berges au niveau des grandes agglomérations.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ;
Le Conseil des Ministres a été informé du décès de l’artiste Baco DAGNON et a rendu un vibrant hommage à l’illustre disparue.
Bamako, le 08 juillet 2015
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE
Commandeur de l’Ordre national
les infatiguables de maliweb kassin, Kinguiranké, nfp, blanche neige, toujours entrain de calomnier d’insulter d’honnêtes travailleurs. Ils passent la journée dérrière les claviers quand d’honnêtes citoyens vont travailler pour leurs pays. heureusement que leurs patrons n’auront plus jamais la chance et l’honneur de gérer ce pays, donc ce qui les reste à faire c’est de déverser leurs biles à longueur de journée. Heureusemnt que les vrais maliens s’éssuyent les pieds avec ces chiffons. On a tout compris pauvres mecs.
Parmi les nominations faites par le régime IBK la pire est celle de Madame Fanta DOUCANSE, actuelle Directrice des Finances et du Matériel du Ministère des Maliens de l’Extérieur.
En effet, voici une Directrice qui se permet de chasser un cadre chef de Division ayant fait le concours d’entrée à la fonction publique au profit de médiocre agent de la catégorie B1 qui devait faire valoir ses droits à la retraite depuis décembre 2014. Mais que représente la Direction Nationale de la Fonction Publique devant des espèces sonnantes et trébuchantes.
Pour mettre la Fonction Publique au défit, voici le nom, le numéro matricule, le corps et la date de naissance de l’intéressée : Mme Camara Fatoumata Sama DIAKITE, née le 27/07/1956, contrôleur des impôts, N°Mle 414-15 S. Quand on sait que les agents de la catégorie B1 vont à la retraite à l’âge de 58 ans on comprendra aisément que si elle n’avait pas triché elle serait à la retraite à la date du 31 décembre 2014. Mais nous ne sommes pas encore au bout de nos surprises puisqu’avec cette fonction publique de mafia d’ici à décembre 2015 elle sera élevée au grade du très respectueux corps des inspecteurs des impôts pour définitivement déjouer ce craintif départ à la retraite.
Quand à sa bienfaitrice, sa majesté, la très honorable, l’omnipotente, Madame Fanta DOUCANSE n’a peur de rien. Sinon comment imaginer ces pratiques suivantes :
GROS SCANDALE AU MINISTERE DES MALIENS DE L’EXTERIEUR
La DFM attribue des marchés à son fils et… verse des salaires indus à la fille de la présidente de la commission d’attribution du marché…
Elle ne s’est pas contentée de faire attribuer le marché à son chérubin. Elle a aussi fait recruter la fille de la présidente de la commission chargée de l’attribution dudit marché. Un retour d’ascenseur ?
Il s’agit de la Directrice des Finances et du Matériel (DFM) du Ministère des Maliens de l’Extérieur. Son Département vient en effet d’octroyer un marché de fournitures de matériels informatiques à une société dénommée «LYG Technologie SARL» à l’adresse suivante : Faladjè Sema, Rue 889, Porte 239, Tél : (00223- 66.93 12 73
Le marché a été attribué suite à un appel à candidatures auquel ont postulé deux autres sociétés, dont «IKHLASS INTRENATIONAL SARL»Faladjè Sema: 66. 93.50.60, et la société «Rose Commerce» : Garantiguibougou, Tel : 66.73.80.38.
Ces deux dernières ont soumissionné respectivement à hauteur de 2.138.150 F CFA et 3.037.000 F CFA. Autrement dit, le moins-disant ne pouvait être que « LYG Technologie SARL ». Alors, adjugé !
Mais seulement voilà : «LYG Technologie SARL» appartient au nommé Sadio Doumbia, et non moins rejeton de Madame la Directrice des Finances et du Matériel du Ministère des Maliens de l’Extérieur. C’est le moindre mal.
Les deux entreprises «concurrentes», à savoir, «IKHLASS INTRENATIONAL SARL» et «Rose Commerce» constituent également son patrimoine. Il s’agit, en fait, de sociétés écrans dont l’objet est d’assurer un semblant de concurrence.
Ce n’est pas tout : les offres en question ont été analysées et évaluées par une commission composée de Mme Camara Fatoumata Diakité, chef de Division Approvisionnement et marchés publics par intérim, n’est autre que l’amie de Madame la DFM du Ministère des Maliens de l’Extérieur.
Et ce n’est pas tout, le véhicule personnel de la grande dame Mme Camara Fatoumata Diakité est régulièrement réparé sur le budget d’Etat.
Et en contrepartie, la fille de cette dernière a été recrutée en qualité d’agent de saisie au sein du même département ministériel. Elle répond au nom de Hawa Camara, numéro matricule, 0143368T et perçoit ici un salaire net de 54.914 F CFA. Mais le saviez-vous ? Elle (Hawa Camara) travaille déjà au compte de la BHM (voir document).
Une fonction qui ne lui permet nullement de s’acquitter de ses responsabilités au niveau du Ministère des Maliens de l’Extérieur. D’ailleurs, rares sont ici les membres du personnel qui l’ont aperçue, ne serait-ce qu’une seule fois. Allez donc savoir pourquoi.
Décidemment, l’idée de «La famille d’abord» et de république des neveux font leur petit bonhomme de chemin au Mali.
Batomah Sissoko
Quand elle était DFM du Ministère de l’Artisanat et du Tourisme précisement en 2011.
Ministère de l’Artisanat et du Tourisme: La DFM prise en flagrant délit de népotisme.
Au moment où le Président de la République instruit à la justice l’ouverture de tous les dossiers du BVG, dans le cadre de la lutte contre la corruption et la délinquance financière, certains Directeurs Financiers et du Matériel (désormais ex-DAF), qu’on pensait plus honnêtes que leurs prédécesseurs limogés, pratiquent le népotisme, la surfacturation et la multiplication des contrats fictifs. Au nombre de ceux-ci se trouve en première ligne Mme Doumbia Fanta Doucansé, du ministère de l’Artisanat et du Tourisme.
La nomination de cette dame, en janvier 2011, par l’ancien ministre N’Diaye Bah avait suscité des inquiétudes au sein du département de l’Artisanat et du Tourisme. Celles-ci se sont révélées aujourd’hui bien fondées, en raison des pratiques malsaines qui ont droit de cité au niveau de la Direction Financière et du Matériel du département.
Tout d’abord, tenez-vous bien, Mme Doumbia Fanta Doucansé a cassé tous les contrats de prestation de services qu’elle a trouvés sur place. Ensuite, elle a confié certaines de ces prestations à son fils, Sadio Doumbia, à sa fille, Mme Coulibaly Assatou Doumbia, au mari de sa fille, Karim Coulibaly (un fonctionnaire de l’Etat qui a quand même une société de prestation de services) et à sa sœur, Aminata Doucansé.
Cette dernière a bénéficié de plusieurs marchés de gré à gré, portant sur des montants peu élevés, oscillant entre 1 et 3 millions de nos francs. Le dernier contrat qu’elle a obtenu date du 16 août 2001 et est relatif à l’achat de «produits alimentaires» pour un montant de 1, 227 millions de FCFA, avec un délai d’exécution de deux jours. Cette somme lui a déjà été versée, dans le compte bancaire n°3314769020171-88, ouvert dans les livres d’Ecobank au nom de Doucansé Aminata. Chaque trimestre, elle se voit régulièrement attribuer un tel montant.
Le fils de Mme la DFM, Sadio Doumbia, s’est vu également octroyer des marchés de gré à gré. Au nom de la société Lyg Technologie qu’il dirige, l’entretien et la maintenance des appareils informatiques lui ont été confiés, pour un montant annuel de 7 millions de nos francs, convenu d’un commun accord avec sa mère, qui représente pour la signature du contrat dit simplifié le ministère de l’Artisanat et du Tourisme.
Mme Fille, Mme Coulibaly Assatou Doumbia, agissant au nom et pour le compte d’ASS Services Sarl, s’est retrouvée dotée d’un gros marché de 44,977 millions de nos francs, pour la «fourniture de consommables de bureau». C’était le 29 mars 2011. L’argent est déjà tombé dans son compte bancaire, n°01001021142590009-83 ouvert au nom de sa société à la BCI.
Le mari de cette dernière, Karim Coulibaly, fonctionnaire de l’Etat travaillant au CICB, responsable d’une société dénommée Référence CG (commerce général) créée pour les besoins de la cause, enlèvera un autre marché relatif à l’achat de «consommables», pour un montant total de 7 millions de nos francs.
Ce n’est pas tout. La Directrice des Finances et du Matériel du ministère de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Doumbia Fanta Doucansé excelle aussi dans la surfacturation de «marchés dits fictifs». De quoi s’agit-il? Nos sources précisent qu’elle se procure des liquidités auprès d’opérateurs économiques de la place et qu’en lieu et place du remboursement, elle fait engager des factures fictives, à concurrence du double de l’argent emprunté. Ensuite, à travers un avis de crédit, les opérateurs concernés se font payer par le Trésor public (nous reviendrons sur les détails de ce type d’opération au besoin). Les prestataires impliqués dans cette pratique sont connus. La tête de pont est un certain Cheick Fanta Mady Sanogo, de N’Golonina. Vous n’en croirez pas vos yeux: en l’espace de cinq jours, il s’est vu attribuer trois contrats de 9,4 millions de FCFA chacun. Le premier, en date du 15 juillet 2011, est relatif à la «confection de banderoles, de badges, de bandes d’identification et de tee-shirts imprimés en couleur». Le deuxième, en date toujours du même 15 juillet 2011, est relatif à «l’achat de balle de tissus creton et de balle de coton vibre (sic)». Le troisième marché, en date du 19 juillet 2001, porte sur la «fourniture de matériels sanitaires». Voilà comment le bienheureux Cheick Fanta Mady Sanogo a enlevé plus de 28 millions de nos francs en cinq jours, pour des prestations plus que douteuses. Sinon, comment comprendre que le département de l’Artisanat et du Tourisme ait besoin de tant de «matériels sanitaires». En outre, en2011, ce ministère n’a organisé pour l’instant, à notre connaissance, aucun événement grandiose, nécessitant des banderoles et des tee-shirts à hauteur de plus de 9 millions de nos francs. Idem pour l’achat de balles de tissus et de coton fibre. Allez-donc demandez aux artisans, s’ils ont reçu quoi que ce soit de tout cela.
C’est tout simplement de la grosse magouille et des marchés fictifs. A suivre.
Chahana Takiou
Ministère des Maliens de l’extérieur : Une DFM spéciale
Elle s’appelle Mme Fanta Doucansé elle est la DFM du ministère des maliens de l’extérieur, son nom est régulièrement cité dans des dossiers qui ne peuvent qu’être que de la malversation et de la corruption pure et simple. Avec son comportement peu professionnel, l’ex DAF du ministère de la culture ne passe pas inaperçu pour la simple raison qu’elle n’a pas laissé une bonne image à ce ministère. Sitôt nommée au ministère des maliens de l’extérieur, les pratiques anciennes s’installent.
Après avoir amené tous ceux qu’elle peut amener comme personnel à son nouveau poste de DAF, la dame met en place son réseau. D’abord pour museler le ministère elle coupe le téléphone au secrétariat du secrétaire général, ensuite chez le ministre et en même temps son fils quitte la maison pour venir faire des heures au téléphone du ministère alors qu’il n’y est pas employé. Le personnel n’a pas accès au téléphone, mais son fils en fait une affaire de bien patrimonial.
Le personnel de ce ministère vit un calvaire sans précédent. Les simples coups de fils ne sont plus possibles. Les missions du ministère sont gérées sur des biens du personnel, la maintenance des véhicules est devenue rare à tel point que la plupart des véhicules du département sont à l’arrêt faute d’entretien. La puissante DFM ne dote plus le personnel du ministère des dotations mensuelles, elles sont soit détournées ou destinées à d’autres
personnes hors du ministère. Depuis les 25 kilogrammes de sucre du mois de carême, le personnel ne reçoit ni lait, ni sucre a fortiori le café. Même pour les stages au niveau du de l’APEJ, Mme la DAF envoie ses parents. Une situation que le personnel vit mais ne veut plus se laisser faire, car ils entendent saisir le ministre Abdramane Baba Sylla connu pour ses prises de position véridique. Les jours de Mme Doucansé semblent comptés désormais à la DAF, car de son ancien ministère de la culture à l’actuel ministère des maliens de l’extérieur, son nom revient régulièrement. Mais la situation du pays a changé et l’intolérable n’est plus permis dans le gouvernement Mara.
Diakaridia CAMARA
Les deux Bakary Zonkèba des engrais frelatés!
-Bakary Togola: Eh n’tomma, ces engrais ne sont pas bon deh!
-Bocary Treta: Tu la fermes toi, tu veux t’enrichir très vite ou veux faire le paysan toute ta vie?
-Bakary Togola: Mais oui n’tomma!
Tièh Dabakala kèlédo kan singuè tièh!
J’en ai marre!
-Bocary Treta: Bon si tu en a marre, j’ai 60 milliards à bouffer rapidement.
Veux-tu être mon complice pour acheter hors normes pour nos paysans?
-Bakary Togola: Ah oui oui, je suis d’accord!
-Bocary Treta: Allez c’est parti, on achète 40000 tonnes de frelatés d’un seul coup.
-Bakary Togola: frelatés? Mais c’est ça va tuer les paysans…
-Bocary Treta: Comme ça, tu récupères les champs de ceux qui seront morts.
-Bakary Togola: Mais ils vont mourrir par millions.
-Bocary Treta: C’est très bien, comme cela tu auras des millions de champs rien que pour toi.
-Bakary Togola: Mais c’est génial ça, comme ça je loue mes champs et je quitte le Dabakala.
Non N’tomma tu es un génie!
-Bocary Treta: En plus d’être génie, je suis docteur!
Les Animaux malades de la peste malienne
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en a horreur
Quand les maliens s’adonnèrent pour jouir sur terre,
La Peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom)
Capable d’enrichir en un jour Michel Tomi,
Faisait aux maliens la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n’en voyait plus d’occupés
A chercher le soutien d’une mourante Minusma;
Tout argent public excitait leur envie;
Ni Loups ni Renards ministres, députés ou maires ne reculaient devant l’argent public.
Les Soldats désœuvrés fuyaient les combats au nord, partant plus de déboire pour le pays.
Les engrais frelatés inondaient nos champs!
Bocary Treta et Bakary Togola détournaient 60 milliards pour acheter ces engrais poisons!
Dans l’épicentre de la crise le Lion tint conseil, et dit : Mes chers compatriotes,
Je rend grâce à Allah Soubahana Wattala ;
Que nul ne doute que le plus coupable de nous
sera sacrifié aux traits du céleste courroux, Inchalla!
Peut-être le Mali obtiendra son honneur et sa dignité car nous ne sommes pas des gueux.
L’histoire nous apprend qu’en de telles crises
On fait de pareils discours au CICB le 15 mai 2015 :
Ne nous flattons donc point ; Un peu de respect pour notre nation Mr Ladsou.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J’ai dévoré un avion Boeing de 21 milliards, deux contrats militaires de 69 milliards, et pleins d’autres milliards encore, le vérificateur annonce 153 milliards de vols en deux ans.
Que m’avait-il fait le trésor public? Nulle offense :
Même il m’est arrivé quelquefois d’être Bourgeois et Mafieux jusqu’à énerver le FMI.
Je me dévouerai donc jamais puisque j’aime ça ; mais je pense
Qu’il est bon que les autres s’accusent plutôt que moi le Mandé Machin:
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
– Sire, dit le Renard Elijah De Bla, dans une vidéo sur internet, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, piller le trésor public, déchaîner sa famille sur l’argent de l’état, téléphoner à la mafia pour réclamer lunettes de soleil, costume, 4×4 Range Rover,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur Mandé Zonkèba
En les croquant beaucoup d’honneur.
Et quant au Berger Mediapart qui n’est même pas malien, l’on peut dire
Qu’il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là, français de surcroît, qui sur les maliens
Se font un chimérique empire colonial et néo colonial.
Ainsi dit le Renard Elijah De Bla, et flatteurs d’applaudir par milliers sur internet et à la place de l’indépendance à Bamako.
On n’osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l’Ours, ni des autres voleurs de la république,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens bouffeurs, jusqu’aux simples conseillers ou militants RPM,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L’Ane vint à son tour et dit : J’ai souvenance
Qu’en un pré de Moines passant,
La faim, l’occasion, une Moto Diakarta tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
J’ai saisi de cet engin la largeur de mes mains.
Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup justicier quelque peu clerc prouva par sa harangue avec essence et allumettes,
Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal malien.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Voler Diakarta d’autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort par brûler vif n’était capable
D’expier son forfait : on le lui fit bien voir dans une rue désolée et poussiéreuse de Bamako.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour, de rue et d’Internet au Mali vous rendront blanc ou noir.
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