Presse et Hcme à Radisson Blue : Le bilan au cœur des échanges

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Après les mots de bienvenue et les salutations d’usage, le porte-parole du président du HCME, Kalilou Sofara a fait une évaluation succincte du chemin parcouru par M. Habib Sylla durant son mandat. A cet effet, il a rappelé que c’est le 16 février 2009 que le président Sylla a officiellement pris fonction en prenant la destinée de l’organisation suite à une élection transparente, crédible et apaisée. A l’entendre, dès le premier jour, le président s’est attelé à soigner l’image du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur qui, selon lui, n’avait même pas un statut juridique auquel s’ajoutaient les défis de l’efficacité et des méthodes de travail plus modernes. Il s’agit pour lui, des conditions de vie de nos compatriotes vivant à l’extérieur et celles de leurs familles laissées derrière eux ; du développement du pays à travers leur apport intellectuel et financier.
Il a aussi souligné que, partis du Mali à la recherche d’un mieux être pour les populations du pays, le président et son équipe sont revenus au bord du Djoliba pour mieux se ressourcer, revisiter de près leur organisation commune qui est le HCME, lui doter de meilleures règles d’organisation et de fonctionnement pour le bonheur des Maliens de la diaspora.
En effet, il faut dire que c’est le bilan qui était au cœur des échanges entre la presse et le HCME. D’où Kalilou Sofara d’annoncer quelques avancées qu’il estime notoires. Il s’agit du renforcement des capacités du secrétariat permanent, la relecture des textes, l’organisation de deux fora.
Par ailleurs, il a été noté que tous ces conseils de base ont retrouvé leur sérénité. “Notre implication n’a pas fait défaut pendant la transition de 2012 à la suite des évènements douloureux que notre pays a connus, en Centrafrique et en Côte d’Ivoire en faveur de nos compatriotes en détresse durant leur plus grave crise”, a-t-il déclaré. Et d’ajouter que ce bilan ainsi présenté n’a certes pas la prétention d’avoir résolu tous les problèmes de la diaspora malienne, mais il a l’avantage d’avoir cerné de manière claire et précise les objectifs fixés.
Ainsi, il a révélé que de nombreux compatriotes à travers le monde souhaitent que le président sortant rempile, pour un nouveau mandat qui serait dans la continuité avec une nouvelle vision.
Rappelons que le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur est né de la nécessité de la participation effective de la diaspora malienne à l’œuvre de construction nationale, qui a été une préoccupation des autorités de la transition malienne après les évènements de mars 1991.
A cet effet, la communauté malienne de l’extérieur a été conviée par les autorités de la transition pour participer activement aux activités de la conférence nationale du 29 juillet au 12 août 1991 à Bamako. C’était une reconnaissance nationale de l’œuvre de construction nationale et de la participation combien importante et significative des Maliens de l’extérieur à l’effort de développement socio-économique, culturel et politique. Au sortir de la conférence nationale, les délégués de toutes sensibilités confondues ont émis le vœu de voir très prochainement la mise en place “d’une institution” regroupant l’ensemble des Maliens de l’extérieur dans une seule et unique organisation. C’est là qu’est partie pour la première fois, l’idée de création d’une structure devant fédérer l’ensemble des comités, amicales, associations culturelles ou de développement existant au sein de la communauté malienne de l’extérieur en une
seule entité.
C’est ainsi que du 9 au 11 novembre 1991, les délégués des Maliens de l’extérieur présents à la conférence nationale ont posé l’acte de création du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME).
L’actuel bureau exécutif du Haut conseil des Maliens de l’extérieur dirigé par Habib Sylla du conseil de base des Maliens du Gabon a été mis en place le 16 février 2009, pour une durée de 5 ans. Si le Haut conseil des Maliens de l’extérieur a obtenu son récépissé le 7 septembre 1993, il a fallu attendre 22 ans pour attribuer à la structure le statut d’utilité publique consacré par le décret n°09-594/P-RM du 3 novembre 2009. Cette reconnaissance à l’actif du bureau de Habib Sylla a conféré la possibilité d’obtenir des subventions de l’Etat. Le HCME est un organe consultatif à caractère associatif, apolitique, laïc, non discriminatoire et à but non lucratif.
Aujourd’hui, il est à noter que ce bureau tend vers la fin de son mandant. Depuis quelques jours, Bamako continue de recevoir l’affluence des Maliens de l’Extérieur qui préparent l’instance suprême du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur, la Conférence nationale, prévue du 21 au 23 août 2015.
Aïché Baba DIARRA
Stagiaire

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